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Poésie libre
DePassage : Saturations
 Publié le 24/08/10  -  7 commentaires  -  1622 caractères  -  89 lectures    Autres textes du même auteur

Un condensé bref d'une introspection longue.


Saturations



Une limite flottante existe sur la surface des haines collectives,
Et j’estime très floue la frontière au plan individuel. À la lisière,
Le feu puis les larmes, et les chairs ouvertes, les douleurs vives,
Et les brûlures; toutes justifient une odeur acre, une sensation amère.

Le pis aller de l’alcool anesthésiant ne distille que peu de Mal,
(Cela reste un moyen inégalé, au mieux, l’Idée d’un Soma optimal)
Car le Corps veut et paie. L’esprit qui sait, tant qu’il le peut, se tait.


L’incompréhension se mêle au dépit, lorsque d’une voix fébrile,
Je murmure l’ignoble : « Comment les gens font-ils donc pour vivre ? »
C’est ainsi, qu’au milieu d’un doute noble, un déséquilibre subtil,
J’articule des pensées concluant sur un Mal, celui-là qui m’enivre.

Je ne voulais pas de cette vie, je n’en ai jamais voulue,
(Tu n’as pas le choix d’Être, puisque jamais tu ne fus)
Vouloir n’est pas pouvoir, un jour tu sauras l’Ami, tôt ou tard.


Je peux le sentir, j’atteins mes limites : l’imagination devient violence.
Le défi à tenir est vivre bon sang ! Au-delà même des bornes maximales.
L’épuisement n’offre qu’une fusion, infime mais sensible chance :
Je consens à partager un avenir intime avec les fantômes du Mal.

Je sature, je brûle de loin, je doute à chaque seconde.
(Ce serait simple avec un cerveau détruit aux neurones immondes.)
À quel choix ai-je droit ? Le suicide… Puisque en vie, je me fourvoie.


Enfin
Je pense,
Pour le moins,
Je crois.


 
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   Marite   
10/8/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Le texte présenté ici est très formel, dans la longueur des vers, des strophes et la recherche des rimes. La forme étouffe l'expression "libre". Il me semble que l'auteur l'a classé en poésie libre pour n'avoir pas à répondre aux normes des poésies néo-classiques et classiques. Il faudrait à mon sens, qu'il choisisse entre prose, néo-classique ou libre. Pour ce dernier choix, un grand travail de simplification et d'allègement de l'écriture est nécessaire pour laisser parler le ressenti.

   LeopoldPartisan   
17/8/2010
 a aimé ce texte 
Pas
Je n'ai jamais trouvé que poésie et tentative de philosophie faisait bon ménage. En effet la poésie, c'est avant tout de l'impression poussée à son paroxisme tandis que la philosophie est une réflexion intellectuelle menée à son terme avec moults développements, thèses, hypothèses et tout le toutim. Ici en mixant cela donne un pseudo intellectualisme assez rapidement agaçant par son côté : "moi qui sait ou comprend, je me demande vraiment comment les gens font-ils pour vivre ?".
C'est primordial de s'interroger sur soit, sur l'autre, sur l'existence, j'en conviens absolument. Mais alors développez, je vous en conjure, car présenter ainsi celà donne à l'ensemble un petit côté fumiste et fumeux.
Désolé, mais en plus cela fait déjà tellement entendu : "A quel choix ai-je droit ? Le suicide…Puisque en vie, je me fourvoie."
Oui suis-je ?
Où vais-je ?
Dans quelle état j'erre ?

   shanne   
18/8/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,
Un poème qui exprime bien les saturations, le ma être
J'aime le début avec cette limite flottante et cette notion de frontière, cela me fait penser à "l'équilibre"avec les idées de pensées négatives et positives de l'être humain. Sensible aussi a cette conscience de l'alcool qui anesthésie pour un moment mais ... Le mal fait que l'on se demande les gens font donc pour vivre ?
Le vers mis entre en parenthèse( tu n'as pas le droit d'être, puisque jamais tu ne fus) montre bien l'état d'esprit ainsi que(ce serait simple avec un cerveau détruit aux neurones immondes ) me fait penser à heureux sont les imbéciles.
Je ne suis pas étonnée que l'idée de suicide semble le seul choix.
"Enfin, je pense, pour le moins, je crois", j'aurais aimé un mais ...
Merci pour ce partage

   Maëlle   
21/8/2010
 a aimé ce texte 
Bien
A première vue, je me dis, tiens, ça rime. Sauf que... Non, en fait, c'est de la prose. Mais... de la prose rythmé par une versification, où les rimes (internes) sont quasiment sans importance.

Sur la forme, donc, c'est plutôt en trompe l'oeil. Le rythme est trés, trés présent, sans régularité artificielle.

Et c'est cette forme qui le parle, peut-être plus que le contenu.

   Anonyme   
24/8/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'm la forme, les alternances de brut et d'italique, la réflexion et les sonorités, le rythme assez bien maitrisé.
Quelques détails néanmoins, après "tôt ou tard" je trouve que le poème, donc le rythme, mollit. Les vers me semblent moins fluides, ainsi le dernier enchainement quatrain/tercet me heurte par sa comparaison aux précédents. Me reste une impression mitigée.
Le vers libre annonce une forme libérée des techniques ici posées, alors qu'une prose aurait mis en valeur ce dialogue découpé de manière encore trop classique.
Mais j'm les poèmes contextuels, je pense que celui-ci mériterait un renforcement de l'impact sur la fin - ainsi que sur la forme Amha de lecteur - qui perd à mon sens sur la touche au suicide.
Heureusement les derniers vers, libres eux enfin!, replongent le lecteur dans le monde "brut" qui me semble plus nuancé.
Cependant, dans l'ensemble une lecture intéressante. Un joli travail sur la musicalité et l'alternance des contrastes tant dans les images, que dans les pensées ou les sonorités.

   framato   
25/8/2010
 a aimé ce texte 
Pas ↑
De grosse maladresses (au plan individuel, par exemple) à côté de belles choses ( Je sature, je brûle de loin, je doute à chaque seconde, en contre exemple)...

Je comprends assez mal la ponctuation qui me semble déforcer le propos, notamment sur la fin, où je comprends mal la virgule après je pense.

Un réel manque de percussion à mon sens sur l'ensemble, mais des choses intéressantes néanmoins.

Merci DePassage.

   Anonyme   
5/11/2016
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↑
Je vous ai plusieurs fois, et finalement je n'adhère pas à cet écrit, je vous trouve trop "condescendant", pleurant sur les autres, pour mieux pleurer sur vous-même. Que de "je" (rien que onze), vous vous parlez à vous-même " avec beaucoup de circonvolutions,

" Je ne voulais pas de cette vie, je n’en ai jamais voulue,
(Tu n’as pas le choix d’Être, puisque jamais tu ne fus)
Vouloir n’est pas pouvoir, un jour tu sauras l’Ami, tôt ou tard."

ou bien encore

" Je sature, je brûle de loin, je doute à chaque seconde.
(Ce serait simple avec un cerveau détruit aux neurones immondes.)
À quel choix ai-je droit ? Le suicide… Puisque en vie, je me fourvoie. "

Au fil de vos mots, j'entre dans l'indifférence la plus totale, et je vous laisse à votre discours, bien ennuyeux de surcroit.

La forme n'est pas dérangeant, bien davantage le fond. "La saturation" étouffe ici le lecteur que je suis.


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