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Poésie contemporaine
Davide : Pour mes dix ans
 Publié le 08/01/19  -  12 commentaires  -  720 caractères  -  335 lectures    Autres textes du même auteur

Il est un cadeau que j’espère en ce jour, un seul cadeau, celui de ta présence… Tu me manques tant !


Pour mes dix ans



Drapé de lueur d’ange, au creux de nos étreintes,
Je suis cent fois rené du plus bel horizon ;
Élu de ton royaume, éden en floraison,
J’ai vu l’aube écarter chacune de mes craintes.

De ta dévotion tendre, il me reste l’empreinte,
De ta voix calme, une vertu de guérison ;
Et je vis de pudeur et de jours d’oraison,
Il est de part en part des murs de labyrinthe.

Que vois-tu de là-haut, de mes nuits d’infortune,
De mon cœur implorant un serment à la lune,
Et des bises glacées sur mes pâles hivers ?

J’aimerais seulement que tes yeux se dévoilent,
Qu’ils me disent à flanc d’un fragment d’univers
Un murmure d’amour à l’abri des étoiles.


 
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   Miguel   
16/12/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Il ya là des vers sublimes. Je reste sous ce charme premier, je n'entre pas dans la technique.

   Gemini   
28/12/2018
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai un problème avec le titre, parce que l'âge du narrateur, qui semble évident avec l'exergue (un cadeau pour mes dix ans), ne colle pas avec le style maitrisé du texte. Je ne trouve, de plus, que peu de signes distincts qui indiquent un amour enfantin (peut-être "éden en floraison"). Il reste la solution des dix ans d'une disparition, mais ces dates se marquent et ne se fêtent pas. Enfin, l'esprit mal tourné qui est le mien a décelé un jeu de mots dans ce titre qui pourrait refouler certains lecteurs.

J'ai trouvé beaucoup de charme en première lecture de ce poème. J'avais buté sur la césure du vers 6 avant de m'apercevoir qu'il formait un trimètre. Pour sa poésie manifeste, je crois qu'il ne mérite pas d'être décortiqué ; c'est bien écrit (avec ce "rené" rare d'emploi), bien ponctué, et le dernier vers est parfait.

   Robot   
8/1/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je lis ce texte comme l'anniversaire d'une disparition. Dix ans de veuvage peut-être.

Sans essayer de situer plus ce texte, je lui trouve une bonne expression poétique et beaucoup de sentiment dont la qualité est de n'être pas tombé dans le mélo.

   papipoete   
8/1/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonjour Davide
Depuis que tu es partie depuis longtemps, je suis comme mort moi aussi, mais chaque aube me fait rouvrir les yeux...pour te parler de ce que tu vois de là-haut ?
NB comme pour votre premier poème, vous semblez évoquer la perte de votre mère ? et je vis à travers vos lignes des moments qui me furent, comme pour beaucoup, si terribles à l'image de ce premier tercet si bien écrit !
le pourquoi du " contemporain " m'échappe

   emilia   
8/1/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un très beau sonnet émouvant et bien écrit hormis peut-être ce « rené » qui, malgré son originalité, ne brille pas par son effet (à mon humble avis), le 5e vers de 13 pieds si j’ai bien su compter, la non élision de « glacées » à l’hémistiche je crois…, mais très sensible à l’élan de tendresse ainsi qu’à votre attente « d’un murmure d’amour à l’abri des étoiles »… ; au plaisir de vous lire à nouveau…

   Vincente   
8/1/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est très beau et touchant.
Je comprends qu'il s'agit pour l'auteur enfant de dix ans de la perte de sa maman. Mais j'ai dû m'aider du com de papipoète pour remonter dans votre poème précédent A neuf ans et demi (je n'avais d'ailleurs pas décelé alors que vous parliez d'une mère disparue). Mais je ne dois pas être très bon pour débusquer l'implicite.

J'ai trouvé la lecture très forte. Les deux dernières strophes sont superbes. Seul le deuxième vers, bien qu'original avec ce "rené", m'a dérangé.

   Lulu   
8/1/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Davide,

J'aime beaucoup ce poème pour sa forme et son but atteint, en ce qui me concerne : celui de nous toucher…

Le sonnet est musical à souhait, ici, et donne à entendre une voix poétique fort sympathique.

J'ai aimé le lexique "lueur d'ange" ; "des murs de labyrinthe" ; "mes nuits d'infortune" ; "à flanc d'un fragment d'univers"...

Le poème m'a paru beau et tendre à la fois.

On entend une douce complainte, toute empreignée de tendresse.

Mes encouragements.

   Anonyme   
8/1/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Dans la même veine que votre précédent poème, celui-ci corrobore cette peine indélébile qu'engendre la disparition d'une mère, beaucoup, beaucoup trop tôt.

Ce que je peux en dire, simplement, c'est qu'il est émouvant, surtout les deux tercets.

Une remarque : ce " rené " au vers 2 n'est pas élégant.

   BlaseSaintLuc   
26/7/2019
Modéré : Commentaire trop peu argumenté.

   Anonyme   
9/1/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour

Il ne faudrait pas grand-chose pour rendre ce poème de très haute
qualité.
De très beaux vers côtoient des tournures aléatoires sans parler
de la prosodie même si nous sommes en contemporain.
Comme les deux derniers vers dont ce Qu'ils me disent à flanc
ne prépare guère au dernier vers sublime.
Dommage, finalement, je pense qu'une remise sur le métier
n'aurait pas été inutile.

   embellie   
6/2/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Très beau poème, touchant de tendresse.
Je ne suis pas experte en prosodie mais il me semble que, pour que le nombre de pieds soit respecté, il suffit quelquefois de supprimer la virgule à l'hémistiche (vers 1 - 3 -5 - 9) . Je n'aime pas ce "rené" qui me fait l'effet d'une grosse verrue sur un beau visage.

   ClaireDePlume   
25/7/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Mon commentaire ne portera que sur l'extrême sensibilité et la retenue qui émanent de ce poème. Ode à l'absente, à cette présence éthérée qu'elle imprime encore et encore dans le cœur et l'esprit de cet(te) enfant de 10 ans.

Pas de pathos, aucune dureté des sentiments. Juste un état des lieux de la vie qui continue.


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