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Anonyme
15/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Le propos est digne d'intérêt ; un peu d'entomologie poétique ne saurait nuire.
Le premier hémistiche du premier vers aurait pu faire l'objet d'un travail plus approfondi. Je pense qu'il faut oser faire un pas de plus et habiller le sujet de métal sans hésitation et sans "semblant". En revanche, une fois franchi la barrière de cet hémistiche, la suite du distique est magnifique à l'oreille. J'aime tout particulièrement le second hémistiche "articulant l'allure" en ce qu'il s'appuie sur un langage emprunté à la science elle-même qui décrit les insectes composés "d'articles" ; c'est donc parfaitement joindre la beauté du vrai à l'allitération et ce me semble bien vu (et c'est aussi un peu pourquoi cette beauté du second hémistiche attire mon attention sur la timidité du premier comme signalé plus haut). La pente naturelle des vers suivants accompagne de manière assez heureuse la lecture jusqu'à la rime finale de ce quatrain. "Quand se fondre dans l'ombre" : ici je suis gêné par l'attaque avec "quand". Je pense qu'il y a là encore matière à travailler pour rendre ce vers plus élégant. Le construction des deux derniers vers de ce second quatrain a échappé un peu vite à la table du poète; " Exister n'est pas tout " mérite mieux que ce qui suit ( je parle de la formulation et non de l'idée) En revanche les deux derniers tercets (surtout le premier) sont un pur régal poétique. On se sent voler avec le scarabée. Le vers final de ce sonnet respecte l'esprit du genre en résumant assez bien l'instant décrit par celui dont je ne sais plus si je dois le nommer poète ou entomologiste. Il choisira ! |
papipoete
25/2/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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classique
tel un char d'assaut, le scarabée avance cuirassé de métal, au milieu des violettes et tiges du sous-bois . Poussé par l'envie irrépressible d'aller voir ailleurs, il ne manquera pas de sortir ses ailes à moins que la botte d'un marcheur ne l'efface ... NB bestiole que l'auteur dépeint en " batmobile ", de façon amusante au 1er vers et au 10e " le dos se fend d'ailes ... " Mille excuses si je me trompe, mais au 4e vers, " pareil " ne doit-il pas prendre un " s " ? ( à ce moment-là, la forme classique serait défaillante ) papipoète |
troupi
25/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Passionné par les insectes depuis des décennies votre poème ne pouvait que m'accrocher.
"Semblant fait de métal, articulant l'allure, L'intrus va lourd vêtu du plus bel appareil." Ces deux premiers vers sont admirablement bien trouvés pour décrire un coléoptère se déplaçant mais le premier tercet qui raconte l'envol toujours bruyant est tout aussi beau. Merci pour ce moment de lecture agréable. |
Sodapop
15/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Voici un bien joli sonnet, comment ne pas tomber sous le charme!! Un peu d'entomologie, qui nous plonge dans un univers à la nature luxuriante. Belle description de l'animal :-) qui se pare de sa plus belle armure. C'est bien trouvé, les métaphores sont très communicatives.
Moi qui ne suis pas un très grand expert de l'exercice, je n'ai encore jamais vu un tel schéma de rimes sur les deux tercets finaux, on part sur une disposition en ABBA ABBA CDC EED et ma foi, ça rime fort bien!! :-) La rythmique n'en pâtit pas, bien au contraire. Bravo! |
Anonyme
15/3/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour.
J'avais lu ce texte en E.L. catégorie classique mais un mauvais enchainement des rimes dans les tercets l'ont transformé en néo, alors qu'en inversant 2 vers du premier tercet, cela aurait suffi. Que dire de ce texte, de bonnes choses et de moins bonnes : De belles images : Semblant fait de métal, sa puissante armure, et le dernier vers aussi me plait bien. Les moins bonnes : beaucoup de rimes forcées : appareil/pareil survie/envie, sous-bois/abois et portant/pourtant. Au final, un poème qui se lit sans trop de déplaisir mais qui, je pense, devrait-être retravaillé. |
Michel64
15/3/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Dans l'ensemble, un beau poème, mais...
Le quatrième vers contient une faute (ou alors je ne sais pas le lire) avec ce pareil sans s. Pourquoi pas, sans rien changer ou presque : "En mille jets pareils, éclabousse au soleil." L'esprit zélé est-il le propriétaire du pied du dernier vers ? Sinon qui ? L'espoir qui étincelle me gène un peu, mais le poète a tous les droits. L'ensemble se lit aisément et agréablement avec un très joli dernier vers. Au plaisir de vous relire Michel |
Anonyme
15/3/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Deep,
L’ensemble respire assez bien le classique même si je trouve le traitement un peu plan-plan. Je n’aime pas les expressions « est question de » ni « C'est un bonheur de voir », dans un texte qui jusque-là avait une certaine tenue, et je ne comprends pas le singulier de « pareil ». D’autre part la distance de la rime espace/efface disqualifie pour moi le classement en néo-classique, mais probablement n’ai-je encore pas tout compris de ce qui est admis ici. Peut-être devrais-je essayer un jour de placer un mot au premier vers et sa rime au dernier… Ludi Néo-classico-ignorant |
Anonyme
15/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour deep... J'ai beaucoup aimé cette rencontre avec l'Hercule de nos bois et sentiers.
De très jolis vers comme...L'intrus va lourd vêtu du plus bel appareil... sans doute quelques autres à revoir comme le tout premier où... Habillé de métal... semble en effet judicieux, mais la perfection n'est pas de ce monde ! J'ai tout de même un doute quant à ce "pareil" du vers 4 qui, pour moi et dans cette construction, est un adjectif qualifiant "jets". Vous auriez écrit... à mille jets pareil... le pareil devenait adverbe et donc invariable. je pense qu'on en reparlera mais je ne veux pas chercher la petite bête dans ce poème traitant d'un insecte... Merci pour cette agréable lecture matinale et bucolique à souhait. |
luciole
15/3/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
C'est un poème qui comporte de très bons vers et d'autres moins heureux. Il faut le pluriel à "pareil". Comme le dit Grange " habillé de métal" serait mieux. Le deuxième quatrain me semble à revoir. Excellent premier tercet. Bonne chute également. De bonnes choses. A travailler encore, à mon humble avis d'apprenti-poète. Cordialement. |
BeL13ver
15/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Très beau sonnet dont j'aime surtout la chute, qui m'évoque l'Albatros de Baudelaire, cette dichotomie entre fragilité et force.
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Anonyme
15/3/2017
a aimé ce texte
Bien
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Malgré son nom, ce petit coléoptère (quoique cette espèce peut atteindre plusieurs centimètres) reste " si fragile pourtant " et peut trépasser sous le pied d'un passant.
" Quand se fondre dans l'ombre est question de survie, Pourquoi quitter ainsi l'épaisseur du sous-bois ? Exister n'est pas tout, il s'agrippe à l'envie De fuir l'esprit zélé qui le met aux abois " j'ai bien aimé ce passage. |
Arielle
15/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une jolie rencontre avec cet bijou étincelant dont la beauté n'avait pas échappé aux Egyptiens de l'Antiquité qui en avaient fait un symbole de renaissance.
Votre poème, pour être parfait, nécessiterait quelques arrangements minimes qui vous ont déjà été signalés. Pourquoi pas, concernant le premier quatrain : Cuirassé de métal, articulant l'allure, L'intrus va lourd vêtu du plus bel appareil. Les reflets irisés de sa puissante armure rayonnent au soleil d’un prisme sans pareil. |
deep
15/3/2017
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pieralun
16/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Quelle belle surprise que ce sonnet !
Deux très beaux premiers vers, j'aime " l'intrus va lourd vêtu " Le 4eme est sous l'emprise d'une rime qui ne nécessitait pas tant de richesse: " pareil " alors qu'il suffisait de jouer avec la diffraction du "soleil" en fin de vers. Dans le second quatrain, j'aime "l'épaisseur des sous bois", là également, abois me paraît être sous contrainte de la rime Rien à dire sur deux très très beaux tercets. Bravo ! Madame ou Monsieur |
Ioledane
17/3/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Certaines images me laissent un peu perplexe : « articulant l’allure », « l’esprit zélé » … Et la tournure « Eclabousse au soleil en mille jets pareil » est assez curieuse.
Sinon, j’ai bien aimé la vision de ce petit scarabée, fragile Hercule, animé par un élan vital qui le pousse vers la lumière. « Etincelant d’espoir », à mon avis c’est un peu extrapolé, mais pourquoi pas. Les tercets sont à mon sens plus réussis que les quatrains (à vrai dire c’est surtout le second quatrain qui à mes yeux manque d’aspérité poétique). C’est aussi un poème très sonore, les nombreuses allitérations (en l, en s/z …) s’harmonisent bien avec le sujet. |
Proseuse
17/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Deep,
Quant à la forme, je ne dirai trop rien, puisque vraiment pas experte, je laisse donc ma place aux connaisseurs ! Pour ce qui est du fond, je souris, parce que je sors de lire le poème de Michel64, qui me parlait du rouge-gorge, et je tire donc, la conclusion que les poètes sont en mal de printemps et que de parler des oiseaux ou des scarabées c' est déjà rêver des beaux jours ! et la-dessus, je vous suis bien ! Le poème est à mon sens, bien écrit et tout à fait agréable à lire et les rimes sont discrètes ( et j' aime mieux cela, cela rend la lecture pour moi, plus fluide !) Merci pour ce poème avant coureur de printemps ! |
Anonyme
18/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai aimé la musicalité du poème. On se laisse bercer par le rythme.
On est ému de voir ce petit conquérant, téméraire et plein de vitalité, affronter les risques pour vivre son besoin de liberté. Egalement ému d'imaginer sa fragilité (dernier vers : Il s'en fallut de peu que mon pied ne l'efface). Mais en était-il conscient ? Techniquement, je pense que pareil peut être singulier, et qu'il se rapporte à reflet. Bravo, Deep ! (Je ne verrai plus les scarabées de la même façon !) Hibou |
Anonyme
15/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Langue recherchée, à peu d'endroits faible, avec une cohérence sémantique. J'aime beaucoup :
articulant l'allure, le son articule aussi (a- u - l) appareil : corps / machine mille jets : vous exagérez, mais l'exagération est reprise transition entre soleil et ombre passage du proverbial au personnel : exister / il s'agrippe Je n'ai pas compris qui était l'esprit zélé Pour la perfection, l'apparition des ailes serait intervenue dans le premier vers du sizain (j'en demande beaucoup) ivres d'espace : il est donc en l'air mais alors pourquoi revient-il au sol sous votre chaussure ? La référence à Hercule retourne à la première strophe. Songez-vous à lui faire faire quelque chose dans son vol dans la dernière strophe ? |