Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie classique
David : Trompe l’œil
 Publié le 30/03/10  -  16 commentaires  -  749 caractères  -  625 lectures    Autres textes du même auteur

Sonnet marotique.


Trompe l’œil



Pas d’adultère aux yeux, ni fidèle à la louche,
Un horizon sincère absent de profondeur ;
Il est si pertinent que le doigt baladeur
En le touchant ne peut que faire ouvrir la bouche.

« Oh ! » mais j’ai la berlue en sortant de ma couche
Et je cligne et dépoudre, ô mon regard menteur !
Ou le corps, ou l’esprit, l’un m’a trahi sans cœur ?
À l’assaut du morveux je vais prendre la mouche.

Il eut, si l’on en croit les maîtres picturaux,
Illusion d’optique. Aux états généraux !
Ce n’est qu’un trublion, un peintre sarcastique.

Aucun de mes moitiés n’a la faute en son nom
Si ma divine essence en trouve le condom,
Contre elle enfin au feu : diablerie artistique.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Anonyme   
20/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Un texte assez hermétique pour moi : l'auteur paraît jouer sur l'illusion, celle d'un tableau, celle d'une réalité ... Les formules sont originales, parfois déroutantes. "Aucun de mes moitiés" m'interpelle notamment, j'avoue ne pas du tout comprendre ce tercet.

Sur la forme, un excellent sonnet classique en tout cas, c'est appréciable. Je regrette seulement de ne pouvoir saisir la subtilité du texte, ce qui amoindrit quelque peu mon évaluation.

La clé bientôt, peut-être ? ...

   Anonyme   
21/3/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Oui bon non décidément je ne m'y suis pas retrouvée. J'aime le sujet par contre. Beaucoup. Magritte.

Bref, sinon je pense qu'on dit aucune de mes moitiés (moitié est féminin). Condom me semble étrange en l'état juste là... diablerie artistique effectivement.

Bon du coup soit c'est trop classique soit ça manque d'absurde... c'est presque un trompe l'oeil. Presque. Dommage. Merci. Et bonne continuation.

   Anonyme   
23/3/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour
Et merci pour ce sonnet marotique, ciselé dans les règles de l'art.
J'en suis très friand.
Mais la forme, aussi belle soit-elle, ne suffit pas à enchanter l'esprit.
Le texte doit être à la hauteur de l'écrin.
Il l'est.
J'avoue ne pas avoir tout compris. En aurais-je eu le sentiment, ou plutôt l'illusion, que je serais vraisemblablement tombé à côté de la plaque.
Trompe l'œil oblige.
Mais si le sens du texte m'a sans doute échappé, j'ai tout de même adoré.
Sa modernité, mise en valeur par le caractère intemporel et un peu solennel de la forme, est un régal pour l'esprit.
Merci

   pieralun   
23/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonne idée que cette description uniquement articulée sur les sentiments surprenants qu'elle provoque.
Très bon premier quatrain; pas de vers exceptionnel, mais un tout très fluide, très cohérent et plein d'imagination.
J'aime moins le second où je trouve les rimes couche-mouche, un peu tirées par les cheveux. (trahi sans "s" non ???).
Les deux tercets sont honorables, un certain manque de fluidité pour le premier et le second me semble confus.
L'ensemble est assez bon.

   LeopoldPartisan   
1/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je lis et relis et ce trompe l'oeil est toujours aussi mystérieux. Manque de culture sans doute mais vraiment je n'y comprends comme je n'y vois goutte. Dès lors me voilà bien incapable d'un commentaire digne si ce n'est que comme tout sonnet marotique ou italien qui se respecte, le ABBA ABBA CCD EED est respecté.
Sorry

A la 15ème relecture vraiment en y pesant chaque mot, il me semble voir se profiler la fin d'un ancien régime d'où un certain marquis ne serait absent d'un état persistant d'absolue décadance. Ce sonnet me poursuit vraiment beaucoup puisqu'il m'oblige à lui revenir très très souvent.

   Anonyme   
30/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Marrant de placer "condom" dans un sonnet marotique...

Singulier, comme souvent avec l'auteur.

Pas persuadé d'avoir tout saisi de ce trompe la perpeille mais demeure une impression persistante d'espièglerie et de maîtrise de l'écriture.

Au plaisir.

   irisdenuit   
30/3/2010
Salut !
¨

Je me risque .... j'ai lu plusieurs de vos poèmes sans laisser de commentaires. Je n'y arrive pas tout simplement pas.

Je réalise pleinement que vous avez une grande facilité à jouer avec les mots. Le vocabulaire est certes très recherché. Je crois que le sonnet est probablement techniquement parfait.

Cependant, je ne ressens absolument rien. Aucune image ne s'impose à mon imaginaire.

Désolée.

Merci.


Iris

   PostBlue   
30/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Je partirai du principe n'avoir aucune - ou si peu de - connaissance des structures classiques pour m'y accrocher. Je suppose que l'auteur "connaît son affaire", alors je lui fais confiance.

À la lecture, ça "coule tout seul", majoritairement. Je note tout de même que "En le touchant ne peut que faire ouvrir la bouche." est plutôt "moche". Et "moitié", je crois sans trop douter, est féminin. Et certaines "constructions" de phrase n'ont pour moi aucun sens :

"Il eut, si l’on en croit les maîtres picturaux,
Illusion d’optique. Aux états généraux !
Ce n’est qu’un trublion, un peintre sarcastique."

Par exemple, m'échappe complètement.

Sur le propos, ça ne me parle pas - à la limite aurai-je trouvé cette lecture amusante et divertissante, il est vrai.

Bonne continuation.

   Lechat   
30/3/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour David

La lecture de ce poème me laisse très dubitatif.
On y parle visiblement de relations charnelles en y glissant quelques expressions empruntées à la peinture.
Le flou du sens me semble plus s'apparenter ici à un échec qu'à un effet recherché !
Les "il" et les "elle" se mélange et on ne sait jamais qui parle à qui !
Jusqu'au vers "Aucun de mes moitiés n'a la faute en son nom" !!!! Faut-il comprendre "Aucune des moitiés n'a la faute en son nom" ?
Donc une impression de fait à la va vite en s'arrangeant pour faire tomber chaque fin de vers sur un mot répondant aux exigences de la rime !
J'aurais au moins appris la différence entre un sonnet français et un sonnet marotique (ou italien). Merci pour ça.

   Anonyme   
31/3/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai été séduit par ce texte un tantinet coquin, où la maîtrise de l'écriture est patente. Comment tirer le diable par la queue ou pardon par le condom... Bref un ressenti très jouissif.

   David   
2/4/2010
Quelques mots par ici et les échanges à propos des commentaires.

   Anonyme   
2/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un poème de David (je découvre le poète en fait) ; j'ai tout de suite pensé au peintre du même nom Jacques-Louis David (1748-1825) et à son tableau "Le serment du Jeu de Paume". Bien que le poème me reste partiellement hermétique, plusieurs éléments m'y ont conduit :

le pseudo et le patronyme
le doigt en liaison avec la paume (Le dedans de la main, entre le poignet et la base des doigts.)
la bouche car quand on regarde le tableau il y en a plusieurs qui l'ouvrent (et tendent le doigt également)
le trompe l'œil qui provoque une émotion volatile quand on le décrypte

Bon j'arrête là mes « élucubration abracadabrantesques ».

   Damy   
4/4/2010
Commentaire modéré

   ANIMAL   
5/4/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bravo, Monsieur de Cyrano !

L'illusion est habile, le trait est magnifique
et la façon superbe
et sachez bien qu'ici, ou l'on vous apprécie
ou bien l'on vous dénigre...

et parfois sans raison.

Beaucoup de travail dans ce sonnet, tout est bien en trompe l'oeil et l'on a la sensation que même vos illusions sont une habileté.

Encore bravo ; j'adore et j'ai beaucoup ri.

   Anonyme   
6/4/2010
Bonjour David ! Je n'avais pas commenté ce poème n'en ayant pas vraiment saisi le sens ; voyant que se développe une polémique, dans laquelle je ne veux en aucun cas m'immiscer, je tenais pourtant à dire que je trouve ce poème de très belle construction classique et je ne vois vraiment pas dans quelle autre catégorie il pourrait avoir sa place.
Si je devais noter la forme, je mettrais un TB.
Bonne continuation. Alex

   Flupke   
18/4/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Le premier quatrain m'a beaucoup plu et je l'ai trouvé nettement plus clair que la suite qui m'apparait de plus en plus hermétique.
Mais si l'on remplace "hermétique" par "brumeuse" on pourrait s'aventurer à imaginer une intention métalangagière dans ce poème au demeurant agréable à lire. En tout cas le titre est très bien choisi.

   silene   
23/7/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Mais de qui parle-t-il, ventre-saint-gris, et de quoi, que je m'en esbaudisse ? Pas saisi grand chose, même si le peintre, effectivement...
La forme va bien, le sens me paraît plus abtrus. C'est le risque toujours, enfilant des images qui font sens pour soi, d'égarer le lecteur.


Oniris Copyright © 2007-2023