|
|
Gabrielle
1/9/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Une magnifique déclaration avec de très belles métaphores.
La dulcinée est colombe et entraîne avec elle le coeur amoureux qui s'exprime ici. L'amour est décrit dans son innocence et sa portée vers le ciel. Un très belle représentation de l'amour qui donne des ailes...! Merci à l'auteur de ce texte qui nous invite à le suivre dans une très belle envolée...vers le ciel... |
Anonyme
10/9/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Une poésie tout en finesse, aussi légère qu'un vol de colombe
" un ciel de thrènes " fort bien trouvé ! De belles images enluminent ce texte - de même que la jolie photo - " mes doigts s’envolent nuée d’ombres chinoises " échos d’un autre avril " ‒ et tes robes à fleurs ‒ " " mes vers nourrissent notre amour " Belle poésie. |
papipoete
10/9/2020
a aimé ce texte
Passionnément
|
bonjour Davide
Ce soir est bien noir, et ma plume ne saurait écrire la joie ; mais pour quelques instants, je sens sur ma joue " tes mains ailées, ma colombe " NB Un poème de peintre, où le crayon se fait pinceau ; en quelques vers magnifiques, que voici une belle déclaration d'amour, à celle je suppose... qui vient de s'envoler tout là-haut ? chaque ligne recèle une pépite ; il n'y a qu'à se baisser sur elle pour la cueillir au creux du coeur. PS au scrabble, je ne manquerai pas de sortir THRENES ; de surcroit cela fait 7 lettres ! |
Gouelan
10/9/2020
a aimé ce texte
Passionnément ↑
|
Bonjour,
Des vers qui font renaître, des traces à l'encre noire sur un nid de feuilles, ils font des ailes d'une blancheur d'ombre, et prennent leur envol. On les entend bruisser à travers vos mots. C'est délicat, pudique, léger. La forme est belle, de l'espace entre les quelques mots, pour respirer, s'évader. |
Provencao
10/9/2020
a aimé ce texte
Passionnément
|
" j’ai peur de m’envoler ‒" Une délicatesse, une pudeur, où l'encre noire devient presque une énigme.
Votre amour si fort, si profond pour votre "colombe" tant aimée, va au-delà même du règne du vivant. Votre délicatesse suppose la confession de la fragilité de ce qui est ressenti, effleuré, senti ; comme la caresse sur les joues blanches. Sublime sentiment de confidentialité et de pudeur évoquant le commencement de la vie, à l'orée des soirs que naissance et mort attestent. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Myo
10/9/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Quand l'amour apporte les couleurs et la douceur qui effacent le chagrin et le doute.
Que cet amour soit présent ou souvenir, il garde le pouvoir de la légèreté. Un écrit crescendo comme ces mains qui s'élèvent vers le bleu du ciel. Merci pour ce moment de grâce ... Myo |
Anonyme
10/9/2020
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bonjour Davide,
Ce poème magnifique m'a émue, c'est, je crois celui que je préfère parmi tes productions... Parce que je l'ai trouvé empli d'une sobriété qui me touche, qui magnifie le propos. Parce qu'il me parle. Il trace un itinéraire de la mort :" un ciel de thrène" à la vie en passant par un voeu exaucé : " sentir encore un peu" , celui de faire renaître, grâce à l'écriture, l'être aimé et l'amour : " notre amour" , "tes mains ailées". Bravo et merci. |
Anonyme
10/9/2020
|
Je ne voudrais pas déplumer la colombe, mais considérez que ma note serait la plus basse. Déjà, cette photo sortie de croyances et religions confère au poème une espèce de joie dévotieuse qui sans doute détourne l’intention de l’auteur. Enfin j'espère…
Ce ciel de thrènes (ciel de traîne) est vaincu de justesse par le pompon des calembours (la plaine est vide/la pleine est vide). Vous êtes sérieux ? J’ose à peine penser que j’ai pu rater : le ciel bat/le ciel bas… Et puis cette autre : les mains ailées/les mains zélées ... A part Raymond Queneau dans un concours de vannes oulipiennes, je ne vois pas comment on peut les retrouver dans ce genre de poème. Dans la comédie ou l’ironie, oui, mais pas dans une louange au ciel, aux oiseaux et à l’amour. « Mes vers nourrissent notre amour » Sans doute comme l’oisillon gobe les petits vers dans son nid… Tout à coup, j’ai comme du vague à l’âme, je me sens déconnecté du monde. C’est comme si quelqu’un m’appelait en haut de la colline et que j’avais pas du tout envie d’y aller. J’avoue qu’il existe encore chez moi une certaine capacité de sidération. Bellini |
Vincente
11/9/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Je suis entré par ce préliminaire inspiré, "J'écris pour nous renaître", dans un lieu dédié au devenir, un lieu inspirant pour le lecteur entrant dans un endroit inédit par le biais de sa formulation insolite. Le titre, lui, se chargeait à dessein d'introduire la temporalité à partir d'un "creux" émotionnel ; fin de jour métaphorique d'un moment de repli, d'apaisement, vraisemblablement une autre façon d'inviter à la résurgence en instance, signifiée en amont.
Dès le deuxième vers, j'ai dû m'interroger sur le sens de "thrène", avouant ainsi une lacune regrettable mais toute personnelle, puis m'est venue en parallèle, par son association au mot "ciel", l'expression "ciel de traîne", un ciel d'intervalle bien connu des météorologistes, il marque le temps intermédiaire entre deux dépressions ; découvrant les "thrène" comme complainte funèbre, mis en superposition avec "ciel de traîne". Je n'ai pas trouvé trop approprié un "jeu de mots" autour de ces deux notions, la première étant funèbre, habitée de tristesse, alors que l'autre marque plutôt une quiétude retrouvée, une sorte de temps calme ensoleillé et tempéré par des petits nuages (à base plate, comme en appui sur un matelas invisible) sans risque de dégradation à court terme. Ce troisième vers m'est apparu tout d'abord, assez plat, peut-être un peu vide, mais voulant oublier la banalité du verbe être, et le peu de contenant qu'offrait ce "vide", j'étais persuadé que le premier terme allait, dans son mariage avec ces deux assez anodins me donner une révélation inattendue, voire subliminale. Mais toujours par cette sensation qu'un double sens s'imposerait, je me suis laissé aller… Désolé, mais il m'est venu, oh, j'en ai presque honte, deux images et répliques de Goscinny, elles m'avaient, jeune (je crois vers mes 12 ans), fait hurler de rire : il s'agit d'Obélix qui répond à Astérix demandant où sont les romains, je crois qu'il y avait deux piscines et Obélix avait sauté dans la première pour s'amuser et de sa masse l'avait vidée, et il avait balancé les romains qui se trouvaient là dans la deuxième "pleine" ; alors quand Astérix arrive juste après il lui répond, "les romains sont dans la pleine" et Astérix de lever les yeux vers la "plaine" environnante l'œil étonné ! Ceci pour dire les effets "très pervers" qui peuvent venir interférer dans une lecture se prêtant par son imagerie polysémique à nombre d'interprétations. Parfois pour le meilleur, parfois pour le pire… Ceci dit tout le reste du poème m'a beaucoup plu et mes petites réserves seront très discrètes ; ce qui me fait constater que peut-être ces deux vers seraient à éviter, je veux dire à supprimer, car après le bel exergue, le titre comme signifiant le temps intermédiaire, cet "entre-deux", j'aurais bien vu " ce soir / il pleut à l'encre noir / au rythme de ma plume / alors / mes doigts s'envolent ". Ce premier ensemble, ainsi "allégé", est vraiment superbe. J'ai trouvé un peu "à-côté" la notion "d'ombres chinoises" ; elles évoquent les présences subliminales au travers d'un voile et par un éclairage en contre-champs ; sauf si peut-être le narrateur se trouve à reconsidérer un passé douloureux au filtre, ce voile, d'un nouvel état d'esprit, mais alors n'est-ce pas un peu étiré comme corrélation ? Encore une dernière petite remarque concernant le "le ciel bat", j'aurais trouvé moins frontal le profit du double-sens "le ciel bat/le ciel bas" en, par exemple, écrivant "le ciel s'ébat", signifiant un réveil dans le battement… J'ai été séduit par l'incursion narrative de "– et tes robes à fleurs –", le personnage jusqu'alors évanescent, innommé comme gardé à l'écart d'un tourment toujours affleurant, nous parvient alors dans son délicieux apparat mémoriel. J'ai beaucoup aimé "le soleil bat", autant le ciel tend aux battements d'ailes, autant le soleil s'entend ici dans son cœur battant, et sa puissance drainant la vie. C'est en cela, que le "bat" du verbe se rapportant au ciel me semblerait plus ajusté par un emploi de "s'ébattre" ; la confusion/répétition ne servant pas à mon sens l'intention. J'ai trouvé un peu trop "nourricière", l'image des vers nourrissant l'amour, entre le prosaïque et le convenu, malgré sa généreuse volonté délicate… La dernière strophe est très belle, elle se passerait à mon sens du mot épilogue "colombe" qui apparaissait dans le beau contre-jour de l'image en photo symbolisant le propos ; ce fait d'un contre-jour et d'une renaissance à venir par l'envol de l'amour-colombe dans une nouvelle sphère de sensation, plus émotionnelle que physique, est d'ailleurs très joliment imaginé dans cette photo à laquelle le poème s'adosse. Ce n'est pas mon poème préféré sous cette plume qui ici "pleut à l'encre noir", mais j'y reconnais son cœur délicat, et ses battements idéalistes, qui, ambitieux, tentent des "renaissances". Cela est non seulement courageux mais aussi une posture humble et sympathique. |
Pouet
11/9/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Slt,
un poème émouvant et à la fois "ludique" à lire. La poésie est un jeu n'est-ce pas, l'amour l'est-il un peu? Et puis la "vie"... Ces jeux de mots - mais la littérature n'est-elle pas un vaste terrain de jeu où les mots s'entrechoquent, se croisent, s'éloignent et se caressent? - ces jeux de mots servent le texte, je crois, en désamorçant un peu l'emphase, en rendant plus "ludique" le propos esquissé, en invitant à la table de lecture les grands enfants que nous sommes restés. De la douceur et de l'espièglerie. Voilà, j'ai bien aimé, l'écriture est bien évidemment "poétique" est assez bien vue dans l'ensemble même si parfois j'ai trouvé que le ludique avait du mal à prendre le pas sur l'emphatique. Parfois "l'envol" s'est un peu éloigné (de moi). Ce n'est pas la bonne adéquation entre les mots, leurs relations sémantiques, le "sens" où son absence supposé qui me titillent mais plutôt la façon qu' on a de lui en donner, le ton (le sien - jeu de mots- uh uh) adopté. (désolé pour l'insigne clarté...) Pour les mêmes raisons, je ne suis pas trop fan de la photo qui ne m'évoque pas grand chose si ce n'est une certaine forme de dithyrambe de l'émotion qui, à mon sens, lui en fait perdre. Au plaisir |
Anonyme
12/9/2020
a aimé ce texte
Bien
|
Poème léger et profond, lacunaire dans sa forme, évocateur plus qu'explicite, dont je m'étonne qu'il puisse générer des commentaires aussi longs.
|
Robot
12/9/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Sans détour je dis que j'ai aimé ce poème, même ses jeux de mots qui s'intègrent sans bousculer la lecture. Et ça il faut un vrai talent pour le réaliser.
Pour moi, le jeu produit des images comme sorties du subconscient. Il y a du surréalisme dans l'écriture. Et en plus vous nous offrez un petit tableau qui s'ajuste bien au texte. |
emilia
12/9/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
|
La tristesse bat de l’aile et gémit d’une encre noire entre spleen et pluie de larmes… ; le ciel et le soleil battent tous deux le tempo de la vie afin que puisse s’envoler la colombe, symbole de pureté, de beauté et de paix dans ce théâtre d’ombres chinoises en noir et blanc qui restitue le souvenir d’un amour cher que le narrateur souhaite nourrir encore grâce à ses vers dédiés, dans l’espoir de le voir renaître… ; une magnifique image suggestive illustre cette belle envolée d’un amour-colombe dont la remarquable capacité est de retrouver son chemin vers sa volière, disent les colombophiles passionnés… ; merci à vous pour cette si belle évocation poétique !
|
Castelmore
13/9/2020
a aimé ce texte
Pas
|
Bonjour Davide,
Ce texte m’a fait penser au film Ridicule de Patrice Leconte, et plus précisément à la scène lors de laquelle l’abbé de Villecourt, d’une culture et d’une intelligence hors du commun, (personnage joué de façon admirable par Bernard Giraudeau ) démontre fort brillamment à Louis XVI l’existence de Dieu ... et sous les applaudissements du monarque, dans le déchaînement jouissif de son art de la rhétorique, poursuit ... « et s’il plaît à votre Majesté je puis Lui démontrer le contraire ». D’une façon générale vos dernières productions croulent sous l’intelligence de vos mots valise composés, de formules alambiquées - j’écris pour nous renaître - et voilà maintenant qu’une pluie de calembours ( le pire étant pour moi « sentir vos mains zélées »...) inonde ce que vous définissez vous même comme un thrène... pas vraiment l’occasion de sourire donc ... Pour échapper à une accusation éventuelle de magnérisme (??) vous parsemez ces mots ou formules au sein de platitudes convenues, parfois aux limites de la niaiserie... Êtes-vous emporté... êtes-vous la victime de vos recherches et de votre goût du nouveau ? Même ceux qui croient à la simplicité des émotions que vous dites nous offrir en toute sincérité pourraient commencer à douter ... Bien sincèrement Castelmore |
Davide
13/9/2020
|
Remerciements & explications :
http://www.oniris.be/forum/quelques-mots-pour-ce-soir-t28502s0.html |
RuedeC
15/9/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
|
J'ai aimé ce poème léger avec juste assez de mots qu'il faut pour tout dire sans s'encombrer ! Très joli !
|