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Anonyme
7/6/2021
a aimé ce texte
Bien
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Je salue la présentation très sophistiquée du poème ! Cela dit, j'ai le sentiment qu'elle est trop colorée, trop contrastée, pour le propos que je perçois en demi-teinte : l'être aimé est absent (absence peut-être prévue dans la vie du couple, peut-être prémice de séparation ou séparation accomplie, même si je ne perçois guère de chagrin écrasant à surmonter), le café au lait avec beignet sont heureusement là pour attaquer la journée.
Un texte sympathique à lire au réveil, justement, peut-être des couleurs plus pastels pour les caractères, ou un fond grisaillou au lieu de noir, lui auraient-ils mieux convenu ? Une recherche intéressante en tout cas. |
Cristale
8/6/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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C'est la première fois que je vois une telle présentation de texte en espace lecture.
Point de vue poésie, oui, pourquoi pas, mais rire, non, je n'ai pas été sensible à l'aspect humoristique. Je note surtout la beauté de la présentation. |
Donaldo75
10/6/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Originale, cette proposition de mise en page, elle a tout de suite captivé mes neurones et donné à mon esprit l’envie d’en savoir plus, de m’attarder sur ce poème. Et je ne suis pas mécontent de ce choix car le texte est léger, surréaliste, bien dans le thème de ce concours et surtout dans la veine de ce que j’aime vraiment en poésie libre.
Bravo ! |
Gemini
10/7/2021
a aimé ce texte
Bien ↓
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Plus gourmand qu'amusant malgré quelques jeux de mots et images poétiques plaisantes.
La présentation apporte un plus indéniable. Un Arlequin de l'infra-rouge à l'ultra-violet ? Dans le final, la transition entre la dégustation (délectation ?) et l'éclat de rire me parait abrupte. |
Corto
11/7/2021
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Il semble que la bouche du narrateur soit surtout accaparée par tout ce qui se mange...
Trop occupée sans doute pour mettre en valeur un rire, sauf à la chute qui semble servir de rattrapage. La présentation colorée m'apparait comme un artifice. Il y avait pourtant une piste à explorer entre "cicatrisent ton absence" et "éclot un rire aux éclats d’Arlequin". Je trouve un peu triste ce résultat. |
Eskisse
10/7/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Une scène matinale plutôt douillette grâce à tout ce sucre qui déborde même du lit avec ces "chaussons vert pomme" et ce " je me lève en douceurs" ( au pluriel comme si des sucreries jonchaient le sol de la chambre ). Ce qui fait la singularité de ce poème, c'est donc pour moi la superposition du monde de la nourriture sucrée sur celui du quotidien comme " croquant le jour" ou " friand d'amour" ou les chaussons vert pomme cousins du chausson aux pommes. Les alliances concret-abstrait aussi. La paronomase "éclat / éclot" vient mettre en valeur le rire du solitaire. Un texte où rien n'est laissé au hasard, me semble-t-il.
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papipoete
10/7/2021
a aimé ce texte
Bien
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bonjour
je lis ce jour ce poème, comme servi à la table du petit-déjeuner ! Entre-t-il dans le cadre du " rire à profusion " ? je ne crois pas, et songe plutôt que c'est une carte de bienvenue, à celle qui manque à l'appel ( une absence non pas un départ ) et je la mettrais à l'honneur dans un cadre de tendresse, où l'on sourit gentiment... Présentation on ne peut faire plus originale, et sofistiquée ! je noterai sur le contenant, plutôt que sur le contenu ! |
BlaseSaintLuc
10/7/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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une absence , surement, mais on ne la sent pas trop, le sucre sans doute adouci le présent ,belle présentation ,originalité du texte , j'aime beaucoup cet éclat d'arlequin , il à sans doute la couleur arc en ciel.
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Myo
12/7/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un menu que je trouve très original autant dans sa présentation que dans ses nombreux jeux de mots.
Un éclat de rire pour couronner le tout et choisir de continuer à cultiver une attitude positive malgré l'absence. Bravo! |
jfmoods
13/7/2021
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Sur le crêpe du deuil amoureux, le glissement du texte de la droite vers la gauche met en exergue la charge symbolique du passé tandis que l'inversion du spectre des couleurs préfigure une recomposition, la refondation du monde intérieur.
La première partie du poème (vers 1 à 6) met en place un cadre intime ("au pied du lit"), chaleureux ("soleil"), enveloppant ("chaussons", "je me lève en douceurs"), et - avant même l'entame du petit-déjeuner - comblant, nourrissant ("sucre", "rayons melliflues", "vert pomme"). Configuration toute nouvelle où le champ de ruines de la désertion amoureuse ("ton absence") est laissé à l'arrière-plan. La guérison, déjà, s'annonce ("cicatrisent"). La seconde partie (vers 7 à 10) prépare la consommation du repas. La faim (onomatopée : "mmm") s'appuie sur des sens réinvestis (vue : "ces nuages de lait", vue et ouïe : "la cuillère glougloute") qui ouvrent grandement l'appétit (personnification comique avec jeu de mots suggérant la gloutonnerie : "mon beignet s'en mord les doigts"). Dans la troisième partie du poème (vers 11 et 12), le regard s'élargit au monde ("Sur le trottoir"). Au sens propre, si le "café passe crème", c'est que l'amertume première s'est transformée en douceur lactée. Au sens figuré, l'expression très contemporaine "passer crème" laisse entendre que le moral est retrouvé, que cette même amertume a été digérée. La quatrième et dernière partie du poème (vers 13 à 18) met en place le processus de consommation du repas. On est à présent en situation de prendre son temps (complément de manière pour le moins original : "je mange à pas menus"), de profiter de la vie, d'entamer un carpe diem ("croquant le jour"). À l'appétit premier s'ajoute le voeu, nouveau, d'un autre comblement ("friand d’amour"). Le glissement assonantique ("éclot" / "éclats") avalise la cassure entre le moi d'hier et celui d'aujourd'hui. Le rire, salvateur, redéfinit la relation au monde, accrédite un réenchantement. Finie l'austère réclusion du coeur ! "Le goût de vivre" est revenu ! Si, comme l'affirme Robert Sabatier, "le rire sucre les larmes", c'est parce qu'il possède une vertu cathartique : il nous purge, nous libère de nos passions tristes. "Le rire, la moquerie, la dérision sont des entreprises de purification, de déblaiement, ils préparent des salubrités futures." ("La nuit sera calme", Romain Gary). Merci pour ce partage ! |
Lariviere
15/7/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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"entre mes lèvres
éclot un rire aux éclats d’Arlequin" J'ai bien aimé ce poème. J'aime beaucoup ces trois vers de fin. J'aime aussi beaucoup l'entame... Pour la présentation originale, j'y vois comme une chromatographie des émotions... Un mélange sucré salé très appréciable. Merci pour la lecture et bonne chance pour le concours ! |
Provencao
16/7/2021
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Merci pour ce manque, cette absence, ces éclats d'Arlequin avec cet amour café passe crème n'étant pas l'unique composante de la gourmandise croquant le jour...j'en ai aimé cette affinité presque artistique liée au sentiment...
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Luz
25/7/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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C'est un poème original : sa présentation, mais aussi son contenu.
J'aime beaucoup : "ses rayons melliflues cicatrisent ton absence" et tous les jeux de mots ainsi que le titre. Bravo. |
Anonyme
16/8/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Davide.
J'applaudis à tout va ce poème. Poème décalé de plusieurs manières. D'abord, la présentation. Originale, inventive, elle invite le sourire aux lèvres. C'est coloré comme j'aime, mouvant, subtilement dégradé... Quand on connaît la difficulté d'une mise en page qui sorte un tant soit peu de l'ordinaire sur Oniris, je ne peux qu'applaudir aussi le savoir-faire technique (Dis, tu m'apprendras ? ;) Puis vient le goût, dans son sens primal, celui du sel de la vie, et tout le jeu des mots qui vont s'enchaîner autour d'un petit matin symbolique, sucré renaissance. Ayant cherché vainement la concordance avec le rire à profusion, j'ai lu et relu pour le simple plaisir de jongler avec cette façon tellement inspirée de se réveiller d'une absence. Pour survivre et continuer à vivre, tout simplement. Je me suis laissée happer par la joyeuseté qui émane de ce petit nuage de crème aigre-douce voulant flotter à tout prix sur le bon côté des choses. Par contraste avec autant de douceurs (au pluriel, s'il vous plaît !), le côté surréaliste appuie mine de rien sur l'intensité du drame latent. C'est peut-être cela, le propre du rire... (je crois que c'est jfmoods qui parle de catharsis dans son commentaire ?) Merci à toi, Poète, et merci à tes muses. Elles ont le subtil parfum de la brioche gourmande et dorée à peine sortie du four qui embaume la cuisine le matin, mêlé à un je-ne-sais-quoi de tristesse (?) en toile de fond. Cat |