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Anonyme
11/6/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Une très belle oraison saphique qui puise son inspiration entre la mythologie gréco-latine & la statuaire des temples. C'est une promenade délicieuse où seuls la douceur & les sentiments délicats prennent place pour transporter ces deux femmes amoureuses sur les traces de leurs sœurs du passé. "Pour nous, il est temps" etc. rien que cette phrase mériterait un "passionnément" mais je préfère me laisser une marge d'appréciation avec un "beaucoup plus" Ce dernier paragraphe est un enchantement digne d'un Virgile débarrassé de l'hexamètre dactylique, j'ai vraiment ressenti cette écriture comme "vraie" parce que je ne vois pas pourquoi des sentiments vrais mis en scène dans un cadre mythologique ne le seraient pas. Les "divines transes sylviennes" emportent ma décision mais il me faudrait des heures pour détailler chaque pli de la parure féminine harmonieuse qu'est cette oraison amoureuse. Puisse les lauriers de Daphné couronner ce périple amoureux & lui donner récompense. Question : ce texte n'a donc pas été lu & n'a reçu aucune appréciation préalable en EL ? Je regrette vraiment de ne pas y avoir encore une place...:) |
Corto
11/6/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ce récit poétique est d'une belle originalité.
Le voyage onirique et sensuel au milieu du monde statuaire est superbement décrit et entraîne le lecteur dans un monde impalpable, captivant, riche en références et en imaginaire: "elles murmurent tour à tour de leurs voix célestes la sagesse des nuits d'étoiles, des sons qui sortent de nos cœurs ". La complicité entre ces deux amoureuses et "Les femmes de marbre nous observent" rappellera d'heureux souvenirs aux contemplateurs admirateurs de statues qui nous fascinent au point d'avoir peine à les quitter. La sensualité est présente à chaque ligne jusqu'à trouver son prolongement "près des rivières, des arbres, des méandres pacifiques". Au terme du parcours le final approche l'extase "ferme les yeux et laisse ma dernière caresse, langoureusement, te réveiller." Tout le texte est d'une grande finesse, douce et attirante. Grand bravo Dolybela |
papipoete
11/6/2020
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bonjour Dolybela
Une déambulation féminine au milieu de statues de femmes, plus belles les unes que les autres... ( est-ce vraiment la représentation réelle de toute femme ? ) On rêve bien sûr mais si l'on est cultivé en mythologie, la ballade en est sans doute que plus heureuse ! NB dans la dernière strophe, une phrase me chagrine " qui ne demandent que...de t'être connus " ; cela me semble un peu torturé ? ma notation n'aurait guère de valeur, en ce qui concerne la teneur du récit ( fort bien écrit ), étant ignare en cette noble matière ! |
Vincente
11/6/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Passé le jeu de mots par trop convoqué de l'exergue, un brin rebutant avant de commencer le récit, je dois reconnaître que s'est vite dissipé le soupçon de facilité qu'il suggérait.
J'aime beaucoup l'ambivalence amoureuse du premier paragraphe, où la passion duale superpose les beautés féminines antiques et l'amour du couple qui s'adonne aux "caresses… saphiques… dans les temples…", sous le regard quiet "aux pupilles blanches" de ces "femmes de marbre". Ainsi dans une connivence certaine, se confond le plaisir malgré l'écartèlement temporel… la magie de l'instant est pour elles alors extatique… Dans ce paragraphe, tout m'a plu et emporté sauf deux petites anicroches formelles. "Autour de ton corps qui se plie" : le fait de "se plier" est neutre dans le sentiment, il oublie la notion de plaisir ou de recroquevillement, pour la laisser émerger, il me semble que "se replie" aurait été préférable, ou mieux "se ploie" (l'inverse de "se déployer") car il n'y a pas de pliure dans le cas évoqué. Et puis le "autre part" final me paraît manquer de potentiel, au sens où il évoque autant le plus que le moins, il y aurait lieu d'inviter à une explosion/extension, je me demandais si "nous transporte de part en part" ne donnerait pas cette sensation de dépassement ? Le paragraphe suivant est celui de ce "transport" extatique avec son décor et ses convocations divines et cosmiques, elles participent à l'emportement émotionnel avec une belle ampleur. À mon sens, le geste est un peu forcé, les corrélations entre l'évocation et les vibrations sensuelles des amoureuses sont assez cérébrales ; mais c'est une impression très personnelle et nul doute que chacun ne "réagit" pas aux mêmes stimulus, aux mêmes configurations. J'imagine sans hésiter que l'auteur aura fait parler délibérément ses sensations et que certains s'y retrouveront. Le dernier paragraphe voit l'apogée se profiler puis s'accomplir, " Confie-leur ton corps car il est l'heure des délices et des crépuscules d'or. ". Après le lyrisme du paragraphe précédent, voyageur, le verbe devient sensuel puis suave, et apaisé… L'épilogue parachève le récit d'une "dernière caresse, langoureuse…" qui clôt sans le fermer le rêve "inoubliable" de cette jolie aventure. |
AESpes
14/6/2020
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Dans votre nuit romaine, nous rêvons parmi les cariatides et leur beauté enchanteresse. Magnifique poème, écrit d'une plume sensible et sensuelle, douce et incroyablement juste. Aux côtés de Rome, c'est aussi Lesbos qui renaît de ses cendres dans ce texte.
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