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Papillon26
26/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je ne puis bien évidemment pas répondre à votre interrogation. Mais je suis touchée pas elle.
Ce poème me semble un très bel hommage à une longue vie en commun où l'amour et la joie furent roi. Savoir rire dans les pire moments, si bien évoqués dans ces vers : Alors que tout fane Des vers à la vie Si ton rire ne craint Ni la douleur Ni la guerre Ni la pluie et jusqu'au dernier vers, est une belle victoire sur la vie, quelle qu'elle soit. |
papipoete
6/5/2018
a aimé ce texte
Bien
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bonsoir Dolybela
si tu ris encore malgré le temps qui passe, efface les souvenirs des jours heureux, il te restera le sourire, cette luciole qui illumine ton visage ! Et quand de toi, ne restera qu'une photo jaunie, nous fermerons les yeux, et verrons ce qui chez toi ne s'éteignait jamais ! Du fond du gouffre de la mort, montera cet écho, ton rire éternel ! |
Anonyme
6/5/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Pour ma part, je considère ce " si tu ris encore " comme la parabole du bonheur de vivre.
Et même faire face aux mauvais moments sans se départir de cette sorte d'optimisme " Si ton rire ne craint Ni la douleur Ni la guerre Ni la pluie " Mais sera-t-il encore présent lorsque viendra la fin ? J'ai particulièrement apprécié les trois dernières strophes. |
Lulu
7/5/2018
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour Dolybela,
Je trouve ce texte magnifique... Il a une telle résonnance. Je l'ai lu à haute voix pour mieux le savourer... De fait, j'en ai apprécié davantage sa musicalité, son discours, sa portée. Je trouve qu'il y a une vraie résonnance aussi parce que c'est un poème tout en reliefs. On ne suit pas une narration ou un discours linéaire ou plat, on a affaire à un texte qui renvoie du fait de l'anaphore, d'ailleurs, que j'ai beaucoup aimé, à divers instants que l'autre peut entendre et que le lecteur peut imaginer. C'est si évocateur que l'on peut y trouver de la place pour soi, et entrer dans le poème pour s'y identifier, que ce soit au niveau de "tu" ou de "je" ("mes larmes" ; "mon visage" ; "avec moi"). Je trouve qu'il y a de belles images, et ce dès les premiers vers, avec le "soleil des pavés" ; "les fleurs blanches dans le vent"... Puis, mais je n'ai pas de strophes préférées, celles du ciel, au loin et tout près à la fois, avec le "chaos nocturne" ; "Saturne" et "les étoiles filantes"... Tout cela me donne à voir et à penser le monde de manière sensible dans la relation à l'autre, ce "tu" dans "Si tu ris encore", de façon profonde et poétique. Je trouve qu'on ne sait pas toujours dire le temps et la vie entremêlés sans s'enliser dans les maladresses. Mais vous parvenez ici à le faire de façon subtile, poétique et intéressante. Ainsi, le rythme des vers accompagne le fil d'une histoire, sans ellipses ou sans explications excessives. En cela, c'est parfaitement réussi. Enfin, j'ai aimé cette liberté de ton que permettent les vers libres sans ponctuation. Les retours à la ligne sont pertinents, l'écho d'une voix qui porte et se fait entendre poétiquement, jusqu'à la douceur, cette voix qui, finalement, espère pouvoir rire "tout bas" ultérieurement. Je vous relirai avec grand plaisir. |
jfmoods
7/5/2018
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Le véritable défi de l'amour n'est pas d'affronter les saisons (vers 2 à 5), le déracinement (vers 7 à 10), les circonstances contraires de l'existence (triple négation : "Ni la douleur / Ni la guerre / Ni la pluie"), la petitesse de notre condition (litote : "loin de l'inconscience", complément de lieu : "Tout près du chaos nocturne"), l'usure des jours (hyperbole : "tout fane").
Le véritable défi de l'amour, c'est d'affronter, ensemble, la déliquescence des corps (allégorie : "le temps aura terni ta voix", métaphore : "mes larmes de joie / Creuseront des sillons / Sur mon sourire, sur mon visage", superlatif : "me verras vieillir davantage / À chaque éclat") et la finitude à deux (métaphore : "gouffre de la mort", allégorie : "l'oubli nous avalera", comparatif d'égalité : "vivre aussi fort", adjectif qualificatif : "Nos dernières secondes"). Merci pour ce partage ! |
Anonyme
8/5/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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je trouve très élégante votre idée du rire comme étalon de mesure de l'amour
... et de la vie les répétions donnent un rythme sonore au poème et aussi une dynamique,( marcher est une répétition de pas) J'aime aussi la simplicité et la sobriété de ce poème-confidence |
Gabrielle
7/5/2018
a aimé ce texte
Bien
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Un bien joli partage...
"Si ton rire ne craint Ni la douleur Ni la guerre Ni la pluie" "Pourras-tu rire encore Près du gouffre de la mort Quand l'oubli nous avalera Pourrons-nous vivre aussi fort Nos dernières secondes entre les doigts Auras-tu encore de quoi Rire tout bas J'aime beaucoup la chute de votre poème qui conclue votre histoire. Bonne continuation à vous. Cordialement. Gabrielle Michel |
madawaza
7/5/2018
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour Dolybela
Si tu ris encore Alors que tout fane Des vers de la vie, Pourras-tu rire encore Quand l'oubli nous avalera, Auras-tu encore de quoi Rire tout bas AVEC MOI Bonjour Dolybella C'est chez moi un besoin La force du rire. Merci de l'avoir si bien évoquée A+ |
Gabrielle
15/5/2018
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La première partie de ce poème (les trois quintils, le tercet et le quatrain) se réfère à un rire solitaire puis un quatrain qui conclue joliment la première partie du texte :
"Si ton rire ne craint Ni la douleur Ni la guerre Ni la pluie " . La seconde partie du poème se réfère toujours au rire et à une vie à deux avec les effets du temps qui passe : "Pourras-tu rire encore Lorsque le temps aura terni ta voix Lorsque mes larmes de joie Creuseront des sillons Sur mon sourire, sur mon visage Et que tu me verras vieillir davantage" pour en arriver au "gouffre de la mort" et à la chute "Avec moi" qui symbolise la présence du rire tout au long d'une vie mais également la pérennité du couple jusqu'à la mort. Merci pour cet agréable partage. Au plaisir de vous lire. G. Michel |
emilia
7/5/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Votre poème avait retenu mon attention à la lecture, mais je n’avais pas eu le temps de le commenter, j’y reviens aujourd’hui car cette confidence intime « d’un pincement de cœur qui monte vite aux yeux » a trouvé en moi une certaine résonance autour de votre questionnement : « Pourras-tu rire encore ? »…
Face à l’adversité, aux « arbres dépouillés », aux « terres brûlées », au « chaos nocturne », « alors que tout fane »…, si le rire a survécu à la douleur, à la guerre, à la pluie… « pourras-tu rire encore » lorsque je vieillirai et que nous approcherons du « gouffre de la mort ? » Dans cette déclinaison efficace, grâce à l’anaphore, de l’angoisse du temps qui passe sur l’amour, une dernière strophe si touchante, pleine de tendresse et de complicité dans ce vœu ultime de partager la vie avec force jusqu’à la mort « de quoi rire tout bas avec moi… » ; merci à vous pour ce partage sensible… |
Anonyme
7/5/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ces "Si" m'ont ramené au poème de Kipling "Si...".
De ce fait j'ai eu un peu de mal à m'attacher à vos propos, les siens me revenant en mémoire machinalement. Tout le cheminement de ces mots débouche sur une dernière strophe très profonde émotionnellement : " Pourrons-nous vivre aussi fort Nos dernières secondes entre les doigts Auras-tu encore de quoi Rire tout bas Avec moi " Quelle beauté dans ces mots bouleversants, à eux seuls ils expriment toute la grandeur d'un attachement confiant, affranchi et entendu. |
Jocelyn
8/5/2018
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Au début je trouvais des mots de foi, de confiance, de persévérance... quelque chose qui fortifie, qui redonne la force de continuer, de continuer de rire de la vie et de ses aléas, mais à partir de la troisième strophe je me suis rendu compte que seul le scepticisme primait dans le texte. Après, ça répond peut-être à l'esprit et le désir que l'auteur a initialement voulu exprimer. En ce qui me concerne je me suis pratiquement identifié au début, après je me suis senti comme abandonné par le texte. Ça m'apprendra de chercher encouragements ailleurs...
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