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Anonyme
24/4/2016
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Un essai sur l'aube un brin grandiloquent à mon goût.
C'est plutôt bien écrit et bien structuré ce poème, avec un ryhtme propre qui donne du corps. Les images sont fortes, bien agencées. (une mention pour : " hémorragie céleste") Mais tout ça est un peu "trop" pour moi. Trop exagéré, comme si toutes les aubes étaient rouge sang, trop noir, trop brutal ("heure belliqueuse" c'est violent quand même). Peut être il y a t'il derrière tout ça un refus du matin et de ses contraintes liées à la reprise de la "vie"? Mais ça ne transparaît pas vraiment. Bref, je n'ai pas été convaincu par le propos. |
Curwwod
15/5/2016
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Ca part dans tous les sens, dans une débauche d'images approximatives dont le point commun est la noirceur hémorragique, un ton désolé et désolant dont on ne comprend nullement la cause quand on se refère à tout ce que peut suggérer l'aurore. Un hyper romantisme qui me gêne par son expression excessive mais recèle quelques jolies étincelles.
"Douce noirceur relâchant son emprise, Azur naissant au creux du jour, comme autant d'astres Que seule l'obscurité a su révéler. Tragique est Antigone tentant d'enterrer un corps trop rouge." Je modifie ici un premier commentaire dû à une lecture trop superficielle. |
MissNeko
4/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Voici un très beau poème évoquant l'apparition de l'aube rougeoyante. Les images sont poétiques et d'une belle sensibilité. J'aime beaucoup en particulier :
"Une aiguille écarlate a percé l'obscurité : Noir lacéré, étoiles de sang" ou encore : "Lueur cramoisie, explosion chatoyante Amour, Enfer Traînée sanglante, hémorragie céleste" L'auteur parvient merveilleusement bien à exprimer la rougeur ambiguë du ciel. Rouge sang de l'amour ou de la guerre ? "Un crayon s'épuise sur la chair de l'aurore. Ciel de mots Parsemés sur la feuille comme autant d'astres Que seule l'obscurité a su révéler." l'auteur personnifie l'aurore : elle est de chair et a de nombreuses choses à nous dire puisqu'elle est parsemée de mots (étoiles) j'aime moins : "La nuit Tragique est Antigone tentant d'enterrer un corps trop rouge." L'idée de parler d'Antigone est très judicieuse, mais je trouve le vers un peu lourd par rapport au reste de la strophe. Peut-être est-ce pour accentuer le coté tragique? De même, je ne trouve pas le vers suivant très heureux : "À quand le temps d'écrire dans les ténèbres silencieuses ?" A quand est lourd et limite familier. les étoiles sont des mots, le ciel une feuille, l'aube nait dans le sang (une sorte d'accouchement on pourrait dire), c'est la vie et la mort de la nuit (de la vie?) : comparaisons sublimes. Merci |
Arielle
15/5/2016
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Je retiendrai ces deux vers démaquillés de leur hémoglobine. Leur simplicité qui en fait toute la force :
"Heure belliqueuse où la pâleur triomphe : La nuit vient de perdre sa dernière étoile." |
Anonyme
15/5/2016
a aimé ce texte
Bien
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Des mots très noirs,'Parsemés sur la feuille comme autant d'astres',
parsemés sur la feuille comme autant d'autres, ai-je envie de dire, tant ils sont nombreux ( sang/tragique/explosion/hémorragie/ténèbres/etc...) à noircir le tableau. L'aube du titre est éclipsée par la force des mots employés et ne se retrouve que timidement dans la troisième strophe. J'aime beaucoup 'la chair de l'aurore' et puis cette réflexion sur l'écriture, qui comme l'aube, donne naissance. Merci à vous. |
Robot
15/5/2016
a aimé ce texte
Bien
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Un texte très imagé. Le poème visualise à la fois le concret et souligne les sentiments que peut inspirer ce moment.
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Lulu
15/5/2016
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour Dolybela,
personnellement, je ne suis pas touchée par ce texte qui évoque l'aube, puis l'aurore... J'ai le sentiment d'un texte un peu décousu, peu cohérent dans sa construction, comme si vous l'aviez écrit au fil de votre pensée, sans penser à la logique de ce que vous y exprimez. Ainsi en est-il, par exemple, de l'évocation d'Antigone. Elle apparaît dans la première strophe, puis disparaît tout à fait. Or, elle aurait pu être un fil conducteur pour signifier le moment. De la même manière, vous dites "A quand le temps d'écrire dans les ténèbres silencieuses ?", comme si vous aviez développé quelque chose de relatif au bruit précédemment. Or, il n'en est rien. On comprend donc mal ce vers. Du reste, s'agit-il du temps de l'écriture de votre poème, ou d'un autre temps ? Ensuite, je ne suis pas marquée par le rythme de ce texte, mais cela n'est guère étonnant, puisque j'ai trouvé le propos un peu décousu. Pourquoi, par ailleurs, n'avoir pas mis de ponctuation après "La nuit" ? Vous faites le choix de ponctuer votre texte, alors pourquoi pas là ? C'est incohérent. On attendrait un point ou une virgule. De même après "explosion chatoyante" ou "Amour, Enfer"... La seule phrase que j'ai aimée, c'est la suivante : "La nuit vient de perdre sa dernière étoile", parce qu'elle est claire, sans ambiguïté. Ce que je n'ai guère aimé, c'est par exemple "Lueur cramoisie". Cela ne me parle pas. Je ne parviens pas du tout à me représenter l'image... Ensuite, vous insistez trop sur le rouge sanglant : "étoiles de sang", "un corps trop rouge", "Traînée sanglante, hémorragie céleste". Une ou deux expressions auraient suffi, je pense. |
Anonyme
15/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une belle évocation de l'aube à travers des images de qualité, telles que "une aiguille écarlate a percé l'obscurité", ou encore "azur naissant au creux du jour" et "heure belliqueuse où la pâleur triomphe"...
Le dernier quatrain - si je puis m'exprimer ainsi - est de toute beauté. Bravo à vous, Wall-E |
Anonyme
15/5/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
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Moi qui pense que l'aurore est un spectacle magnifique, j'ai trouvé cette vision, ici, assez particulière ; des images un peu abruptes pour la décrire : " étoiles de sang " " Traînée sanglante " " hémorragie céleste " " Heure belliqueuse "
Je ne situe pas trop l'intervention d'Antigone dans ce texte. |
madawaza
18/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Dolybela
La peinture de ces Mots d'aube est magnifique. L'aube est là qui lutte avec ses couleurs, ses fulgurances contre les ténèbres angoissantes. Grand bravo ! |
Claudie
24/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai adoré la tournure, l'idée était très originale, mais une impression qui revient souvent en même temps. Les mots sont bien choisis.
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Lylah
24/5/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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J' avoue que j'ai été un peu déroutée au départ par cette aube un peu trop sanglante à mon goût.
Puis cela m'a incitée à transposer ce tableau dans le cadre d'un pays en guerre... Sous cet angle, je lui alors trouvé une force tout à fait nouvelle, beaucoup plus parlante. J'aime particulièrement la troisième strophe. |
Kodiak
31/5/2016
a aimé ce texte
Pas
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Pardonnez-moi mais après de nombreuses lectures je ne parviens toujours pas à "sentir" ce poème. Vos mots ne m'ont pas permis d'entrer dans votre vision de l'aube.
Je dois préciser que je ne suis pas fan de l'alignement de phrases sans verbes, dont vous semblez friand, comme ici par exemple: Lueur cramoisie, explosion chatoyante Amour, Enfer Traînée sanglante, hémorragie céleste C'est très à la mode apparemment, on voit ça dans beaucoup de poèmes postés sur internet, mais pour moi c'est juste de l'écriture facile. Même Antigone que vous appelez un peu pompeusement à la rescousse ne parvient pas à sauver la situation, je le crains. Mais mon avis n'engage bien sûr que moi et je suis ravi pour vous de constater que d'autres lecteurs ont apprécié. |