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Anonyme
18/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Les formes de poésie classique me sont assez inconnues, je suis donc allé voir ce qu'était un Ghazel. J'apprends que cette forme est assez récente, début du XX siècle, mais fait référence à une poésie plus ancienne. J'espère que l'auteur nous en dira un peu plus. Un poème délicat, au thème assez peu évoqué, il me semble (sur Oniris, tout du moins, je ne lis pas trop de classiques dans les anthologies). On lit assez couramment un narrateur plutôt âgé s'extasiant et fantasmant sur une jeunette -dans le genre sensuel, voire érotique. Je trouve alors, que l'érotisme est délicieux, tout en finesse et pudeur. Un petit bémol, peut-être : pourquoi évoquer les chagrins de Monsieur, seulement. Les mots en italiques, prennent toute leur saveur. Le second quatrain, aux images liées à la nature, est vraiment en phase avec l'ensemble. Le titre est un peu provocateur, non ? Merci du partage, Éclaircie |
Anonyme
18/7/2020
a aimé ce texte
Bien
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A y réfléchir, ce qui m'ennuie un peu dans ce poème c'est que vous avez pris la peine de préciser en introduction que l'amour ici se fait entre sexagénaires alors que très peu dans les vers évoque leur âge. On peut dire que le couple ne se découvre pas ("m'aimer encore"), mais à part le vers
Il est fini le temps de nos jeux immatures je ne lis guère de profondeur temporelle. L'évocation de l'automne, à mes yeux, ne suffit pas. Alors, en fin de compte, pourquoi préciser avant le poème l'âge des protagonistes plutôt que de le parsemer d'allusions à leur longue vie commune ? Sinon, j'ai trouvé l'évocation délicate, j'ai apprécié qu'il pleuve mauve entre les orangers et que le corps soit alangui malgré le cliché. |
Donaldo75
2/8/2020
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L’exergue m’indique le fond de ce texte et déjà je ne sens pas que je vais rêver, m'évader, découvrir des territoires inexplorés. Ensuite, le ghazel qui ici résonne comme un exercice d’atelier d’écriture, réussi certes mais aussi poétique qu’un devoir de mathématiques en classe de terminale. De la forme, toujours de la forme, encore de la forme.
😴😴😴😴😴😴😴😴😴 Je me suis ennuyé ferme mais pour autant je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé ou ai aimé ; je reste dans ma léthargie et n’appuie pas sur le bouton « Appréciation » qui ne me propose pas un qualificatif représentatif de mon impression de lecture. Il y a probablement un public pour ce type de poème. Je n’en fais définitivement pas partie. |
papipoete
2/8/2020
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Davide
En " mouvements lents ", deux corps se re-découvrent malgré le poids des ans, et vont s'aimer comme si c'était la première fois... NB Point de jeux " immatures " alors que l'envie est toujours là, et la " symphonie érotique " peut se jouer ! Un érotisme fort discret, comme caché sous les draps, quand l'un des amants timidement accepte de dire " viens ! " je trouve l'ensemble du poème bien trop timoré, quand le titre annonce un récital, mais l'incipit nous aura prévenu...nous ne sommes pas un " samedi-soir sur la Terre, sur la banquette arrière d'une voiture... " Je ne connais pas ce " ghazel ", mais le " zégel " dont je me servis pour l'un de mes textes ( hôte d'eau douce ) les alexandrins sont corrects |
Anonyme
2/8/2020
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Modéré : Commentaire hors charte (se référer au point 6 de la charte).
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poldutor
2/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Davide,
j'ai aimé ce poème délicatement érotique, j'ai découvert comme certains le "ghazel". C'est doux, voluptueux : "(Car la houle s’annonce exquise, au creux des reins)" L'âge ne fait rien à l'affaire, on prend un peu plus son temps, on est attentif au plaisir de l'autre... "Il est fini le temps de nos jeux immatures : Sur mon corps alangui teint de roses légers," Je n'ai pas trop aimé l'exergue, j'aurais préféré imaginer plutôt que savoir. Merci pour ce moment de douceur érotique. Cordialement. poldutor |
Anonyme
2/8/2020
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Bonjour Davide,
Je ne connais pas cette forme et par curiosité je suis allé m'informer sur le site Wikipédia ainsi que sur Poezibao de Florence Trocmé qui propose une présentation très détaillée de cette forme. Il y a par ailleurs un exemple de cette forme strictement respectée d'un poème de Marylin Hacker pour illustrer le genre. J'ai lu et relu votre texte à maintes reprises sans y trouver la moindre parenté avec ces règles de versification très strictes et cependant le CE semble confimer le genre en l'admettant dans les "classiques" J'ai donc "zappé" quelque chose et je veux bien entendre quelques explications à ce sujet des uns et des autres. Merci |
Provencao
2/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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"Virtuose amoureux, la nuit, tu t’aventures..."
J'ai bien aimé cette symphonie érotique, où effectivement pour moi, c'est vraiment dans la mesure où l'érotisme est porté jusqu’à l’absence d'erotisme que la communication érotique est concevable. J'en ai aimé la présence dans cette simplicité du frisson amoureux. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Anonyme
2/8/2020
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Bonjour Davide,
C'est un florilège de tout ce que je n'aime pas en poésie, et style et thème, et prétentions, tout ce que je fuis. Existe heureusement (et je tiens à ces mots), le contraire, l'inverse. Désolé. |
Anonyme
2/8/2020
a aimé ce texte
Pas
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Rebonjour
Comme mon premier commentaire fut modéré, sans que je ne sache trop pourquoi d'ailleurs, je vais essayer de recommencer. Ce texte est le prototype même où la forme éteint complètement la poésie. Bien sûr, on peut reconnaître une certaine maîtrise de la prosodie poétique mais cette dernière ne sert en rien la poésie et c'est vraiment dommage. Je pense que beaucoup de mots de ce poème ne font que du remplissage ou sont mal employés : Éclusent, port de grâce aux lueurs de l'aurore, à l'eau de tes chagrins, entres autres... La poésie naît de la simplicité, pour moi, l'auteur l'a oublié pour ce poème où il s'est laissé déborder par la forme. J'ajoute, cette fois, une appréciation puisqu'il le faut. |
Lebarde
2/8/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Davide
L’expérience a remplacé « l’immaturité », la fougue a laissé place aux « mouvements lents » de « la symphonie «, la tempête à « la houle ....exquise ». « Le virtuose amoureux » est encore prêt à partir à l'aventure toute une nuit pour le grand plaisir de sa dame. Le temps passe, l’envie subsiste, mais l’ardeur s’épuise ...heureusement que les lèvres savent encore donner « les frissons « ! Le classique est bien là avec sa rigueur sans reproche mais il manque quelque chose à ce poème sur un sujet tellement banal que bien d’autres ont plus joliment traité. Je ne sais trop ce qu’il manque mais je n’arrive pas à m'enthousiasmer. Désolé Lebarde |
Anje
2/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le ghazel forme de poésie moderne inspirée du ghazal persan. Permettez-moi de vous en présenter un du poète québécois Claudel dont le titre est, justement, Le ghazel.
"Dans l’oasis d’amour, on donne Un vin de rose pour la femme ; Ça provoque un feu, une flamme Dans une gorge vigneronne. Pour l’amour : la rose d’automne Et le vin : pour le corps et l’âme. Ah, ne le dites à personne ! J’ai le béguin pour la madone Dans ce désert vierge où se trame Un amour éphémère, infâme, Car la belle Dame est un homme. Je fus l’artisan de mon drame." Je pourrais peut-être même citer un(e) onirien(ne) mais je n'ai pas su retrouver. Je ne m'attarderai pas sur le fond de cette Symphonie érotique mais dirai simplement avoir trouvé l'exergue de trop ou trop précis et que l'idée de présenter du classique dans une forme moderne est une bonne idée. L'inspiration et le talent font le reste qui ne laisse pas insensible. |
Cristale
2/8/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le ghazel ou gazel, dont l'origine a été précisée dans un commentaire, est une forme relativement simple construite sur 12 vers. Les deux quatrains encadrent un tercet et le dernier vers détaché (appelé « médaille ») reste solidaire du quatrain du dessus. Le tercet central est le pivot (l’axe de symétrie de l’ensemble) : ABBA-ABA-CDDC-D. Il est utilisé dans la poésie galante et amoureuse, ce qui est le cas ici.
Je trouve l'harmonie des vers et des rimes plutôt agréable, à l'oeil, et à l'oreille et même un peu moins figée que certaines autres formes fixes, sans doute parce que celle-ci est assez moderne. La palette est vraiment large, il suffit d'aller sur le portail de la poésie pour en prendre conscience et j'admire les auteurs qui les sortent des tiroirs pour les faire chanter avec leurs mots. Un ami me disait à juste titre que les lecteurs avaient de la chance de découvrir la diversité du classique... je rajouterais : grâce à Oniris. Vous avez bien raison cher Auteur d'avoir essayé le Ghazel, après tout nous sommes là pour apprendre, toujours apprendre, et vous sachant un grand passionné, de toutes les formes, je ne puis que vous encourager à vous régaler de ces constructions assez peu usitées. Votre lectrice ici présente ne s'en prive pas...elle a même commis un Gazel ^^ donc elle sait le plaisir mais aussi la difficulté d'une telle forme. Personnellement j'aurais évité l'avant-propos, il est souvent une gêne pour l'ensemble du poème. La difficulté est d'autant plus grande que l'Auteur masculin fait parler une narratrice pour évoquer des instants intimes. Pas vraiment érotiques, je dirais plutôt : sensuels. En tant que F (comme la rime) j'aurais essayé d'accentuer ce sentiment amoureux et cet érotisme timide avec un peu plus d'audace. Mais j'ai apprécié l'ensemble. Il faut oser Davide, lâcher la bride à votre talent. Le "médaillon" final est superbe ! Merci et bravo ! Cristale |
Mokhtar
3/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Je partage l’avis de Cristale quant à l’intérêt de cette forme, qui pour moi est cousine du sonnet, et qui ne rue pas trop dans les brancards de la poésie classique.
Je pense que l’incipit aide bien la première lecture en suggérant le profil des protagonistes : personnes qui ont déjà un long vécu. Même la fleur qui se fane a ses grâces, et c’est avec élégance que l’auteur a su décrire les charmes de l’amour …vétéran, qui a droit à ses audaces. J’ai une réticence de forme sur le deuxième vers. Je n’apprécie une poésie qu’en me la disant, et, à l’oreille, les parenthèses sont difficilement audibles. J’aurais préféré : « Quand la houle s’annonce, exquise, au creux des reins, ». Préférence personnelle, bien sûr discutable. Bon exercice de style qui a toute sa place sur un site d’écriture. |
Pouet
3/8/2020
a aimé ce texte
Bien
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Slt,
bien que ce ne soit pas "a priori" mon "style" de poésie et que le thème ne soit pas forcément révolutionné par l'originalité des images, je me suis surpris à bien apprécié ce poème, pour sa douceur, son balancement d'émotion. De plus, je retiens deux vers que j'ai beaucoup aimé: "Dans le square, il pleut mauve entre les orangers ;" Entre purple rain de Prince et la ballade irlandaise de Bourvil... :) Ainsi que le denier vers qui je trouve clôt très bien l'ensemble en ouvrant sur un petit ailleurs musical. Voilà ce que je peux en dire, j'ai lu sans déplaisir. |
Davide
3/8/2020
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Myo
4/8/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une forme que je découvre sur un thème universel et à l'inspiration intarissable.
J'aime beaucoup le premier quatrain sauf le 2e vers qui coupe l'élan et la musicalité. Le tercet me donne une impression de "déjà lu" ... Le 2e quatrain retrouve un bel envol. J'aime beaucoup cet automne qui efface les ratures. Pour moi, un écrit qui a du charme. Merci |
Zeste
6/8/2020
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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L’érotique est une symphonie jamais "inachevée", frémissements, flux saccadés, flexibles, ralentis, crescendos…
L’allusion est parfaite et même si cette poésie est d’une très grande beauté, il n’en reste pas moins que sa lecture requiert me semble t-il des facultés inhérentes à la connaissance musicale et aux émotions qui lui sont associées. |