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Anonyme
24/4/2021
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour,
J'aime le titre, l'âme étant une vue de l'esprit, qu'elle soit factice m'intéresse. L'exergue est double, les 3 premiers mots évoquent une musique qu'on voudrait douce la fin de phrase porte la couleur, noir et/ou rouge. Poème libre, qui ne l'est pas vraiment : Pavé rectangle, rimes et/ou assonances, 2 paragraphes de 12 vers, ces 2 carrés presque carrés. Où je trouve que l'ambiance est un peu gâchée, c'est dans le texte, qui oscille entre le rap, la chanson, et la poésie contemporaine. Il ne doit y avoir trop de travail à rectifier le tir. Ou beaucoup trop, je ne suis que lecteur qui passe et lit. Ainsi parfois le vers est cinglant, pour devenir plus "laborieux, poussif", rentrant dans le cadre géométrique prédéfini. Pas facile de citer des exemples, désolée, mais j'ai cette impression générale de texte qui en a dans les tripes, mais ne sait pas assez bien en extirper la poésie et l'offrir au passant. Bonne continuation, Éclaircie |
Miguel
5/5/2021
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Une espèce d'imprécation désordonnée, une logorrhée semblable à celle que des esprits dérangés lâchent parfois dans la rue en vociférant, en gesticulant, et en poussant les autres à changer de trottoir jusqu'à ce que quelqu'un appelle la police. On ne sait après qui notre énonciateur en a, si ce n'est, peut-être inconsciemment, après lui-même. J'aime l'art de la métaphore, mais je ne vois pas trop ce que certains mots viennent faire ici. Au moyen âge on parlait de fatrasie; cela y ressemble, en moins bien. Ce mort se venge de la vie, on dirait.
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inconnu1
5/5/2021
a aimé ce texte
Un peu
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Je salue votre premier essai. Vous avez édité sur Oniris, tant mieux. Vous êtes sans doute venu entendre les remarques des autres. On est donc obligé de vous les donner
- je parlerai surtout de la forme. Vous vous lancez dans la poésie rimée mais aussi rythmée. On ressent la volonté de faire des octosyllabes. Le problème est qu'il faudrait pour le lecteur, une règle homogène de lecture des e muets. Parfois, pour lire en octosyllabe, il faut les élider (esprit couche-tard, vertu oblique...), mais des fois pas (de ramures criblées horribles) et des fois, dans le même vers, il faut un élider un mais pas l'autre (j'ronchonne mes tares et ma trique. Lequel élider ronchonn' ou trac'?). On dépense trop d'énergie pour trouver le bon rythme et la lecture s'en ressent. Bien à vous |
Robot
5/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Proche de l'écriture d'un slam je reçois ce texte à dire comme une tirade. En y mettant le ton rageur, voir furieux qui s'adapte au contexte théâtral.
Cette envolée n'est pas faite pour la simple lecture. Il ressort vraiment à l'oralité et j'ai eu un certain plaisir à le déclamer. Les élisions et différences de métrique ne sont pas gênante à la diction mais passent moins bien à la lecture silencieuse. |
Provencao
5/5/2021
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour et bienvenue Vadim.
Le titre m'a littéralement séduite. Les âmes m'intéressent au plus haut point. Mais à la première lecture, puis la deuxième, je n'ai pas retrouvé dans cette poésie cet esprit de l'âme qui aurait pu etre présenté comme une illusion. J'aurai aimé lire une atmosphère illusoire ou onirique sur ces âmes factices qui aurait formé une intrigue avec vos mots comme " La kermesse à la vile confesse Que ma lyre sèche vous agresse Par mots et maux, l’étau d’la vie, Qu’il vous rattrape et vous apprenne À fuir la peine cette douce folie…" Vous pouviez par ces vers conforter l'intrigue par ce flou dans les propositions de lieux, et de temps. Une prochaine fois... Au plaisir de vous lire Cordialement |
papipoete
5/5/2021
a aimé ce texte
Un peu ↓
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bonjour Vadim
Et une première parution , une ! mais ce texte semble sortir de la bouche d'un révolté, que toute personne exaspère, les bons et les méchants... qui courbent l'échine, sous les ordres des aboyeurs de tout poil, et trouvent quand-même Morphée la nuit venue. NB si parfois le héros semble feindre l'obéissance, c'est pour mieux cracher au nez de tous " ces puants qui jalonnent son sort... " Je trouve ce cri sans concession aucune ; à croire que tout le monde est mauvais, même celui-là qui sourit de son air sympa... il cache sûrement quelque chose ! La tolérance est une vertu qui fait songer, que nul n'est parfait ou imparfait ( on célèbre la mort de Napoléon ; il écrasa d'autres peuples, emmena dans sa suite moult soldats à la mort, mais on lui doit tant et tant de réalisations en faveur de nos compatriotes, entre autres la Vaccination ( fort d'actualité ! ) qu'on peut juger qu'il n'était pas complétement mauvais ! Vous n'y allez pas avec le dos de la cuiller, avec ceux que vous haïssez... même mort, vous souhaitez qu'ils en pâtissent ! ne pas venir s'y recueillir est faible mot ! J'espère, à mon commentaire, ne pas subir votre ire ? nous ne sommes que des poètes... et votre coup de gueule n'est sans doute que FACTICE ? |
Corto
5/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'imagine bien ce texte dit par un acteur en scène, prenant à témoin les spectateurs.
Le texte se prête à des jeux de voix, de gestuelle, d'interpellation du public suivie d'un retour sur le personnage. J'entends des vers au ton de monologue, puis des cris provocateurs à celui qui écoute et est prié de partager la rage, la douleur, l'injustice souffrante. D'ailleurs ces vers: "Aux âmes factices et amnésiques, Je braille l’aigreur et puis la mort" et d'autres aussi sonnent comme une harangue qui exige d'être écoutée et d'être partagée. Il faut que ça crie, que ça gueule et que les spectateurs en frémissent ! Néanmoins sur le sens du discours on a parfois du mal à suivre. Ainsi se succèdent: "Que ma lyre sèche vous agresse / Par mots et maux" puis "Qu'il vous apprenne / À fuir la peine cette douce folie…" Un contenu plus compréhensible serait bienvenu. Il y a de la puissance dans ce poème et une vertu théâtrale évidente. Gare aux "âmes factices"... Merci. |
Pouet
6/5/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Slt,
J'aime bien le langage qui semble jouer sur plusieurs registres. Particulièrement apprécié les trois derniers vers et le mot de fin "polie" à la saveur polysémique. Un poème de fougue et de hargne qui gueule plus qu'il ne dit. Comme une spontanéité soutenant une certaine véracité. Une harangue societale égocentree, enfin un truc comme ça... Au plaisir |