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Lebarde
14/8/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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"un sonnet tout à fait classique dans sa forme",
c'est ce que vous dites, mais j'y ai pourtant relevé deux vers de 11 syllabes ( pour 10), plusieurs e non élidés ( ou élidables), l'absence de majuscule en tête de quelques vers et des rimes parfois un peu galvaudées ( lune/dune). Tout cela pourrait certainement facilement être corrigé; et puis un poème écrit en néo ou en contemporain n'a rien de condamnable en soi. Alors bon j'accepte volontiers. Etant averti, pour tenter d'entrer dans cet "univers poétique secondaire" que vous nous proposez de découvrir, au premier abord totalement abscons et déjanté j'ai fait des recherches, fastidieuses et souvent infructueuses pour élucider le sens et l'intérêt de tous les mots inventés, détournés de leur sens premier, des néologismes curieux ("hagarde", "dolore"....) qui par leur abondance excessive, rendent le propos incompréhensible, pompeux, prétentieux et rarement poétique. Ces recherches plutôt déroutantes m'ont simplement conduit ( mais peut être que je me trompe), à remarquer que tous les mots inconnus pour moi ( "Miritis, Passadore, Amoin, Phod, Paclats, Mancie etc) pouvaient être de noms propres de personnes?? .... Bon c'est ce que j'ai découvert...sans pour autant être éclairé sur le sujet...Alors je décroche et j'en suis désolé et aussi passablement contrarié et énervé. En EL Lebarde très sévère sur ce coup là. |
Robot
31/8/2024
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Les mots inventés ne m'ont pas apporté le supplément attendu par mon imaginaire. J'en attendais aussi une originalité de rythme que je n'ai pas trouvé, ni perçu le ressort de sonorités originales pouvant enrichir la poésie.
Une déception ! Je reviens sur mon appréciation que je supprime. Cependant il me semble que ce qui s'apparente à une expérimentation aurait peut être mieux convenu à la catégorie Laboniris. |
papipoete
30/8/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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bonjour Dian
" dian... tre " que voilà un thème dont le sens me saute illico aux yeux, illumine mon esprit " - bon dieu, mais c'est bien sûr ! disait le commissaire Bourrel Il y a sûrement une subtilité d'esprit, que les fines âmes encenseront de commentaires flatteurs ? Comme un point sur une toile immaculée, estimée à moult dollars - oh Grand Maître, où puisez-vous une telle inspiration ? Je plaisante, mais cherchant la clé tel Champollion face à ces énigmatiques hiéroglyphes, je ne trouve pas... NB il reste la technique de ce sonnet, dont les décasyllabes s'étalent sans fautes. Me lisant à travers les quelques poèmes, que je dédiai à des proches, ne me déclara-t-on pas : - on comprend rien à ce que tu écris ! Je garderai ce texte sous le coude, pour le montrer à ces mêmes lecteurs. Que l'auteur ne m'en veuille pas ( surtout que c'est sa première parution onirienne ) mais je préfère nettement " le corbeau et le renard " |
Annick
30/8/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Tout d'abord, il faut dire que c'est un exercice de style, un jeu avec contrainte dans le but, je suppose, d'exercer sa créativité et d'aller là où l'on ne serait jamais allés.
A la première lecture, la syntaxe semble correcte. C'est pour le lexique que je me suis cassé la tête. Non seulement, il y a des mots rares mais ceux-ci ont un sens différent de celui du dictionnaire. D'ailleurs, ont-ils un sens ? Celui, sans doute que le lecteur voudra bien leur donner. Il y a des mots inventés comme "aurobore". Celui-ci semble construit à partir des mots "aurore" et "boréal". Quelques patronymes aussi... Les deux premières strophes évoquent la description d'un paysage. Les deux dernières font référence à l'espace sidéral. Peut-être est-ce une vue de l'espace sous un angle surréaliste. La question que je dois enfin me poser : est-ce un texte ? Est-il poétique ? S'il l'est, c'est alors une poésie novatrice à laquelle je ne suis pas sensible. Mais en tant qu'exercice de style, vous avez d'une certaine manière rempli votre mission. Pour ce qui est de la technique, je vois que les césures sont fantaisistes. En tous cas, votre texte ne me laisse pas indifférente. C'est un exercice de style intéressant. |
Provencao
30/8/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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Bonjour Dian et Bienvenue,
Plusieurs lectures pour essayer de déchiffrer et de comprendre ce Paysage parallèle... Ce concept avec cette interprétation prétentieuse, se remplit selon l'équité de cet univers poétique, celui qui se nourrit d'oppositions, de mots inventés, créés et délivrant des ajustements essentiels et des visions idéalistes et déroutantes de la galaxie. Moi, j'y ai lu une double trahison : La 1ère repose sur un florilège partial et partiel des concepts emblématiques de ce Paysage parallèle, La 2ème l' examine comme des concepts en soi, indépendamment de leur contexte qui en fait des expérimentations et des essais de la pensée, non des esquisses en termes d’exactitude de ce Désert. Excusez-moi, je n'ai pas perçu l'intérêt porté à cette poésie. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Skender
30/8/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Bonjour Dian,
Pour une première entrée sur le site, on peut dire que vous proposez quelque chose qui sort des sentiers battus. Personnellement je comprends la démarche et je trouve que c'est une bonne idée d'essayer de défricher de nouvelles parcelles de notre belle langue française. Il y a un côté surréaliste dans votre poème, j'ai parfois eu l'impression de lire le résultat d'un cadavre exquis, voire oulipien et certaines formules fonctionnent sans que l'on ait besoin d'en comprendre le sens. Ma préférence va d'ailleurs à la troisième strophe. S'il y a un bémol c'est que l'on ressent tout de même un peu la contrainte et qu'on a parfois l'impression que la mélodie et le rythme du poème ont été sacrifiés sur son autel. J'ai par exemple quelque peu buté sur la dernière strophe. Cela dit, un moment de lecture agréable pour ma part. Merci pour ce partage, Skender. |
Malitorne
31/8/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Original et audacieux. J’apprécie quand la poésie sort de son cadre parfois barbant car coulée dans le même modèle pour briser les codes. Ici il n’est pas question de susciter de belles et nobles émotions mais d’amener le lecteur sur un autre terrain, vers un registre inhabituel de la sémantique. Il faut avoir le cerveau agile et être capable d’accepter ce langage tel qu’il se présente, sans chercher à le comprendre à tout prix. Les néologismes successifs suffisent à créer une impression étrange non dénuée d’intérêt, un message imprécis que chacun s’amusera à traduire avec sa propre subjectivité.
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hersen
30/8/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Vous avez raison, Dian, le langage n'est compris que par sa conformité. Mais qui a dit que l'on ne peut pas jouer avec, éclater le corset des sacro-saints décideurs ?
Votre poème m'a plu par la surprise qu'il crée à la lecture. Ceci dit, il est vrai que cela a aussi ses limites. Mais c'est une recherche d'écriture qui peut apporter beaucoup. Merci pour cette lecture ! |
aldenor
30/8/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Audacieux poème ponctué de néologismes. Pourquoi pas ? Cela autorise des sonorités nouvelles. J’aime par exemple les deux premiers vers :
« Tandis que Miritis hagarde au loin Le Désert bondit sur la Passadore » ou « Les diaprées remontant vers l'aurobore » D’autres passages sont moins lumineux. Mais je salue l’intention, l’irrespect du langage. |
Dameer
31/8/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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Hello Dian,
Une démarche intéressante, un peu similaire à celle de Lewis Carroll dans Jabberwocky. Sauf que.. les néologismes de Carroll plongeaient dans les racines du vieil anglais (sans qu'il en ait conscience parfois), et puis son Jabberwocky raconte une histoire, on sent une tension, un souffle épique.. alors qu'ici.. c'est tout plat, juste des images, pas de scenario ! Pour dire tout net, je n'ai rien ressenti ! Désolé.. |
Cyrill
31/8/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bjr Dian,
Ça me fait bien l'effet d'un paysage parallèle annoncé en titre. Les sonorités évoquent un sens. Certains "mots" sont limpides pour moi :aurobore, pulvisés... D'autres ne m'apportent pas d'éclairage particulier, je n'ai pas l'image associée. Peut-être trop de noms propres. L'exercice m'évoque "Le grand combat" de Michaux, je suppose que vous connaissez. J'ai aimé aussi la syntaxe assez particulière et le découpage rythmique, tels les V3 et V9, qui évoquent pour moi des sauts d'astronautes bondissant sans être écrasé par la pesanteur. Bravo pour l'audace et la réalisation qui ne démérite pas du tout. |
BlaseSaintLuc
31/8/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Ce n'est pas si mal, il ne m'as fallu que 2 lectures pour y voir clair de lune, c'est audacieux, mais les contraintes peut être trop fortes...
Mais diantre, que c'est délicieusement surréaliste ! Je n'y avais pas vu de musique et pourtant, elle est là, tel une Pénélope qui s'assèche dans l'attente d'un écho. Merci pour avoir osé, le concept est à reprendre et à plus soyez. |
Yannblev
1/9/2024
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Bonjour Dian,
« Créer un univers poétique secondaire ? » c’est un projet intéressant et une tâche qui semble un peu ardue. D’autant qu’a priori un univers poétique n’est jamais primaire. Il faudrait donc créer un univers secondaire à un univers qui l’est déjà dans bien des cas … puisqu’il est poétique. Pensez vous qu’un cultivant l’abscons dans la mise en forme, et/ou la syntaxe, et/ou le vocabulaire on peut offrir un passage dans cette autre dimension ? personnellement je pense, peut-être à tort, qu’on doit plutôt offrir ce passage via une poésie d’une simplicité complexe qui justement « dérange », littéralement parlant, de l'univers commun. Votre poème intrigue d’abord plus qu’il ne dérange à mon avis, on lit sans trop comprendre et comme c’est bien écrit on ne se pose pas de question sur la finalité de l’œuvre qu’on ne conçoit que grâce à votre préambule. Reste qu’il faut bien reconnaître que vous avez traité votre sujet avec application. Ce qui n’est pas toujours le cas dans cette fréquente « poésie de laboratoire » flirtant peu ou prou, bien ou mal, avec le surréalisme. A vous lire. |
Graoully
8/9/2024
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Bonjour
Un texte difficile à commenter, puisque le parti pris est de détourner le sens originel des mots, afin qu'émergent d'autres sens, et ainsi instaurer une ambiance originale et particulière. Je salue le désir de jouer avec les mots, le dessein de transformer le langage, de tenter du nouveau... Les oulipiens, peut-être vos aînés en matière de poésie, ont, à force de volontaires et ardues contraintes, commis quelques merveilles, et beaucoup de choses à mon avis très vaines, et sans intérêt. Ici, il y a certes une ambiance particulière, mais je ne trouve pas le texte intéressant ; à vrai dire il me fatigue vite, tant il regorge de mots précieux, rares, ou méconnus, ou inusités, et mon intellect hisse très vite le drapeau blanc et déserte sa position sous le feu nourri des vocables inconnus. Tous ces artifices m'usent. L'anguille me glisse constamment entre les doigts : je rejette donc à la mer le poisson qui ne veut guère se laisser saisir. Vous me direz que je suis un lecteur paresseux, et peut-être aurez-vous raison. Pas d'évaluation, car non évaluable pour moi : je n'aime pas, mais ce n'est pas assez pour justifier mon appréciation. G. |