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Poésie contemporaine
deep : Concours n°23 [concours]
 Publié le 30/10/17  -  12 commentaires  -  1093 caractères  -  382 lectures    Autres textes du même auteur

Concours n°23.


Concours n°23 [concours]



Ce texte est une participation au concours n°23 : Un monument
(informations sur ce concours).





Je ne peux oublier la course serpentine
Des nombreux clapotis du fleuve en contrebas,
Ni le bruit sourd de l’eau vers l’île Éléphantine,
Dans l’intrépide saut, qui chute et se débat.

Depuis qu’au fond d’un lac, engloutis, tout repose,
Papyrus et palmiers, j’ai perdu tout espoir
D’apercevoir l’ibis, la plume blanche ou rose,
Paradant, là, jadis, dans les rayons du soir.

Sauvé bloc après bloc, d’une mort si certaine,
J’ai ressenti ce choc des civilisations.
Toi, l’humble visiteur, tes yeux pourront sans peine
Trouver les traits laissés par cette humiliation.

Ne reste pas planté devant mon sanctuaire,
Viens lire à l’intérieur la splendeur du passé.
S’estompent les couleurs d’un bonheur éphémère,
Rien n’est fait pour durer toute une éternité.


 
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   Bidis   
19/10/2017
 a aimé ce texte 
Passionnément
Mais que c'est bien ! Pour moi, ce poème est un régal. Rien à redire, je me borne à relire.
Mes recherches sur le Net se sont arrêtées à Assouan et j'attends tranquillement de savoir de quel monument il s'agit.

   papipoete   
21/10/2017
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour,
Je pense que vous évoquez le " temple d'Abou Simbel " reconstruit bloc par bloc plus haut sur la colline ?
NB au bord du lac, l'auteur ne peut oublier la nature d'avant, avec le fleuve et les palmiers, songe puis nous entraîne à l'intérieur de la " reconstruction " lire les " splendeurs du passé " .
Le premier quatrain est pour moi, le plus abouti .
La forme classique me semble sans défaut !
papipoète

   Arielle   
22/10/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une profonde mélancolie se dégage des confidences de ce monument célèbre. IL nous raconte lui-même son histoire mouvementée et teintée de la nostalgie des rives du fleuve qu'on lui a fait quitter. En entrant à l'intérieur du temple le visiteur est convié à réfléchir sur les effets du temps qui passe et que l'homme, en dépit de tous ses efforts, ne maîtrisera jamais tout à fait.
De beaux alexandrins, quelques rimes internes rythment avec bonheur et donnent la mesure de cette majestueuse construction au sujet de laquelle (hasard des programmations) j'ai suivi, hier un docu sur Arte qui m'a donné envie de vous relire.
Bonne chance pour le concours !

   vb   
30/10/2017
 a aimé ce texte 
Passionnément
Cher Auteur,
je n'ai qu'un mot: c'est vraiment bien. Ça coule. C'est beau.
Dommage que ça ne décrive pas vraiment de monument mais plutôt l'ambiance alentours; mais je chicane, je le sais bien.
Merci!

   Absolue   
30/10/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Poème très musical... J'aime particulièrement les deux premières strophes.
A l'oral le "bloc après bloc" coule un peu moins bien mais c'est un détail. Je ne vois pas du tout de quel monument il s'agit mais je serai heureuse de le découvrir...

   Anonyme   
30/10/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,
Dommage que votre poème n'ait pas de titre.
Votre texte coule si facilement, c'en est un régal. Je pourrais reprendre certains passages pour dire ce que je préfère mais au bout de mes lectures, je m'aperçois que le texte entier serait à citer.
Pour moi, il est magnifique.
Bonne chance pour ce concours.
Encore bravo.

   Anonyme   
30/10/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Le lieu et l'histoire de ce temple sont vite cernés et permettent d'apprécier cette poésie en toute liberté d'esprit..

" Je ne peux oublier la course serpentine
Des nombreux clapotis du fleuve en contrebas " allusion aux promenades en felouques.

" Depuis qu’au fond d’un lac, engloutis, tout repose "
" Sauvé bloc après bloc, d’une mort si certaine " un barrage qui faillit détruire une merveille...

Un poème d'une grande beauté et musicalité (un peu dommage qu'il ne soit pas accompagné d'un titre), que j'ai aimé lire et relire ; qui mérite, à mon avis, de se placer sur le podium.

   Anonyme   
30/10/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
Il y a une certaine atmosphère qui se dégage de l'ensemble,
de cet écrit, mais l'auteur trop présent par ce "je", "j'ai" "mon"
pose son ressenti, bien trop en évidence.

C'est fort louable, mais pour moi, cela ne fonctionne pas tout
à fait, car je n'ai pas aimé ces interpellations telles que :
- 'toi, humble visiteur ..." ou encore "ne reste pas planté",
cela tranche avec votre discours lorsque vous employez le
"j' comme "j'ai ressenti le choc des civilisations.
C'est vraiment très significatif au sein de cette strophe.

De plus "le monument" ne semble être mis plus que cela
en valeur. Ainsi vous ne m'avez pas donné l'envie d'en savoir
davantage.

Je regrette aussi l'absence de titre, car c'est ce qui fait
le premier pas vers l'invitation à la lecture.

   pieralun   
30/10/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Très joli poème classique.
J’aime beaucoup l’ile Éléphantine....l
Dans le deuxième quatrain, a partir de: j’ai perdu tout espoir.........rayons du soir, nous avons 2tres beaux vers
J’aime les 2 derniers vers du 3ème quatrain.
Ainsi qu’un très bon dernier quatrain.
La rythmique reste un peu scolaire dans la cession à l’hemistiche des alexandrins. Il en résulte un petit manque de fluidité largement compensée par les belles associations de mots.
L’incitation du Dernier quatrain est poétique.

   aldenor   
31/10/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Le temple se souvient du Nil qu’il côtoyait et se désole d’avoir été déplacé. Ca peut aussi bien être Abu Simbel qu’un des autres temples sauvés du lac Nasser.
Le « fleuve en contrebas » est donc plus précisément : le fleuve jadis en contrebas. Je me demande si « engloutis » ne devrait pas être au singulier, puisqu’il se réfère à « tout ». « J’ai ressenti ce choc des civilisations. » me semble un peu anachronique.

L’ensemble est musical et évocateur. J’aime le procédé du monument s’adressant au lecteur qui amène la très belle dernière strophe.

   David   
1/11/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

Je pense au temple d'Abou Simbel, déplacé "pierre à pierre" avant que son site soit submergé par la construction du barrage d'Assouan. Le poème est joli, et ça peut vouloir dire mieux que beau, j'aime bien notamment le dernier vers, qui tombe comme une épitaphe.

Par contre, le titre est très malheureux, piocher un passage dans les vers aurait été mieux. C'est vrai que c'est une obligation de publication qui peut bousculer, dommage.

   Anonyme   
1/11/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Quel beau poème !J'ai aimé la musicalité des vers et la nostalgie qui s'en dégage. Si l'on regrette que ce site ait été englouti, la dernière strophe nous incite à l'optimisme : "Viens lire à l'intérieur la splendeur du passé" ...et à la sérénité .
Très beau poème. Bravo !

Hibou


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