|
|
Anonyme
1/9/2008
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Un sonnet de 17 vers? M'étonne pas que tu sois désabusé!
Un sonnet c'est 14 vers. Passons. J'aime bien le fond, les images évoquées, mais tu aurais pu éviter quelques facilités: "érogènes/halogènes". Bref, c'est correct, parfois peu clair. |
Anonyme
1/9/2008
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Décidément, je vais tomber dans le fluo si je ne commente que des bon trucs ! Tu pourrais pas écrire un truc un peu plus faiblard ? Ça m'arrangerait bien !
J'aime bien le découpage des vers qui camoufle habilement les rimes, mais à moi, on ne me la fait pas, je les ai repérées ! alors, il y a bien des rimes, mais elles ne sont pas dans chaque délivrance. C'est là, à ce mot et à d'autres, qu'intervient des niveaux multiples de lecture. Délivrance, c'est après un accouchement, lorsque le placenta délivre la matrice de son poids. L'auteur met son poème au monde ? Ça peut être aussi la conclusion masculine d'un acte sexuel, sans garanti de réciprocité (pas de rime) "La surface érogène a tout d'un papillon" : je comprends ça comme une métaphore audacieuse et pudique à la fois du sexe d'une femme La première strophe évoque la connaissance bien imparfaite de celle qui se trouve au delà des "portes ouvertes" : "lacune", "lucarne", "amnésiques" Le non "voleur" de la deuxième strophe se justifier de vouloir "rechercher la lune" D'ailleurs, "lune" et "dune" : des images suggérant les collines d'un corps féminin. Les vallonnements d'un désert de sable. Le "grain De fleur de pissenlit" me fait penser à la petite graine que l'on raconte aux enfants. L'histoire du pistil et de l'étamine, avec le papillon comme vecteur. Un "sonnet désabusé" qui ne m'a pas échappé, J'ai retrouvé les quatrains et les tercets en me proposant un autre découpage. Faudra être plus malin la prochaine fois, David, pour me poser des colles ! |
Anonyme
1/9/2008
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Et les quatorze vers... ils y sont si si...
Evidemment en l'imprimant, on reçoit en prime le commentaire de David, qui met bien sur la voie... Je suis épaté. Bravo pour la forme et cette gentille façon de se moquer... en souriant (jusque dans le titre) |
Anonyme
3/9/2008
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
C'est d'une élégance rare, d'une belle finesse, le rythme, cet allant... Quel plaisir que ce poème désabusé qui n'est pas sans rappeler le Bonjour Tristesse de Paul Eluard et le roman de Sagan qui lui emprunta son titre...
"Sur ce sentiment inconnu dont l'ennui, la douleur m'obsèdent, j'hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse. Cet été-là, j'avais dix-sept ans..." Un auteur qui me donnera le goût des sonnets ? |
marogne
3/9/2008
a aimé ce texte
Bien ↑
|
J'ai vraiment apprécier l'exercice de déconstruction à la manière d'un peintre cubiste. Et sur la forme, et la musique c'est réellement réussi.
Sur le fond, je n'ai pas ressenti grand chose, seulement plaisir intellectuel. En lisant le commentaire de nine je me suis demandé si j'avais loupé quelque chose. Mais on doit lire avec ce que l'on a dans le coeur, et pour celui-ci, de poème, je dois avouer que résonance il n'y a pas eue. |
ANCELLY
3/9/2008
a aimé ce texte
Un peu
|
J'aurais suggéré un autre titre : sonnet déglingué...
Pourquoi pas, mais j'aime mieux le lire "reglingué". |
Faige
4/9/2008
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Je suis en voix devant cette composition de maître : construire et déconstruire, ça demande de tout ... Génie, audace, maîtrise. C'est amusant de voir comme les commentateurs se sont empêtrés puis dépêtrés de tout ça ; le poète doit bien se marrer, à raison. Et sinon... je ne vois pas trop l'unité entre les strophes. C'est comme s'il y avait une gigantesque coupures entre la 2 et la 3 (bon, je sais, dans un sonnet aussi... mais avec une petite continuité quand même, qu'ici je ne trouve pas). Dernière chose, je n'aime pas beaucoup les images de la dernière strophe, qui ne m'évoquent que peu de choses...
|
Doumia
8/9/2008
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Quelle aubaine une telle liberté d'écriture, avec en prime des images d'une grande poésie, jusque dans le grain de pissenlit.
Salut l'artiste. |
wallou55
13/9/2008
|
troisième commentaire
sonnet ...désabusé ....sonnet étrange dans la forme et le fond mais une porte est ouverte.... |
Anonyme
24/9/2008
a aimé ce texte
Bien
|
Un "sonnet" déroutant - mais c'est volontaire - jusque dans la catégorie choisie pour le poster.
J'aime aussi ce jeu sur les rimes internes, un peu à la Paul Fort. |
alex2
25/12/2011
a aimé ce texte
Passionnément
|
Je suis très admiratif de cette forme, de cette déconstruction du sonnet dont j'aurais aimé avoir eu l'idée. Les rimes ainsi reléguées aux hémistiches se font plus discrètes ; le poème semble se délivrer de la contrainte quand l'alternance des hexasyllabes et des alexandrins lui confère un rythme moins « ronronnant », plus vif.
Voilà qui est inventif, culotté sans être relâché. Le travail des sonorités n'en est pas moins manifeste (« lucarne » / « lacune », pour ne citer que lui), le cisèlement du vers perceptible dans les parallélismes de construction (les tournures présentatives, entre autres). Tout cela m'amène à penser que, quand bien même je ne comprendrais pas tout, sans doute ce flou est-il voulu, la construction d'ensemble montrant partout sa maîtrise. Reste que le poème, pour moi, recèle un fort pouvoir d'évocation ; il me parle sans que je puisse me l'expliquer. J'y ressens comme un érotisme bridé, une mélancolie larvée, oui, quelque chose de désabusé ; la forme comme le fond le convoient dans une parfaite adéquation. Désolé pour ce commentaire sûrement par trop élogieux et peu « constructif ». Seulement je ne suis pas enthousiaste à ce point tous les jours. |
Anonyme
26/12/2011
a aimé ce texte
Passionnément
|
Merci d'avoir remonté ce poème que je ne connaissais pas est qui est en effet tout à fait fascinant.
La déconstruction du sonnet, avec rimes à l'hémistiche, y est pour beaucoup. Le second tercet est un joyau et la chute, savoureusement surréaliste. Un véritable régal. Merci, et bravo, David |