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Gabrielle
8/8/2019
a aimé ce texte
Bien
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Un très joli texte qui rend vivants les derniers instants où le coeur s'émeut.
Cendrillon a pris les traits de la bien-aimée. Cependant, elle lui échappe aux derniers instants pour rejoindre son carrosse doré qui l'attend. Peut-être le narrateur ne sera t-il pour elle que "le fragrant souvenir de ses rêves enfuis" ? Merci à vous pour cette belle romance. Au plaisir de vous lire. |
Corto
12/8/2019
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Un poème laborieux et à mon avis maladroit.
La première strophe est pourtant prometteuse, à condition d'accepter ce "dégringole" bien peu esthétique. La seconde strophe déborde de fleurs même si on aurait compris sans le renvoi que "rose" est la couleur dont l'utilité ici est évidemment d'assurer la rime. La suprême maladresse est d'utiliser le mot "viole", même si chacun sait ce qu'est cet instrument baroque. Ce "viole" dans un poème d'amour, mais où donc l'auteur avait-il la tête ? D'autant qu'au vers suivant apparaît le mot "larmes" qui complète l’ambiguïté. La dernière strophe est sibylline, en tout cas maniérée sans permettre une vision poétique ni du présent ni du passé. Ce poème est sans doute parti d'un bon sentiment mais mériterait d'être retravaillé pour emporter le lecteur dans un univers poétique. Une autre fois peut-être ? |
Provencao
12/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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"Un parfum pénétrant, deux boucles papillon,
Le carrosse t’emmène au bal de Cendrillon Pour un dernier grand soir, une valse enflammée…" J'ai beaucoup aimé ces vers où les derniers instants sont là ; ils sont aussi transgressifs des limites de la finitude que le dernier instant, comme délivrance du champ en son existence certaine. "Cavalier soupirant au chevet de tes nuits, Je meurs de n’être plus qu’un ruban de fumée, Le fragrant souvenir de tes rêves enfuis." J'aime à souligner l'illusion intense en ces vers de ces derniers instants qui ne craignent pas de s'enfuir et de prendre comme appui l'exaction de la réalité... Au plaisir de vous lire Cordialement |
Donaldo75
12/8/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
J’ai trouvé ce poème bien tourné, conforme à ce que le lecteur peut attendre et du thème et du genre. C’est de la poésie classique composée dans les règles, sans surprise, un peu comme ces tableaux du XIXème siècle qui décrivent des châteaux ou des extérieurs boisés. Beau travail. Merci pour le partage. |
Anonyme
31/8/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour
C'est joli mais non transcendant. Et, surtout, je n'arrive pas à faire le lien entre toutes ces métaphores. Quelques rimes, également, me semble opportunes : aux larmes de ta prose, ruban de fumée. C'est un beau sonnet, bien construit, c'est sûr, mais qui ne m'emporte pas comme le fit si bien : Soir de fête. De beaux vers, de belles rimes mais comme un rayon touche la surface de l'eau sans la pénétrer. |
papipoete
31/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Davide
il ne me reste que quelques instants, avant que tu partes vers ce bal, et que tu sortes de ton rêve, me chassant à jamais de tes pensées ! mais avant cela, je voudrais te dire... NB l'auteur se fait " Prince Charmeur " à travers ces compliments à sa Belle d'un soir, en particulier dans la seconde strophe " tes lèvres marguerite où s'effeuille le jour " et comme il connait la suite de l'histoire laisse planer l'espoir... le 7e vers avec " vi/o/le " est sans faute, mais que ce mot est dur à prononcer ! classique sans faute ! |
senglar
31/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Davide,
J'avais jamais fait attention pour la volute. Wouah ! Que c'est beau une fem... euh une viole ! Comme il est beau cet instrument ! Bien plus beau qu'une pou... une figure de proue d'un galion dis, quand c'est une sirène. Hisse et... Oh ! Faut commenter là... Voilà donc une belle qui se fait Cendrillon... pour mieux se faire la belle "Quelques minutes après minuit", à l'heure où celui qui soupire, au lieu de s'en aller dormir, est celui qui s'éveille, car au bal à cette heure le soupirant est d'amour. Je ne crois pas que celui-ci soupire pour de bonnes raisons car cette Cendrillon-ci n'est pas vraiment une Cendrillon de la première pluie. L'autre soupirant, celui qui meurt vraiment, la belle l'a laissé à la maison avec ses fumeux rêves fulminants. Espérons pour lui que la commère insatisfaite, la mégère exploratrice lui aura épargné la corvée de vaisselle. La symbolique de la fleur, la rose qui perd son pétale comme le crâne de l'ex-chéri gagnerait un toupet, souligne la fugacité de l'amour à l'aune du temps qui s'enfuit. Ainsi s'effeuille le jour où s'effrite la marguerite sur les lèvres de l'aimée au... "pas"... "un peu"... dont s'arrête déjà le curseur. On se croirait sur Oniris... :))) "Les Tourterelles se fuyaient : Plus d'amour, partant plus de joie." Et pourtant c'est beau une viole d'amour... Comme une photo de Man Ray ! Sur mes gambes ma Kiki :))) ... "Bien"... "Beaucoup"... Va pour "Beaucoup" ! C'est une viole d'amour quand même ! Senglar Lol |
Miguel
31/8/2019
a aimé ce texte
Bien
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Un poème évanescent, éthéré, avec sa part de mystère et une grande musicalité ; de beaux vers, et une tonalité mélancolique pleine de charme.
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Anje
31/8/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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dans ce poème exquis
je me demande qui est au chevet de qui et quel est celui qui des deux abénaquis par la mort fut conquis Dans mon imaginaire, ce sonnet éclaire d'un falot grisâtre une chambre sombre. Sur le lit l'un des amants s'éteint, l'autre le veille. Mais je ne parviens pas à identifier le narrateur. C'est peut-être là, un double sens, une subtilité de l'auteur. Ou mon falot qui s'est éteint. La prosodie est maîtrisée avec excellence. Pour le détail, je me demande si je n'aurais pas écrit je vole à la place de je ravis pour faire un écho à viole. Un pétale de rose dégringole quand mon curseur s'envole. |
Vincente
1/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Mon sentiment en fin de première lecture flotte dans une mélancolie aphasique. Pourtant, j'ai aimé la douceur du regard, assez triste mais si amoureux qu'il en est séduisant ; la belle n'y aura pas été suffisamment sensible, puisque je lis là une bien regrettable fin de rêve. Restera " Le fragrant souvenir de tes rêves enfuis.". Et puis, la qualité de l'écriture, belle, apporte son lot très appréciable de consolations… au lecteur. Gageons que l'auteur aura aussi trouvé quelque apaisement à sa réalisation ; je vois d'ailleurs un poème qui reconstruit l'amour "effilé" puis "enfui", dans une sorte d'antithèse amoureuse : le désamour devient l'objet passionnel d'un négatif qui serait ainsi "positivé". Il y a, à saluer, un soin précieux reconstructeur dans une démarche qui ne se berce plus d'illusions mais ne "casse" pas non plus dans la rancœur la belle histoire avortée.
Ce recul que j'exprime comme cela, je ne l'ai débusqué qu'après quelques lectures supplémentaires. Il est le fruit d'un ressenti qui s'était imposé pour moi, mais dans l'implicite. Je me demande donc si j'aurais préféré un peu plus de clarté dans la narration ou si le côté sibyllin a bien une nécessité pour grandir le pan émotionnel du texte. Je penche plutôt pour la première occurrence. Je pense à cet égard, mais c'est très personnel, que plus le "message" d'un texte traite de notions ténues dans le quantitatif, nuancées par des variabilités subjectives ou même délicates parce que fortes de grandeurs sentimentales ou perceptives discrètes, enfin à chaque fois qu'un propos aborde la finesse d'une advenue, plus il y a nécessité à écrire clair. Le poème manque à mes yeux de limpidité. Je crois ne l'avoir toujours pas bien cerné, je parle ici en particulier du fait que je reste dans le doute sur ceci : cet amour passionné n'a-t-il été qu'une espérance du garçon construite et renforcée après avoir été le "cavalier" d'un soir " Pour un dernier grand soir, une valse enflammée…", ou alors est-ce une histoire qui a un peu plus de vécu. (ce n'est pas essentiel pour adhérer au poème, mais tout de même un peu dommage car l'empreinte chez le garçon ferait assurément plus de dégâts dans ce dernier cas.) J'ai beaucoup aimé ces trois vers : " Le temps qui s’éternise effile notre amour :" " Tes lèvres marguerite où s’effeuille le jour ;" " Je meurs de n’être plus qu’un ruban de fumée," Et puis j'ai trouvé assez risquée mais malgré tout judicieuse l'incursion du verbe "dégringole" dans cet ensemble romantique assez lyrique, comme s'il s'agissait là de signifier, que plus rien n'a de sens, plus rien n'est dans l'ordre des choses, une sorte de dégoût inopportun qui se moque des convenances. |
Davide
2/9/2019
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Remerciements, explications...
Pour une invitation au bal de Cendrillon, cliquez ici, c'est gratuit : http://www.oniris.be/forum/quelques-minutes-apres-minuit-remerciements-explications-t27320s0.html |
STEPHANIE90
3/9/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Davide,
j'arrive avec retard mais que j'ai bien fait de passer te lire. Je lis, je relis, une fois, deux fois, cinq fois. Toujours le même malaise en fin de lecture pour moi. Je ne saurai dire le pourquoi du comment précisément, ta poésie ouvre sur l'incompréhension partielle et la multitude des probabilités d’interprétations. Finalement qu'importe le fond réel, pour moi bien "noir" puisque finalement la rose même blanche peut piquer à vif et laisser des cicatrices. C'est si doux un bouton de rose et son parfum si entêtant. Laissons-nous charmer par ces vers mystérieux ou le temps un peu pernicieux et nous rappelle que nous ne le maitrisons pas et qu'il nous est compté et que nous lui sommes redevables : "Le temps qui s’éternise effile notre amour : À mes pieds dégringole un pétale de rose" "Entre cœur de poète et viole d’amour 2, Je ravis quelques mots aux larmes de ta prose" Ces deux vers me font quelque peu des frissons dans le dos... C'est beau une viole et que ses notes graves mais bien plus langoureuses que celles de la contrebasse sont expressives. Cavalier maudit ou paladin émérite ? Nous ne le saurons pas précisément, mais il a semble t'il, laissé un flagrant souvenir... Merci pour la lecture et j'ai aimé ce sonnet dont le souvenir est pour moi, à "honnir" au tombeau des souvenirs... Mes amitiés, Stéphanie |
Cristale
3/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Davide,
Voici un sonnet aux fragrances poétiques délicates où rose, lotus et marguerite viennent fleurir deux quatrains éthérés. Galas d'automne et robes de cour, baisers, coeur de poète et musicien à la viole symbolisent l'amour d'un couple...dont c'est le dernier bal. La poésie se fait cruelle dans sa beauté : "Le carrosse t’emmène au bal de Cendrillon Pour un dernier grand soir, une valse enflammée…" Voyez-vous, je n'ai pu m'empêcher de voir en ce carrosse un cercueil avançant sur la rampe du crématorium jusqu’à la chambre de feu... "Cavalier soupirant au chevet de tes nuits," ...le compagnon en deuil, inconsolable. "Je meurs de n’être plus qu’un ruban de fumée, Le fragrant souvenir de tes rêves enfuis." Ces vers me laissent l'image de la fumée qui s'élève lors de la crémation dans laquelle se fond l'esprit celui qui reste; seule sa propre mort pourrait soulager sa souffrance. Un poème que j'ai relu plusieurs fois depuis sa parution mais qui me laissait un peu dubitative quant à sa signification dont j'ai préféré vous donner ma version sans tenir compte du fil que vous avez ouvert. Je vous confie donc mes premières impressions. Je n'ai pas pour habitude de m'attarder sur le fond d'un poème classique mais ici, un malaise sans doute très personnel m'a remuée. En ce qui concerne la versification, je n'ai rien relevé qui nuise à l'ensemble. Vos alexandrins sont de bon aloi, vos rimes coulent tranquillement. Quelque chose cependant accrochait non pas ma lecture visuelle mais le sonorité de celle-ci à l'intérieur des vers: la redondance des finales de mots en "e" "es" "ent" qui se prononcent "eu" quand ils ne sont pas "élidables", ainsi que l'usage surabondant de "de" et "des". Des détails certes, mais en tenir compte permet une meilleure fluidité et comme je vous sais perfectionniste, vous ne m'en voudrez pas de vous en faire part, d'autant plus que mes propres textes ne sont pas exempts de ces même détails. Travaillons, travaillons cher confrère :) Je noterais beaucoup + pour le fond, et bien pour la forme. Au plaisir de vous relire, Cristale avec mes encouragements |
Lulu
8/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Davide,
Je trouve ce texte très délicat et si touchant… J'ai trouvé inutile le renvoi pour la couleur "rose", car on comprend qu'il s'agit de la couleur, le mot étant au singulier. Mais mieux vaut prendre des précautions, au cas où… L'ensemble me paraît très beau, dès les premiers mots avec l'"ambre lueur" qui donne une perspective colorée aux perceptions qui sont et seront développées dans le poème. J'ai souri au verbe "dégringole" ; un terme que je n'aime pas d'ordinaire, le trouvant trop familier, mais qui trouve, ici, dans l'image donnée, toute sa place. "Un pétale de rose" ; on l'imagine dans sa légèreté, sa douceur et sa couleur, en regard de l'amour évoqué dans son rapport au temps et à l'éternité… Le jour "s'éfeuille" ; quelle merveille… Là encore, de la couleur, des lumières… qui donne au poème un accent romantique. Les deux derniers vers m'ont aussi séduite. Le "ruban de fumée" esquisse l'éphémère, mais aussi l'évanescence d'une présence. L'alliance abstrait concret est très belle ("ruban" / "fumée" ; "fragrant" / "souvenir" ; "fragrant" / "rêves" ; le présent du verbe "je meurs" / "tes rêves enfuis"). Un poème très délicat, entre le conte et la rêverie… Merci du partage, et belle continuation. |