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Luz
6/8/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
J'ai bien aimé l'ensemble, et surtout certains passages comme : "ma langue n’est pas morte elle voit les orchidées sauvages et les ciels bleus de migreplume" ou" un flamant passerose". "l’eau tonne quelquefois" fait un peu bizarre : on dirait un jeu de mots... (mais ce n'est peut-être pas l'intention.) Merci. Luz |
Melorane
7/8/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour,
un très beau texte aux images poétiques. J'ai une préférence pour ce passage: "je pleure sentiments des orages du cœur en orages d’été l’eau tonne quelquefois" , mais le reste du poème est également réussi. C'est de la poésie comme je l'aime, simple, douce, mais pleine d'émotions. Bravo. En E.L. |
Anonyme
7/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai beaucoup aimé ce poème que je trouve doux avec des mots choisis.
Ces visions sont enchanteresse avec des trouvailles comme le " flamant passerose" et les "ciels bleus de migreplume" ( même si je ne sais pas ce que c'est, j'en aime les sonorités ) Parler avec les yeux.. l'idée est originale et très bien mise en poésie. Merci du partage |
Corto
23/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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En lisant ce poème je me suis senti comme l'auteur "Sur le chemin de la sagesse et de l'introspection."
Ne plus vouloir dire, alors parler avec les yeux: très belle image, confortée par la suite. "des orages du cœur en orages d’été" ou "ma langue n’est pas morte elle voit": ces formulations sont raffinées et imagées. J'ai pris plaisir à accompagner l'auteur sur ce beau chemin si bien commencé avec ce titre choisi. Grand bravo. |
Anonyme
23/8/2020
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Davide, bonjour
Ici, tout flotte en dehors du temps. Dans un décor d’estampes délicatement posés et baignées dans la mousse orchestrale du poète, le monde perd de son poids et de sa réalité: le bonheur parfait, en somme, dans l’anéantissement de la parole, l’extase du vide, tout ce qui emprunte aux ferveurs bouddhiques. Alors, laissons-nous envahir par ces splendeurs calmes, « insignes paysages », loin de toute cacophonie inutile que sont les mots : "je pleure sentiments un vert nacré de souvenirs les orchidées sauvages et les ciels bleus de migreplume un flamant passerose…. » Sublime… tout simplement. Merci pour ce coup de force figuratif d’une rare intensité. dream |
papipoete
23/8/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour Davide
j'ai plein de choses à dire, mais ma voix ne veut plus ; alors ce sont mes yeux qui parlent, et ma langue qui voit... NB langage universel que celui du silence, quand les mots sortent du regard, et s'en vont jusqu'à celui, celle à qui lui sont dédiés. Comme une entrée à Senanque, sous le regard des orants, et un doux parfum de lavande embaume ce monologue, " sur la voie du silence " Quand le vers libre enrubanne la poésie d'un tendre bolduc... |
Robot
23/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime beaucoup cette idée que les yeux seraient l'expression de la pensée. Si la parole "orale" peut mentir, le regard (ajouté au sourire) n'est-il pas un révélateur des sentiments profonds que l'on veut transmettre.
J'ai apprécié les métaphores qui parsèment ce poème. "je parle avec les yeux fenêtres à claire-voie" "je pleure sentiments" |
Vincente
23/8/2020
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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"aujourd'hui
je parle à pas feutrés sur la voie du silence" Cette strophe conclusive répond à celle introductive, "ma voix ne veut plus dire". Enveloppant ainsi l'évocation de ce qui constitue alors pour le narrateur sa "Langue de taire", cette étroite bande de terre d'où son âme poétique va exprimer le "dire" avec les yeux. Voir et apprécier, dissoner et digresser à n'en plus finir pour découvrir, s'interroger ou investir. De fait décider d'être sans voix devant ce qui dépasse l'entendement – à quoi bon parler quand les mots sont de facto dépassés par ce qu'ils saisissent et tentent de réduire à des phrases, phases limitées et limitantes – Comment se soustraire à leur incompétence quand l'espoir se vit dans ce "beau dessein Que de fleurir en terres inconnues" ? "ma langue est sans frontières en âge d'horizons" Entendons ces humbles mots avouant leur difficulté à engendrer au-delà de leurs "horizons". La voix sans son de ce poème me parle profondément dans sa tentative de s'ouvrir par ses "pas feutrés / sur la voie du silence". J'ai beaucoup aimé cet essai de créer d'autres voies de communication, d'autres systèmes de signifiance, ainsi ces formules qui s'échappent du contexte les prédestinant ; par exemple dans ces vers : "je pleure sentiments" " ma langue n’est pas morte elle voit les orchidées sauvages et les ciels bleus de migreplume " "un flamant passerose" Il me faut dire que le titre me laisse une petite gêne pour son jeu de mot et sa diction un peu forcés, s'agissant de prononcer "taire" pour "terre". J'en suis gêné d'autant plus que je le trouve très ajusté, très signifiant dans ce qu'il véhicule et parce qu'il sied tout à fait au propos. Bon c'est un détail, mais placé tellement en amont de la proposition, il ne l'aide pas forcément ; ainsi je me demande si un titre plus sobre, plus neutre, moins chargé n'aurait pas mieux servi l'évocation de ce qui s'exprime ensuite. En fait, je trouverais qu'il en dit trop pour chapeauter un texte sur la difficulté de dire, il serait presque contreproductif, il en est un peu entêtant si je puis dire… Mais le poème réussit à "prouver" avec un certain brio et une réelle ouverture d'esprit, une sagesse, que la problématique investie n'est pas qu'une affaire de "jeux de mots", il offre un réel plaisir de lecture. |
Angieblue
23/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Hello,
C'est vraiment bien tourné et bien imagé. On imagine ce regard vert mystérieux et transparent où se reflète tout un ciel. Vraiment jolie la métaphore filée avec les nuages, les orages d'été, l'eau qui "tonne" quelquefois...dans ce regard qui s'exprime en image puisque la parole s'est tue. J'adore l'idée que la parole ait migré dans l'ailleurs de la poésie qui se nomme "migreplume", et où elle "dessine un flamant passerose". C'est très visuel ce néologisme qui mêle le mouvement et la couleur. Belle illustration du verbe poétique. Très bon aussi: "fenêtres à claire-voie". "Ma langue est poésie" Là tout est dit. La langue se fait créatrice d'un univers, elle voyage sur des "terres inconnues". Un poème très minutieux avec une réflexion profonde sur ce qu'est la poésie. Par contre, la chute aurait pu être plus forte. "je parle à pas feutrés sur la voie du silence" Ce passage, ci-dessous, est également plus banal et plus convenu: "beau dessein que de fleurir en terres inconnues"" C'est moins puissant et évocateur que ce qui est signifié dans la première partie du poème... J'aurais presque aimé que le poème se termine sur le vers qui dit: "ma langue est poésie". Tout ce qui vient après est moins bon poétiquement, moins fulgurant et moins original...Ou bien il aurait fallu trouver quelque chose de plus percutant pour la fin... |
Anonyme
23/8/2020
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Bonjour Davide,
Le ton général de ce poème ne peut qu'emporter les suffrages et cependant il ne m'émeut guère. Le tout me semble empreint de fausse modestie et le ton ne s'élève guère au-delà d'une certaine mièvrerie et des conventions du genre. Je le regrette d'autant plus qu'en cette catégorie libre vous auriez pu vous élever très au-dessus de ce convenu pour forcer la langue et nous proposer quelque chose d'étonnant et pourtant ce n'est pas le cas dans cette fausse prétérition qui affecte de ne rien dire en parlant beaucoup. Je ne mets pas d'appréciation qui serait vraiment très négative pour ne pas gâcher l'ambiance générale mais dire que je n'aime pas est une litote ! Merci de ce partage. |
Donaldo75
23/8/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour Davide,
Je ne suis pas fan des formules artificielles empaquetées dans la poésie libre ; je trouve que c’est une manière facile de placer une tonalité là où des phrases plus complètes pouvaient obtenir le même effet, en plus naturel. Je suis donc mitigé par ma lecture car il y a de beaux sursauts mais ils restent quantiques. Une autre fois. Donaldo |
Anonyme
23/8/2020
a aimé ce texte
Pas
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J’ai failli ne pas dépasser le titre. L’âme du poème se délite au fur et à mesure qu’on avance.
« des orages du cœur en orages d’été L’eau tonne quelquefois » Ici on accumule l’afféterie. En plus d’une métaphore assez puérile (l’eau tonne pour parler des pleurs et les comparer aux orages d’été) on y ajoute par-dessus le jeu de mots l’eau tonne/l’automne… Pour en finir avec les jeux de mots, le seul que je trouve acceptable est le dernier (la voie du silence/la voix du silence), parce que là le double sens s’enrichit d’un oxymore (la voix du silence). Le texte semble préfabriqué, avec des mots comme migreplume ou passerose. On dirait une sorte de bouts rimés avec le panier du jour comportant ces deux mots à placer. Je ne connaissais pas migreplume, dont une recherche rapide m’a entrainé vers le jeu Donjons et dragons !! J’avoue que là j’ai décroché, préférant relire une page de Tolkien et de son Mordor. L’idée que le langage trouve d’autres horizons me paraît cohérente, mais Donjons et Dragons ne me semble pas la meilleure voie. Les jours de la semaine s’appellent quand même Lunedi, Maredi, Terdredi, etc… Le flamant passerose est aussi du dernier too much, le comparant et le comparé ayant beaucoup de mal à dépasser la simple relation de la couleur, quand on sait que l’atterrissage d’un convoi de flamants roses n’a pas toujours ni la grâce ni l’élégance d’un bouquet de passeroses. Dans ces exemples la poésie privilégie l’originalité d’un mot ou son agréable sonorité à l’idée. Le reste est surfait voire grandiloquent pour dire assez peu. « Je pleure sentiments » : J’espère qu’il ne s’agit pas d’une entité grammaticale indépendante mais que les sentiments sont reliés au vers qui suit (sentiments des orages du cœur…) ce qui ne me convainc pas non plus. Ce n’est pas le seul exemple. Bref, je crois que ce n’est pas la poésie que j’aime. Bellini |
Gouelan
24/8/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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Langage du cœur qui fleurit et ombre.
Sans alphabet, intemporel, les images rayonnement, ruissellent, tonent, s'évaporent. Langage transparent, flottant. Léger comme un nuage, comme un passage sur terre. Juste une trace dans le sable ou dans le ciel. Comme un fantôme la pensée erre, traverse les sons les pays sages. Elle écoute pour bruire le silence. Le titre est extraordinaire. Merci pour le partage. |
Davide
24/8/2020
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Remerciements & explications :
http://www.oniris.be/forum/langue-de-taire-retours-t28435s0.html#forumpost392616 |
pieralun
26/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je commente peu de poèmes qui ne sont pas écrits en vers classiques.
Mais j’ai trouvé beaucoup de douceur dans ce texte. J’ai imaginé un âge où la parole n’a plus d’intérêt pour l’auteur, où le regard sur les choses et les souvenirs suffisent à nourrir l’esprit. J’ai particulièrement aimé « des orages du cœur en orages d’été », « les orchidées sauvages et..... migreplume ainsi que les 3 derniers petits vers. |
Cristale
26/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'entre à mots feutrés dans cette bulle de silence. Chaque lettre me semble un fracas au risque de briser le son absolu malgré toute l'agitation environnante.
Un poème comme une brume d'âme en méditation. Moi itou je commente peu la poésie libre, faute d'en connaître les arcanes, mais celle-ci a été écrite d'un seul jet alors je suis encore plus perplexe. Oui, des touches délicates de pensées épurées qui me touchent. "Je pleure sentiments" Merci Davide. Cristale |
LeMat
27/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je suis un peu déçu, cela finissait bien. : )
En fait, votre texte n'est qu'un brouillon, qu'une coquille d'huitre, vous amenant par un travail d'écriture automatique (peut-être) à nous sortir une perle ; les deux derniers vers. C'est à ce moment là qu'il fallait utiliser votre esprit pour construire intelligemment un poème à partir de là. Ou peut-être que ces deux vers ont-ils surgit en premier et vous n'avez pas pu faire mieux. Cela m'arrive parfois aussi. Il y a ce moment poétique délivré comme une grâce. Il est fugace, et parfois on ne sait pas où l'intéger dans le texte, ou construire un texte inspiré par cette grâce. Cet instant poétique ne prend qu'un mot, il ne prend qu'un vers. Pour ces deux vers, je ne regrette pas d'être passé vous lire. Il faut passer la coquille d'huitre. Pour ce qui est du titre, pourquoi en chercher un intellectuellement alors que le texte vous est venu comme par magie ? Mon appréciation est en partie pour ces deux vers, quand ils sont lus, le reste n'a plus d'importance. Merci pour ce partage, Davide ! Et à bientôt ! La grâce est avec vous. ; ) |
Lariviere
30/8/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
J'ai bien aimé cette poésie tout en légèreté et en retenu ; il n'y a pas d'excès de lyrisme inutile, ni sur le rythme, ni sur la construction, ni sur les images j'ai bien aimé également le thème, sur le fond et ce rapport entre langue personnelle et langage, regard parlant et silence d'une langue avançant à pas feutré ; j'ai trouvé le tout assez évocateur et bien mené, il y a une maîtrise sur le ton et le propos notamment, malgré quelques hermétisme comme ce "vert nacré de souvenirs où s'évaporent les nuages", l'image étant assez belle au demeurant... Merci pour ce moment de lecture et bonne continuation |