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Poésie classique
Davide : En vol
 Publié le 23/10/20  -  16 commentaires  -  706 caractères  -  406 lectures    Autres textes du même auteur

Souvenirs de quand j’avais 7 ans…
La scène commence dans le désert saharien à bord d’un a-vi-on monomoteur.


En vol



L’avion virevolte au bord de nulle part,
Effleurant du désert les dunes infinies,
Tapis volant d’un jour soufflé par les génies,
L’horizon qui m’invite est mon dernier rempart.

Des constellations d’étincelles brunies
Pénètrent mes grands yeux percés de part en part ;
Galop crocodilesque et larmes de guépard,
L’éblouissement vainc mes longues insomnies…

Peter Pan de Siwa sur la houle du vent,
Je traverse le Nil au soleil du Levant,
Deux plumes à mon front comme un attrape-rêve.

‒ Après tant de périls, un tilleul endormi ;
Papa vient me rejoindre au détour de la drève :
L’avion dans le ciel est un origami.


 
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   Miguel   
6/10/2020
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Tout cela est un peu obscur et hermétique, plein d'allusions à ce que seul l'auteur connaît, et avec la chute de ce sonnet, la montagne semble accoucher d'une souris. Dommage, car il y a des vers mélodieux.

   emilia   
23/10/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je dirais qu’il faut avoir conservé son regard d’enfant pour apprécier ce poème à sa juste mesure, en me faisant penser à mon frère et ses avions de papier qu’il avait la fierté de faire voler au plus haut et le plus longtemps, un jeu réservé aux garçons, à cet âge rêveur où l’imaginaire nourrit les songes de l’enfance de jolies métaphores comme ce : « … tapis volant d’un jour soufflé par les génies… » évoquant le conte d’ Aladin… ; puis, le regard adulte du narrateur surplombe celui de la réminiscence comme ce « Peter Pan de Siwa (comme un coin de paradis) sur la houle du vent… au-dessus du Nil… » Peter Pan semble avoir beaucoup marqué et imprégné l’univers enfantin, car c’est le deuxième texte qui emprunte sa bannière, avec celui de Castelmore, permettant à l’enfant, en tant que maître du jeu, de s’identifier au héros en l’aidant à vaincre « les périls »…
Je découvre le mot « drève » pour une jolie allée bordée d’arbres et j’adore visualiser l’image : « deux plumes à mon front comme un attrape-rêve… » ; merci à vous pour ce sonnet rafraîchissant…

   Vincente   
23/10/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai cru à ce souvenir d'un vol saharien du jeune narrateur… jusqu'au tercet final qui "avoue" dans son tout dernier terme, "origami", le jeu d'esprit et de plage de l'enfant rêvant devant son avion de papier virevoltant.

Si ce sont les mots de l'adulte qu'il est devenu qui écrivent et situent la scène, ce sont bien ses yeux d'enfant ("grands… percés de part en part") qui revisitent par une transposition inspirée, excitante, l'épopée aérienne. Le lecteur étant placé dans une narration d'un "vol" à l'échelle "grandeur nature" assez réaliste, peut croire à l'histoire qui se dessine ; j'y ai cru jusqu'à cette toute fin qui en quelque sorte nous ramène sur terre tout en nous rendant reconnaissant du voyage imaginaire entrepris. La crédibilité narrative, bien que paradoxale, est à mon sens la grande "réussite" de ce poème qui m'a emmené, emporté, dans son histoire et finalement m'a enchanté quand j'ai découvert l'étirement conceptuel installé ; si l'assentiment n'avait pas été total, nul doute que j'aurais pu regretter l'exercice de voltige narrative par trop audacieux ; mais non car l'audace a porté son fruit à une belle maturation…

Ma strophe préférée est la première et j'ai été très sensible à ces deux vers :

"Peter Pan de Siwa sur la houle du vent", une très jolie association imagée.

"Deux plumes à mon front comme un attrape-rêve", là je retiens l'image mais regrette le "comme" toujours un peu lourd en poésie.

Un petit bémol également : j'ai senti que le "guépard" avait une nécessité d'abord pour la rime et ensuite pour la connotation… On sent la proximité des "larmes" de crocodile et de celles du guépard, en tous les cas dans la contenance toute contrainte du vers ; mais le "galop", n'arrive pas non plus à donner une continuité signifiante, pas plus dans le "galop crocodilesque" que je trouve pourtant très amusant dans l'absolu, ici je n'en profite pas pleinement dans l'évocation.

J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre cette tendre aventure enfantine-adulte, où les deux personnages narrateur et auteur semblent jouer à deux, l'un dans son monde en extrapolation, l'autre dans son monde en "intrapolation", cette introspection mémoriel où l'adulte retourne sur ses pas, armé alors de ses nouvelles capacités cognitives qui viennent se nourrir des pouvoirs oniriques de l'enfant.

   Anje   
23/10/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je n'ai jamais mis les pieds à Siwa ni foulé le sable saharien. On parle des souvenirs d'un autre (quand il avait sept ans, des plumes sur le front, çà doit commencer à dater...), on parle de la drève qu'on appelle chez moi le mail. Dans un premier temps, je me sens éloigné, perdu dans le désert. Mais l'origami me retrouve et je m'envole dans l'attrape-rêve. J'ai mal à ces grands yeux d'enfants "percés de part en part", c'est trop barbare (penser à prendre des lunettes de soleil pour les petits l'été prochain) mais je voyage dans ma puérilité, j'ai la bonne place dans cet a-vi-on en papier qui n'est pas le mien. Le pilote m'explique et le nez au hublot j'imagine un paysage qui ne me connaît pas. Merci pour ce décollage depuis le tarmac de l'innocence ! Il y a un parachute dans l'appareil ?

Quant à la forme, il n'est pas un faux-pli à cet origami.

   papipoete   
23/10/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Davide
le type même de l'écriture que j'aurais aimé servir...
On pourrait croire à du grand " n'importe quoi ", mais non un rêve mêlant fantastique, merveilleux et effrayant ; et heureusement l'avion en origami nous ramène sur terre, au creux d'un lit douillet.
NB c'est " mon " interprétation ; j'ai voyagé sans le moindre kilomètre, mais vu tant de paysages en 14 vers !
Ce matin, mon copain d'enfance tué à 17 ans par un chauffard, est venu à travers un imposteur, ressusciter dans mon sommeil, hurlant qu'il n'était pas mort, et me tourmentant ! quel joie de me réveiller !
vos vers trouvent l'image, qui donne envie d'être dans les bras de maman, de papa au sortir d'un gros dodo !
le premier tercet est mon passage préféré de ce poème classique
a/vi/on me surprend, mais vous avez sûrement raison !

   Anonyme   
23/10/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Davide,

C'est le mot " kaléidoscope" qui m'est venu à l'esprit à la première lecture que j'ai faite de ce poème. Peut-être parce qu'il est question d'enfance ( et que je n'ai eu de kaléidoscope que dans mon enfance ), peut-être parce qu'il est question de " perceptions" ( "yeux percés de part en part" expression qui me fait penser aussi à la déesse aux yeux pers donc aux couleurs !!!) dans le poème et sûrement parce qu'un kaléidoscope est un objet en jeux de miroirs qui permet de regarder une multitude d'images souvent colorées et ce grâce à la lumière comme ici où s'offrent pêle-mêle à ma vue : le désert, le ciel étoilé, la lumière (" éblouissement", "soleil du Levant" ) Peter Pan et le Nil !!!

L'étymologie de kaléidoscope dit : regarder de " belles images" , c'est ce que fait l'enfant du poème en percevant le même objet selon des dimensions différentes, c'est ce que je vois ici : un poème-kaléidoscope !
Merci Davide

   Castelmore   
23/10/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Quelles aventures abracadabrantesques !
Siwa est située à au moins cinq cents kilomètres du Nil ... Il est vrai que le souffle de génies peut l’impossible ... surtout pour propulser un simple jet en papier ... ( prononcer djèt :). )
Et comment le crocodile de Crochet vient-il mettre son museau au milieu de ce vol ?
Ah oui les crocodiles géants du Nil me souffle ma cousine Rêveuse, sept ans elle aussi. Quelle science à cet âge, mêlée à tant d’imagination !

Bon j’oublie mes bémols.
Peu importe au fond ces broutilles ...
le souffle est là, celui de l’enfance, du rêve, de l’aventure, et il m’emporte si loin que je suis prêt à tout oublier de mes réflexes d’adulte vis à vis de ce texte ...sauf bien sûr sa forme classique parfaite !
Bravo

   Angieblue   
23/10/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Très belle inspiration qui fait voyager dans le monde merveilleux de l'enfance.
La première strophe est magique. Joli "le tapis volant d'un jour soufflé par les génies".

J'ai également beaucoup aimé la chute avec le papa, le tilleul endormi et l'origami, c'est très émouvant.

Un peu moins emballée par la seconde strophe. Je n'ai pas compris les "étincelles brunies" et je n'ai pas été touchée par les images suivantes: "le galop crocodilesque" et "les larmes de guépard". Enfin, ça ne m'a pas fait rêver...

J'ai préféré l'image du premier tercet avec les plumes au front qui attrapent les rêves. C'est joliment trouvé et ça parle à mon imaginaire.
Par contre, j'aurais préféré "sur la vague du vent" plutôt que "sur la houle du vent".

Je trouve que le classique et le genre merveilleux te vont très bien. Belle maîtrise et bel imaginaire!

   Pouet   
24/10/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Salut,

Quand le Petit prince rencontre Nils Holgersson...


Petites préférences pour:

"Galop crocodilesque et larmes de guépard,"

"Peter Pan de Siwa sur la houle du vent,"

"L’avion dans le ciel est un origami."

J'aime bien aussi l'idée de considérer l'horizon comme un rempart.


Minuscule détail, au troisième vers, il m'a semblé que "Tapis volant DU jour" aurait rendu plus "puissante" l'évocation, mais ce n'est que mon humble avis.
Peut-être aussi que la répétition finale de "avion" aurait pu s'éviter, en jouant sur un terme "onirique" par exemple. Ou pas, encore une fois c'est subjectif tout ça.

Au final, l'imaginaire de l'enfance est ici bien illustré.

   Anonyme   
24/10/2020
 a aimé ce texte 
Bien
L’enfance est un sujet trop sérieux pour le laisser aux seuls romanciers.
On retrouve ici tout son syncrétisme, toute la profusion d’images et de références indispensables à son épanouissement. L’avion, le tapis volant, Peter Pan, le Nil, les dunes, les crocodiles, les guépards, tout ça alimente sans contradiction les fantasmes originaires, les mythes collectifs de l’enfance.

La versification est d’un très bon niveau. La longue phrase du premier quatrain est un bel exemple d’harmonie imitative ; on est bien installé sur le tapis volant pour filer vers l’horizon par-dessus les dunes. J’ai pensé à Abu, le petit voleur de Bagdad, que je regarde de temps en temps avec ma grand-mère.
J’ai été moins inspiré par le second quatrain, sans doute à cause de ces étincelles brunies dont je ne suis pas sûr d’avoir capté toute la substance. Par contre j’aime bien le chassé-croisé « Galop crocodilesque et larmes de guépard », figure de style qui colle bien au monde émerveillé et interchangeable de l’enfance, au même titre que la métathèse (formage-pestacle-inoptiser).

Je suis un peu déçu par la manière qu’emprunte l’auteur pour nous dévoiler et en même temps briser l’imaginaire de l’enfant (L’avion dans le ciel est un origami). L’aveu est gratuit, il réduit le récit à une simple anecdote, sur un ton trop détaché où le verbe être est sans doute le responsable.

Pour finir, je voudrais évoquer en souriant un point de la prosodie :
Les diérèses en ion devraient être proscrites dans les mots de plus de deux syllabes. Correcte dans li-on, géniale dans vi-o-lon (il faut faire entendre l’instrument…), acceptable dans avi-on, mais beurk dans constellati-on. Pour peu que vous ajoutiez démystificati-on pas très loin de la précédente, vous êtes sûr d’avoir le premier prix.
Si j’avais un combat à mener pour dépoussiérer la poésie classique tout en continuant de l’admirer, ce serait bien celui-là. D’autres critiques plus érudits l’ont déjà dit avant moi au cours des derniers siècles. Toujours est-il que si je publie un jour un texte néo-classique avec le mot constellation en synérèse, et qu’un commentateur vient me dire : « Oh c’est ballot, rater le classique pour une distraction de diérèse ! », je crois qu’il entendra siffler le vent du boulet. Laissons les auteurs préférer les asperges aux rutabagas.

Je n’ai pas compris le tiret au début du second tercet ; je n’ai pas pris ça pour un dialogue ni pour un début d’incise. Un vent de révolte, un luxe ostentatoire de ponctuation peut-être ? :)

Du beau travail dans l’ensemble.
Bellini

   Cristale   
24/10/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Cent fois que je lis ce sonnet, parfaitement construit, mais qui ne m'a inspiré aucun commentaire digne de ce nom.
Pourquoi ? Est-ce la distance entre le "je" du narrateur adulte et le "jeu" imaginaire de l'enfant qu'il était ? Ou le mot "origami" en rime finale qui m'a déplue ?

En principe c'est le guépard qui semble galoper et le crocodile qui verse des larmes : des images facétieuses...l'auteur s'amuse en
"Galop crocodilesque et larmes de guépard,"

J'ai une grand tendresse pour les rêveries enfantines alors moi qui n'avais rien à dire j'en ai dit déjà beaucoup.

Techniquement, le schéma des rimes me plaît bien.

Continue de rêver Davide, c'est le seul refuge qui ne nous sera jamais interdit.

Cristale

   Provencao   
25/10/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Merci pour ce vol Davide, où ce fut un réel plaisir et délice que de découvrir ce double statut de votre écriture d'imagination et de fiction , mettant fort bien en relief ce parallèle avec la subjectivité enfantine.

" Des constellations d’étincelles brunies
Pénètrent mes grands yeux percés de part en part ;
Galop crocodilesque et larmes de guépard,
L’éblouissement vainc mes longues insomnies…"

J'en ai aimé cette prise de conscience du réel se déclarant en commencement de l'histoire presque vraie, authentique.

J'ai été pendant quelques instants lectrice amusée, en cette écriture "fantastique ", qui m' entraîne dans ce tourbillon inventé jusqu'à ....." L’avion dans le ciel est un origami."

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Anonyme   
25/10/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément
Pendant ses longues insomnies qui l’incitent à la rêverie, le poète redevient l’oiseau fugueur de son enfance, aux projets incertains ; poursuivant son élan vers des contrées lointaines, qui permettent de lui faire oublier durant quelques instants les tracas et le sérieux de sa vie d’adulte.
Les deux premières strophes que je trouve très belles :

« L’avion virevolte au bord de nulle part,
Effleurant du désert les dunes infinies, »

… je ne sais pourquoi, l’évocation de l’avion et du désert, sans doute, m’ont fait immédiatement penser au Petit prince de St Ex et j’ai même cru voir apparaître un gentil renard qui ne demandait qu’à être apprivoisé pour devenir l’ami de l’enfant triste. Poème dont je ne résiste pas à placer ici ces quelques lignes, parmi tant d’autres, et qui remontent de mon enfance :

« - Qui es-tu ? dit le petit prince. Tu es bien joli…
– Je suis un renard, dit le renard.
– Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste…
– Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé ».

Mais de Petit prince que nenni, car apparaît Peter Pan, traversant le Nil sur un tapis volant, son front emplumé « comme un attrape-rêve », métaphore que je trouve très belle.

Et pas davantage de renard… Les grands yeux émerveillés de l’enfant redevenu, sont percés par les étoiles qui ont poinçonné la nuit ; suggérant non pas un renard, mais un crocodile au galop ou un guépard pleurant à chaudes larmes. Décidément, j’adore ce vers plein de cocasserie :

« Galop crocodilesque et larmes de guépard ».

Encore heureux qu’il existe encore de nos jours, dans un monde qui se délite de plus en plus, des êtres qui savent encore rêver et garder leur âme d’enfant, sans pour autant exclure l’humour, indispensable face à la triste réalité.

Clap ! Clap ! Clap ! au poète/rêveur qui m’a permis, en ce dimanche froid mais ensoleillé, de me réveiller les yeux tout éblouis par cette très belle lecture. Un grand Merci, donc !

   Donaldo75   
25/10/2020
 a aimé ce texte 
Bien
Salut Davide,

J'ai bien aimé ce poème. Il y a de l'imagerie dans ces souvenirs et elle n'est pas alourdie pas une versification trop contrôlée. Ici, la forme ne prend pas le pas sur le fond - et je préfère qu'il en soit ainsi, comme tu t'en doutes suite à un de mes commentaires sur un de tes poèmes - mais lui laisse de l'espace pour s'exprimer, pour donner au lecteur la marge d'imagination - car lui n'a probablement pas vécu cette expérience - propre à la poésie.

Merci pour le partage.

Donaldo

   Anonyme   
26/10/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Il est mignon tout plein, ce Peter Pan de Siwa ! Rien que ce nom me fait rêver.

J'ai bien aimé le voyage en tapis volant au cœur de l'enfance, oasis où les crocodiles galopent et où pleurent les guépards.

La troisième strophe, la plus poétique de toutes, est sans conteste ma préférée. Aaah, les deux plumes aux front en guise d'attrape-rêve...

Merci pour le partage, Davide.


Cat

   Davide   
31/10/2020


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