|
|
Gabrielle
26/4/2019
a aimé ce texte
Bien
|
Un texte coloré à l'instar d'une oeuvre produite par un peintre surréaliste.
Le noir, le rouge, le vert...tout défile sous nos yeux ébahis. La construction/répétition distique/tercet renvoie à ce qui pourrait être une chanson avec un joli refrain. Le noir (de la nuit), omniprésent nous renvoie dans un univers bien particulier et compose la chute du poème. Objectif atteint par l'auteur(e) du texte; Bravo ! Amitiés. |
Davide
14/5/2019
a aimé ce texte
Pas
|
Bonjour Didadou,
Un texte qui me paraît bien obscur, avec un épigraphe qui l'est tout autant. Des confusions dans les repères temporels, induites par un aller-retour entre le présent et le passé : "Je suis", "J'ai oublié qui j'étais", "s'écoula", "aiguillèrent". J'ai d'abord voulu penser à un jeu de mot, "je suis" pouvant être la conjugaison du verbe "suivre". Mais le "qui j'étais" en suivant m'a fait abandonner cette piste. Guerrero est a priori le nom de famille du narrateur, descendant probable de Vicente Guerrero, figure de l'indépendance du Mexique et de l'abolition de l'esclavage. Ce poème se veut-il une peinture hommage de cette nuit noire sur un champ de bataille ("flèches aiguillèrent", "ma peau s'écoula") ? Un hommage aux circonstances de sa mort ? Ce texte parte-t-il simplement d'un narrateur égaré ? De plus, les images convoquées pour installer cette atmosphère si particulière ne sont pas, à mon sens, poétiques : "le silence ruisselle / Des égouts au ciel" ou encore "Des flèches aiguillèrent / Du haut jusqu'au parterre". Il doit sans doute me manquer quelques informations pour saisir l'intention de l'auteur(e) et faire ce petit bout de chemin en sa compagnie. Malgré tous mes efforts, je suis resté à quai. Vraiment désolé ! Davide |
arigo
14/5/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Bonjour,
Je trouve que les répétitions n'ont pas l'effet souhaité, du fait que le poème soit court. Concernant le sens, plusieurs lecture sont nécessaires et il est vrai que le texte s'éclaircit au fur et à mesure. J'imagine que la scène se passage la nuit, sous la pluie, que la personne titube, que les lumières les plus claires sont celles des cités, au loin, donc un peu "floues". J'aime particulièrement ce passage là : "Taches de couleur, éclaboussures de cité Un unique trait de pinceau Circulaire, recto verso" Une question sur la nuit Zéro : à considérer comme la nuit où tout commence, ou comme la nuit "zéro souvenir" ? Merci pour le partage, Arigo |
senglar
14/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Didadou,
Qu'il désigne Paolo ou Vicente (Quel nom fabuleux que Chilpancingo :) ) Guerrero renvoie à un combat, noble dans les deux cas. il est tout à fait adapté pour inspirer les rêves du matin. alors Didadou attaquant ou révolutionnaire votre rêve me convient. Il est dans les deux cas libérateur. Liberatore Tanino/Gaetano, lui-aussi il est double. Ah si vous pouviez l'avoir comme illustrateur votre poème passerait à la postérité ! Pareil pour le coup de pinceau : "Circulaire, recto verso" "La nuit Zéro" CASH ! Bravo ! Senglar de Brabantie |
Anonyme
14/5/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Je n'ai pas été séduit par ce texte. Je l'ai trouvé assez sybillin, surtout en regard du patronyme exposé ; ou alors j'ai mal perçu quelque chose...
" Taches de couleur, éclaboussures de cité Un unique trait de pinceau " ces deux vers me font opter pour le peintre Jose Guerrero (?) A vous lire une prochaine fois. |
Donaldo75
14/5/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour Didadou,
J'ai une interprétation personnelle - mais n'est-ce pas le propre de chaque lecteur, en fait, que je suis bête ? - de cette poésie. Guerrero = guerrier en espagnol. C'est ce qu'on dit parfois après une soirée bien chargée - je suis un guerrier - quand tout remonte à la surface. Ce poème exprime bien cet état. Du moins, si mon interprétation n'est pas trop loin de la plaque. |
Robot
17/5/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Je me suis perdu dès le premier vers. En clamant d'entrée "Je suis un Guerrero" l'auteur veut il nous dire qu'il appartient à la descendance de ceux qui portèrent le patronyme ? Ou bien est-ce une référence à un toponyme "je suis un lieu de bataille". A moins que ce soit l'affirmation d'être un guerrier. Je n'ai pas trouvé une franche réponse dans le texte et j'avoue que de m'avoir obligé de me poser la question m'a détourné un peu d'une lecture sereine.
Reste alors le choix de s'en remettre à l'hermétisme plutôt intéressant du texte qui semble vouloir conserver son secret… et c'est un peu dommage. |
Aconcagua
7/6/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour
Un texte à la fois simple et obscur, léger et énigmatique, un texte dont le rythme un peu décalé donne de la puissance au propos. Certaines images m'ont enchanté: "Le silence ruisselle Des égouts du ciel"... "Un unique trait de pinceau Circulaire, recto verso" Bravo et merci Aconcagua |