|
|
Anonyme
8/11/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Bonjour
Le cercle de famille Applaudit à grands cris. De belles choses enfantines dans ce poème et d'autres que j'apprécie moyennement, les trouvant sorties du contexte poétique. Un beau premier vers et les 6 qui suivent. J'aime moins le sucré de la compote jusqu'à orteils que je trouve beaucoup trop terre à terre à coté du reste. Mais ce qui suit jusqu'au final est en revanche très poétique. |
papipoete
8/11/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
|
bonjour Davide
enfin te voilà petit d'homme, et je te contemple, pourrais les yeux fermés te dessiner, jusqu'au plus détail tant tout en toi me ravit ! Tous mes sens en éveil à mon coeur font bang-bang, et je songe à mes parents qui me découvraient, quand tout petit enfant comme toi j'étais... NB l'auteur ou teure déborde de bonheur, face à cette bouille qui sourit, qui réagit au moindre friselis, qui fait chavirer maman ou papa, et avec les deux parents à l'onde paisible, je me noie comme il y a... quelques années ! la 4e petite strophe est si appropriée, pour décrire ce moment " bambinesque " et la dernière nous met des papillons dans la tête... comme trente six chandelles... |
Anonyme
9/11/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Bonjour Davide,
Beaucoup d'amour et de tendresse dans ce poème. Avec des paragraphes qui m'enchantent plus ou moins, j'avoue. Le premier vers est superbe, les deux paragraphes qui suivent me plaisent beaucoup. Les deux suivants m'ont moins convaincue, je me méfie de mes élans de trop de sensibilité et la "compote" et "maman" me font un peu trop fondre. J'adore les "grains de sable " créant "les orteils". Il me semble manquer de hauteur à l'ensemble pour vraiment l'emporter pour moi. Un peu une impression que le poème est avant tout destiné au bambin sans universalité. Ou alors les images ne m'ont pas parues toujours vraiment originales. Merci du partage, Éclaircie |
Pouet
9/11/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Slt,
j'avais lu ce poème en EL et l'avais trouvé très touchant. La limite du "rose bonbon" un peu mièvre n'étant parfois pas très loin m'étais-je dit. J'avais aussi, je me souviens, particulièrement aimé le premier vers et son "double" sens possible: créer quelque chose par un regard, ou bien la création anatomique des yeux. Sinon c'est mignon tout plein et le papa de jeunes enfants que je suis ne saurais y être indifférent. |
Lebarde
9/11/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Davide
L'enfant paraît, se crée, se façonne au contact de son environnement. Ses cinq sens s'apprennent, s'affutent à la découverte de la vie et de l'entourage: "une aurore a suffi pour te créer des yeux" (magnifique vers) "la caresse d'une main te fait cette bouille où je viens m'échouer aux petits jours câlins" ( superbe strophe) "le sucré d'une compote savoure ta langue à primeroses le murmure de maman te sculpte deux oreilles enchantées" (pas mal non plus) et puis tout le reste du poème pour prendre conscience de la chance immense que peuvent avoir certains enfants entourés et dorlotés par rapport à tous ceux qui doivent se découvrir seuls. Très belle écriture pleine de tendresse, de délicatesse, de poésie, que je savoure. je répète: Quelle chance il a eu cette enfant! Puisse-t-il le reconnaître et s'en souvenir plus tard. Un joli poème libre, comme je les aime. Merci Lebarde |
Vincente
9/11/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
|
"et moi
je me vois dans tes yeux papillon …" Tout le poème "voit" par ces "yeux papillon". J'aime beaucoup cette formule, même si elle n'est pas forcément très neuve, elle est pleine d'une fraîcheur et de promesses qui s'imaginent gracieusement dans les mots de ce touchant regard. Ainsi je dirais que j'ai été séduit et même conquis par la tendresse intrinsèque de ce texte. Chaque requête y est une incise comme un trait de pensée pour (re)tracer l'événement inouï de "l'arrivée du bébé" que constate et admire le narrateur. Si bien que l'ordre d'apparition des apparitions est ingénument décousu, bien que commençant avec juste chronologie par "une aurore", ensuite nulle progression ne gradue ces découvertes de l'adulte "appréciant" son nourrisson. Il est vrai que l'étonnement, les étonnements qui sont bien souvent, pratiquement des sidérations, avoue un côté erratique, imprévu, impromptu… Ce choix narratif induit à mon sens une authenticité dans l'expression. Ce qui pour un sujet si personnel bien qu'universel est très approprié. Même si j'ai senti un geste un brin "cérébralisant" les considérations qui de prime abord sont émotionnelles, donc peu "explicitables", j'ai partagé avec le narrateur le plaisir de rencontrer ces formules imagées et imaginées par d'antithétiques postures. Ainsi dans le premier vers, "l'aurore" qui par sa lumière ne montre pas ce qui n'était pas visible, mais inverse le processus : elle ne révèle pas le caché dans l'ombre mais participe à "la création" des "yeux" de l'enfant. Puis vient "la caresse [qui] (te) fait / cette bouille", encore là l'action qui se porte à l'objet aimé, ne se limite pas à lui porter son attention, mais il le recrée en l'augmentant de ces mots attentionnels et de leur signifiance. De même, "le sucré d'une compote" qui n'est plus celui savouré, mais celui savourant la "langue à primeroses" ; ou "le murmure de maman" qui "sculpte les deux oreilles", dans une superbe translation originelle ! ; ou ces "grains de sable" qui ne se contentent pas de faire les "empreintes" des "orteils", mais les (re)façonnent, et vont jusqu'à en marquer le pas. Ce procédé rhétorique, grâce à ses bonnes inspirations, évite les lourdeurs d'un système qui pourrait être sinon par trop répétitif et apparent. Ce qui m' a été aussi très sympathique dans la posture d'écriture, c'est l'association ambivalente entre le regard mature qui s'émerveille et celui tellement plus intuitif qui prend la vie comme elle vient, primairement. Comme si l'un avouant redevenir enfant en regardant l'autre, et l'autre dans une démarche inverse et réciproque, se partageaient, s'immergeant l'un dans l'autre… d'où découle cette expressivité qui réunit ingénuité et réflexion profonde, intuition et émotion, dans une poésie à la fois simple, formidablement simple et pourtant si compliquée par ce qu'elle évoque… comme la vie dont elle se réclame en quelque sorte ! |
Davide
11/11/2020
|
Remerciements & explications :
http://www.oniris.be/forum/lorsque-l-enfant-parait-retours-t28672s0.html#forumpost396036 |
emilia
11/11/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
|
À l’âge de la découverte, de l’éveil des sens et de l’apprentissage de la vie, tout le corps participe à l’exploration d’un autre regard à croiser, d’une main caressante qui permet de ressentir le toucher, du goût sucré de la compote qu’il faut apprendre à savourer, de la voix douce de maman qui murmure à l’oreille des sons « enchantés », jusqu’aux orteils qui laissent leurs empreintes dans le sable… ; l’enfant expérimente l’oralité gustative et expressive de son être, avec l’appui de sa famille qui veille avec tendresse à la satisfaction de ses besoins, une tendresse immense qui s’exprime de façon si émouvante dans la dernière strophe, au point de se « noyer dans ses yeux papillon », faisant aussi référence à l’éclosion de la chrysalide d’une vie en devenir… ; merci à vous pour ce partage…
|
Myo
12/11/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Beaucoup de tendresse dans ce regard posé sur l'enfant qui découvre et son corps et son décor.
La douceur et la pureté du moment est très touchante. La vie dans ses balbutiements, ses battements d'aile, ses caresses du temps. Merci du partage Myo |