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papipoete
2/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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libre
Un vieil aveugle, dans la salle de détente, attend parmi sourds et voyants . Ces derniers guettent l'entrée, rêvent une hypothétique visite . Lui, ne verra nulle âme, ni même le soleil illuminer son triste présent et songe ; à quoi bon vivre ? NB une scène ordinaire d'un moment en " long séjour ", portée par des vers forts tel " tournés, tourmentés, tourbillons de lumière les yeux vers l'ouvert " Chaque nouvelle phrase débute par une majuscule et pallie ainsi le manque de ponctuation . papipoète |
Proseuse
17/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour DianeSrD
Bizarrement, il m' a fallu trois lectures différentes pour parvenir à celle qui me convenait et me donnait tout le sens et la beauté de vos vers ! la première lecture, j' ai lu tout d' affilé , je me suis dit ... manque de la ponctuation ! La deuxième, ayant remarqué, les majuscules .. le sens du poème venait mieux En troisième lecture, pour plus de confort et mettre un peu plus de respiration , je me suis autorisée mentalement à faire trois petites strophes et là, pour moi, c' était parfait ! Je dis cela, mais vous êtes l' auteur et bien sûr, le choix de la présentation vous revient d' emblée, juste j' avais envie de vous dire comment en tant que lecteur, j' avais le mieux apprécié votre poème ( mais c' est tout à fait personnel et peut-être que pour d' autres ce n' est pas le cas ! ) Je vous remercie de ce partage tout en délicatesse, que j' ai bien aimé à vous relire |
Robot
18/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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"L’aveugle à la peau de lézard
sur le chemin de la mémoire marche à reculons et écrit noir sur noir au crayon de charbon." Je lis cette strophe comme s'il s'agissait d'une personne âgée qui cherche dans son passé mais les souvenirs écrits au charbon sur le tableau noir de sa mémoire sont devenus illisibles. La deuxième strophe je la lis ainsi: Etant aveugle, dans la caverne de sa cécité il n'a plus comme repère que les sons qui vibrent comme un diapason. Puis la 3ème strophe, malgré ou à cause de sa cécité il ne perçoit plus que la différence entre ombre et lumière (comme beaucoup d'aveugle) et se tourne vers ce qui lui reste d'ouverture (plus lumineuse sur l'extérieur) et s'interroge sur la raison qui lui reste de vivre. C'est un texte très noir (sans jeu de mots) Les deux derniers verts me semblent de trop. Pour mon goût j'aurais achevé le poème sur: "Tournés, tourmentés, tourbillons de lumière les yeux vers l’Ouvert dans une profonde inclinaison" pour laisser le lecteur tirer lui même ses conclusions. |
Pouet
18/2/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bjr,
Cet "aveugle à la peau de lézard" et le dernier vers m'ont emmené vers le cerveau reptilien, qui est censé régir les fonctions vitales, quelque chose de primitif parait sourdre de vos vers... Mais cela peut être tout autant un vieil aveugle amnésique tout simplement. C'est un poème énigmatique, intéressant à lire. Il m'a semblé que le rythme se perdait un peu après "charbon" mais ce n'est que mon impression. J'ai bien aimé la "harpe de granit sculptée par les vents" ou "les yeux vers l'Ouvert" par exemple. Une lecture agréable qui sait conserver son mystère. Cordialement. |
Anonyme
19/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Vous avez réussi à décrire, en très peu de mots et avec une justesse inouïe, un état intérieur des plus complexes qui soit : la cécité. Le traitement est vraiment époustouflant et je reste sans voix devant la richesse poétique des vers.
Un grand bravo ! Wall-E |