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Poésie libre
Davide : Et les Mistral gagnant [Sélection GL]
 Publié le 01/08/19  -  22 commentaires  -  1335 caractères  -  492 lectures    Autres textes du même auteur

À l’hôpital.


Et les Mistral gagnant [Sélection GL]



Chaque matin t’apporte
une faim de bêtises
une greffe de riens
quelques rires
aux éclats de noisettes

Sur ta peau qui se morcelle
en bouquets de couperose
Petit Prince
je m’en viens
refleurir ton île
et bâtir avec toi
des châteaux de sable
sans fin

La mer
que tu n’as jamais vue
borde en rêves
tes nuits de solitude

Je sais combien tu aimes
l’odeur des soirs d’avril
la terre qui respire
sous tes pas
la course après le temps
les chatouilles du vent
dans les jardins de roses

Bientôt
tu ne verras
que de si belles choses

Les fêlures
qui mutilent tes sept ans
je les panse
d’un baiser sur le front
de tes batailles

Miettes dérobées
aux heures de nos peines perdues
tes instants de répit
nous les mangeons de caresses

Je t’en prie
ne laissons pas se noyer
nos cœurs
à marée basse

Prenons le soleil par la main
qu’il nous mène
loin de l’ombre des tilleuls
et de nos doutes

Regarde vers le ciel
deux hirondelles
au coin du jour
touches blanches de gaieté
sur le piano de tes sourires
nous écoutent chanter
l’infini
de notre amour


 
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   arigo   
3/7/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
La nostalgie m'a toujours emmené très (trop) loin dans mes lectures et dans l'écriture.
Votre texte me touche particulièrement. J'aime beaucoup ces petites touches de de passé, qui sont finement déposées, ça et là, dans votre poésie. Beaucoup de tendresse également.
Merci pour ce partage.

   FANTIN   
6/7/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un poème plein d'émotion et de délicatesse, servi par des images à la fois simples, justes et évocatrices, au titre qui fait un clin d’œil à la belle chanson de Renaud.
Dans ce texte, la souffrance, la maladie sont là, mais tout ici est courage, affrontement, et don de soi pour les contrer. La mer, les îles, les jardins de roses, oui, la tendresse les fait exister, même dans une chambre d'hôpital. Les derniers mots résument l'impression d'ensemble et délivrent une leçon d'espérance opiniâtre et invincible.
Un beau moment de lecture. Merci.

   Anonyme   
11/7/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

Poème très délicat et pudique.
Lorsque la qualité de l’écriture, des images sont au rendez-vous, je dis bravo.

Entre ces mots doux, un bien terrible avenir se dessine.
J'ai aimé ce discours poétique et gai dans les formules, optimiste et nature-naturel ; belle attitude face à un enfant malade.

J'ai particulièrement aimé :

"quelques rires
aux éclats de noisettes"

"les chatouilles du vent"

"d’un baiser sur le front
de tes batailles"

L'image des hirondelles blanches et si bien trouvée, quand elle vole si vite dans le soleil, le noir disparaît pour ne laisser que l'étincelant de l'oiseau.

Merci de ce partage,
Éclaircie

   Corto   
1/8/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Ce poème qui évoque des instants douloureux semble fait pour consoler et redonner espoir et courage.
Néanmoins on peut penser qu'il est bien bavard pour cet enfant accablé par la maladie. Faut-il ainsi l'envahir de mots et de sentiments certes louables mais difficiles à recevoir quand on est au fond du fond.

On a l'impression que le narrateur veut se rassurer, lui, et tient peu compte de la réceptivité de l'enfant de "sept ans".

D'ailleurs ce poème utilise beaucoup les "je" et le mode impératif:
"je m’en viens refleurir ton île", "Je sais combien tu aimes", "je les panse", "Je t’en prie" etc.
Et encore "Prenons le soleil par la main", "Regarde vers le ciel" etc.

Sur le plan des images on trouve de belles choses, mais on peut s'inquiéter sur le plan relationnel de la place laissée à l'enfant et à ses propres émotions, exprimées ou non en fonction de son état.

Ambivalence difficile !

Merci pour ce partage.

   ours   
1/8/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Davide,

Je suis partagé sur votre poème, non par la forme qui est servie par des images très délicates et poétiques, puis beaucoup de tendresse à l'égard de cet enfant, mais parce que je n'arrive pas à déterminer à qui s'adresse le message finalement, on a parfois l'impression que la narrateur cherche d'abord à se rassurer, c'est cette strophe en particulier qui m'a interpellée

Je t’en prie
ne laissons pas se noyer
nos cœurs
à marée basse

Cela dit, c'est une excellente lecture dont je retiens de très belles métaphores lorsqu'on se bat contre la maladie au quotidien

d’un baiser sur le front
de tes batailles

Au plaisir de vous relire

ED: et si le narrateur adulte se parlait à lui-même comme dans une réminiscence... je revois mon appréciation

   Donaldo75   
1/8/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Davide,

Quand j'ai lu ce poème la première fois, je me suis dit que c'était du vrai libre et que ça faisait plaisir d'en lire. J'aime les jeux sur les mots et les images, le tout dans une tonalité vraiment poétique.

Bravo !

Don

   Vincente   
1/8/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un poème qui nous voit fondre de tendresse au fil des vers. À la fin quand narrateur et enfant chantent "l'infini de notre amour", nous aimons, depuis l'autre coté de l'image, avoir aimé les suivre dans leur proximité superbe où l'adversité contre ce passage difficile dans l'univers hospitalier les réunit au-delà de l'imaginable. La première et belle réussite de ce texte est d'avoir su nous porter avec eux, dans les douleurs et les espérances, de ce moment particulier.

Je n'ai pas trouvé de prime abord de corrélation entre le texte et son titre. On pourrait penser que la fonction d'un titre, c'est de faire "annonce", un préalable donc. Eh bien, j'ai dû me convaincre qu'ici, il faisait plutôt œuvre de "réponse", au sens résonance. Il faut relire les quatre derniers vers de la première strophe :
" une faim de bêtises
une greffe de riens
quelques rires
aux éclats de noisettes
"
Ils sont charmants… mais aussi très évocateurs, ils sont "madeleine de Proust" et "Mistrals gagnants de Renaud". Gageons qu'ils resteront pour l'enfant une résurgence très touchante de ce passage à l'hôpital. (Ma fille de quarante ans m'a appris il y a une semaine, qu'elle venait de craquer devant des nouilles d'une sorte de guimauve sucrée et acidulée que je lui avais offertes au début d'une hospitalisation douloureuse quand elle avait huit ans. En régime diététique actuellement, je l'ai vue débarquer avec un gros sachet de ces sucreries, non pour ses trois jeunes enfants, mais pour elle-même…((: et elles ; partage où elle ne manqua pas de narrer l'anecdote. Je suis tombé des nues !).

Mes deux strophes préférées, la première, et surtout la sixième :
" Les fêlures
qui mutilent tes sept ans
je les panse
d’un baiser sur le front
de tes batailles
"
L'enjambement après "front" a failli me faire tiquer, car le dernier vers est en déséquilibre, sa fin "tombe" un peu trop brutale. Mais il s'agit d'une bataille, l'inconfort y est inévitable. Alors, l'association magique entre le "baiser sur le front et les batailles" prend toute sa force et sa grâce. D'ailleurs, ce ne serait pas mieux "de ta bataille", un singulier pour souligner l'ampleur de l'entité adverse ?

Et puis ces quelques vers comme autant de réjouissance d'écriture :
" les chatouilles du vent
dans les jardins de roses"

"tes instants de répit
nous les mangeons de caresses"

"touches blanches de gaieté
sur le piano de tes sourires
nous écoutent chanter
l’infini
de notre amour
"

D'une façon général, j'ai trouvé le "découpage" des vers tout à fait judicieux.

Quelques bémols malgré tout :
Requérir le "Petit Prince" et le "cœur à marée basse", bien que très appropriés, est convenu ; c'est un peu dommage vu la richesse singulière de l'expression.
Et puis ce passage : " Je sais combien tu aimes / l’odeur des soirs d’avril / la terre qui respire / sous tes pas /la course après le temps". Alors que dans l'ensemble du développement le narrateur, adulte, parle au nom du couple père/enfant, de façon très crédible, dans ces vers, le regard de l'adulte s'exprime du haut de sa conscience d'adulte. Il ne produit pas la fusion de la parole où l'adulte parle depuis les mots implicites de l'enfant. Pour être peut-être plus clair, je pourrais dire que le champ lexical, ou plutôt cognitif, n'est pas celui que véhiculerait un esprit gamin. Dans " l’odeur des soirs d’avril / la terre qui respire / sous tes pas / la course après le temps", l'adulte a extrapolé ces mots depuis sa prise de recul, ce que n'aurait pas fait l'enfant.
J'ai tiqué un peu sur l'hirondelle blanche ??, mais à contre-jour dans la lumière avec un bel esprit poète plein d'emportement, ...pourquoi pas !!

L'auteur propose ici son premier libre sur Oniris. J'ai trouvé qu'il avait su profiter de son potentiel de "débordance" formelle, une sorte d'imprévisibilité rhétorique qui sied tout à fait à celui, peu cadré, de l'émotionnel enfantin. Un bien beau poème en tous les cas.

   Anonyme   
1/8/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est toujopurs émouvant et attristant de voir un enfant sur un lit d'hôpital, victime de la maladie ; de surcroît lorsqu'il s'agit du sien.

Ici pas de pathos ni plaintes, mais une envie forte de vaincre le sort et retrouver les belles choses de la vie.

De belles images qui font vivre cet espoir de renouveau, plus particulièrement pour le narrateur.
" je m’en viens
refleurir ton île
et bâtir avec toi
des châteaux de sable
sans fin "

Un poésie tout en finesse.

   josy   
1/8/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
un poème des plus naifs et plus beau que j ai lu jusqu ici
un reflet d amour avec des mots simples et pleins de tendresse
j ai adoré
cela a coulé sur mon coeur comme un ruisseau sur une pierre
comme une jolie branche de mimosa
merci _________________

   Lulu   
1/8/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Davide,

J'ai bien aimé ce texte qui dénote beaucoup de choses et dit l'essentiel en même temps, jusqu'à ces mots qui ferment le poème pour mieux l'ouvrir : "l'infini / de notre amour"...

Je me rends compte, toutefois, et ne sais s'il s'agit de ce poème en particulier, ou des poèmes en vers courts en général, mais je me rends compte que je me sens, quelque part, comme étriquée, dans un texte d'une relative longueur et qui comprend des vers courts. C'est comme si, au vu du contenu, j'avais ressenti un besoin d'extérioriser de façon plus libre encore, et de façon plus ample, avec des vers plus larges, donc, ou à tout le moins, par moment, dans ma lecture.

Mais j'ai aimé les jeux de mots comme cette "greffe de riens" qui signifie tant de choses et en évoque tout autant.

Les images sont simples et belles, et cela me plaît beaucoup.

Le titre est un beau clin d'œil à l'espoir, à la beauté, à l'amour.

Tous mes encouragements.

   hersen   
1/8/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
"bientôt tu ne verras que de si belles choses"

Ce poème est excellent car il est en même temps glaçant et chaleureux, de la chaleur donnée à cet enfant.
Tu réussis ici, par ce biais, à éliminer un pathos prégnant, même s'il est bien là, sous-jacent.

Il y a un vocabulaire médical dans les deux premières strophes qui ne laissent aucun doute, mais ensuite vient un vocabulaire plus enfantin (chatouilles, châteaux de sable etc) et s'installe cette relation à deux, si forte parce que si menacée.

J'ai aimé le rythme du poème, des vers courts, quelque chose de chantant et sautillant.
Comme si c'était l'ultime image à laisser à cet enfant, un enthousiasme pour chaque instant de la vie, même si on sait qu'il y a une fin.

Merci beaucoup pour cette lecture.

   senglar   
2/8/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Davide,


Un thème très délicat abordé avec... beaucoup de délicatesse... de justesse, de pudeur. Cet enfant-là, me semble-t-il, meurt du haut de ses sept ans. Et ses parents lui apportent du rêve comme ultime bagage pour l'accompagner dans son ultime voyage. toute la tendresse du monde, légère comme un duo d'hirondelles.

Alors on se prend à rêver.

Les hirondelles renaissent dans d'autres pays au bout de leur migration... et si ce petit malade-là quittait un jour l'hôpital pour retrouver le vent, ses fleurs, sa nature, sa maison.

S'agit-il d'un enfant de la nuit ?
Quelque chose à voir avec la chanson de Renaud ? Une enfance volée ?...

Chapeau l'Enfant !

Edition : je viens de lire le com. de Lulu, en effet je m'étais demandé moi-aussi si la "greffe de riens" pouvait évoquer de façon détournée la greffe de reins. Si j'ai bien compris ce qu'elle a voulu dire.


Senglar

   STEPHANIE90   
1/8/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Bonjour Davide,

une poésie qui touche au cœur avec ta délicatesse et de biens jolis images : une faim de bêtises, quelques rires aux éclats de noisettes, bâtir avec toi des châteaux de sable, l’odeur des soirs d’avril, la terre qui respire sous tes pas, la course après le temps, les chatouilles du vent dans les jardins de roses, un baiser sur le front de tes batailles...
D'autres images pour dévoiler des vérités médicales par petite touche comme si tu n'osais pas. Cela touche forcément les âmes sensibles, dont je fais partie.
Dans les derniers vers : l'injonction positive "Regarde vers le ciel vers deux hirondelles "au coin du jour" touche blanche de gaieté sur le piano de tes sourires nous écoutent chanter l'infini de notre amour".

C'est juste magnifique et si joliment dit, alors un grand merci pour le partage,
Stéphanie

   papipoete   
1/8/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
bonsoir Davide
Un sujet de versification qui revient régulièrement, mais produit toujours le même effet, s'agissant de la souffrance de son enfant, tapi au fond d'un lit d'hôpital. Il peut être écrit par Maman, un frère ou une soeur, mais là c'est Papa qui donnerait tout pour prendre la douleur du petit ! Et des paroles d'amour d'une infinie tendresse, viennent se poser telles caresses sur le coeur et le corps du bambin.
" quelques rires aux éclats de noisette " et la 3e strophe où la " mer inconnue vient border ces nuits de solitude " et la suite qui m'émeut ( elle ferait pleurer mamie... )
NB comme cet enfant est aimé ! combien ses plaies saignent au sein de ce père ! comme il va jouer et profiter, lorsque le mal enfin l'aura quitté ! Un poème où la liberté des vers fait des merveilles, et nous rapproche du lit, où assis nous lisions une histoire jusqu'à ce que les paupières ravies, se ferment pour un gros dodo...

   Pouet   
2/8/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bjr,

Ce n'est pas "à m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi" mais "à m'asseoir sur ton lit toute la vie s'il le faut..."

Bien sûr, beaucoup d'émotions dans ce texte.

J'ai vraiment beaucoup beaucoup aimé la première strophe. C'est très bien tourné, très évocateur, très subtil.

On peut supposer, mais peut-être fais-je erreur- que cet enfant est en attente d'une greffe, une greffe de reins qui tarde à venir si on en croit le troisième vers et sa presque homophonie.

Quoi qu'il en soit, c'est vraiment très beau, tendre, émouvant.

Si je devais retenir un passage, mais il y en a beaucoup, je pense que j'aimerais conserver pour l'inextricable lien père/fils:

"Je t’en prie
ne laissons pas se noyer
nos cœurs
à marée basse"

Alors bien évidemment que le ton est un peu "sucré" parfois (comme un mistral gagnant), que l'émotion peut parfois nous porter à la lisière du rose bonbon, mais qu'importe -ou tant mieux- ça sonne vrai, ça sonne fort. C'est tout plein d'amour et d'espoir et les larmes du lecteur-papa que je suis ne sont pas si loin.

   Cristale   
2/8/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
Et pourquoi ce superbe poème n'est-il couronné d'aucune petite plume ? Sans doute une panne du distributeur...
Quoi qu'il en soit, je viens avec un gros bouquet de mes plumes à moi pour l'offrir à ce papa qui pourra faire des chatouilles au petit bonhomme dont j'aimerais entendre "le rire aux éclats de noisette".

Je ne saurais évoquer l'aspect technique du poème en vers libres vu que cela m'échappe. Mais je peux essayer, par exemple, d'évoquer l'aspect syncopé du retour à la ligne qui me semble mal adapté à cet endroit de la narration :
"Petit Prince
je m’en viens
refleurir ton île
et bâtir avec toi
des châteaux de sable
sans fin"

Pourquoi pas comme ceci ? :

Petit Prince
je m’en viens refleurir ton île
et bâtir avec toi
des châteaux de sable
sans fin

Mais je ne suis aucunement spécialisée en la matière, je ne puis donc qu'observer et parfois interroger les auteurs.

Un très joli poème que deux hirondelles ce matin ont déposé sur le bord de ma fenêtre et qui sont reparties avec le gros bouquet de plumes noué d'un ruban d'arc-en-ciel.

Cristale

   natile   
2/8/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↓
j ai un peu de mal à comprendre à qui s'adresse ces mots . à un vieil homme qui se meurt , à l'enfant qui n'est plus ? les images sont plutôt jolies et la construction agréable à lire. mais cela reste un peu confus

   taha   
2/8/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonsoir Davide,
Ce texte...je lis, je trébuche, je relis, je ne trouve pas la cadence, ce rythme précieux et rare, celui du vers libre, fait défaut. Je me dis, je décroche, je passe la main.
Quelque chose me retient, je reprends je sais maintenant... c’est l’enfant, l’émotion est si forte, la désespérance lancinante, le sentiment d’impuissance qui balise nos pas, atteint son ultime degré, quand il s’agit de la souffrance de l’enfant et la peine que je lis me fait baisser le front.
Non il n’y a pas de rythme, il est syncopé c’est la cadence du souffle coupé, du serrement de gorge.
Ce texte est poésie et tant pis pour le rythme, la claudication est une essence chorégraphique lorsque l’on écrit avec l’encre de la douleur. Quant à moi ce soir… je suis Davide.

   fried   
4/8/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
une Greffe de rien passerait inaperçue si il n'était "indiqué à l'hopital".
des phrases de douceur pour accompagner cet enfant,
il ne doit pas être facile de le réconforter à sept ans, il doit ressentir une certaine injustice. Le sujet est lourd et émouvant et Davide vous avez su rester tout en légèreté et finir positivement sur une belle touche d'espoir.

   Davide   
4/8/2019

   wancyrs   
4/8/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Davide,

Grand corps Malade dit dans : "L'heure des poètes" : Parce que Brassens c'est du pain chaud sur lequel tu mets du miel... j'ai envie de dire que j'ai mis du miel sur ce petit pain chaud que tu nous offres. Une vraie claque de tendresse, les mots coulant comme un ru qui chantonne à travers les petites roches. Le chant en somme, loin d'être plein de pathos comme la situation l'aurait voulue, est plein d'espoir, d'espérance, et d'acceptation, ingrédients nécessaire à une guérison, sinon nécessaire au départ du monde sans la moindre aigreur. Merci pour cette leçon d'amour et de stoïcisme.
J'aimerais te partager cette chanson que j'écoute avec ma fille, et qui est notre "Chanson" :
https://www.youtube.com/watch?v=D1H7uyWL4bU

Merci encore pour le partage !

Wan

   in-flight   
6/4/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un enfant malade, un être aimant à ses cotés. Et de l'espoir qui les encercle.

Mention speciale pour:

Les fêlures
qui mutilent tes sept ans
je les panse
d’un baiser sur le front
de tes batailles


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