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Poésie contemporaine
dom1 : Crier… [Sélection GL]
 Publié le 30/07/16  -  14 commentaires  -  1013 caractères  -  338 lectures    Autres textes du même auteur

Geste ultime, sans recours, sans fin non plus puisqu'il laisse ceux qui restent dans l'abîme des remords et de la culpabilité. Rien ne retient ce geste, ni les joies du passé, ni même les rêves de voyages, de bonheur, de plaisirs…
Folie ? Oui, il y a de ça…
Il y a surtout cette souffrance intérieure qui avilit et ne laisse qu'une seule porte de sortie tant elle est forte et cruelle…


Crier… [Sélection GL]



Combien de tes sourires remplissent mes regrets
avilissent mes mots et attisent ce chaos
qui envahit mon corps ma tête et mes os
attaquant en assauts le mur de mes pensées.

Je souffre ici tout comme toi l'avouas
par ce geste sans loi qui détruit le passé
qui brise les années du bonheur qui fusait
de nos têtes remplies de voyages à Cuba

à Londres Amsterdam et pourquoi pas Tokyo
de couchers de soleil sur le fleuve Yamuna
ou à deux pas d'ici au gour de Tazenat
où nous voulions garder les yeux ouverts sous l'eau.

Les tiens se sont fermés pour cesser de briller
les miens écarquillés devant ton corps si froid
qu'il glaça en congères mon amour pour toi
en laissant derrière lui ce silence à crier…




http://commentairesimages.free.fr/images/munch_TheScream.jpg
Tableau : « Le cri » d'Edvard Munch


 
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   Alcirion   
4/7/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ave ! Ave !
Puisque nous sommes en Sélection Lecteur été, je me fais militant pour ce texte qui coule merveilleusement, très bon rythme, sonorités agréables, bref tout va bien !

   Vincente   
30/7/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir,

Quatre strophes pleines à déborder de votre amour parti. Vous emplissez les vers de votre douleur inacceptée pour mettre en valeur tout ce qui vous rendit heureux, déclarant ainsi inacceptable cette "folie" insupportable.

Dans la première strophe, vous déversez le flux de vos percussions intérieures. Formulées de questions fruits d'étonnements, elles n'espèrent plus de réponses tant elles s'imaginent inconcevables, au point d'abandonner jusqu'à leur "point d'interrogation".

Dans les deux strophes suivantes, ce sont les souvenirs qui s'empilent dans votre tête, tellement nombreux que l'on comprend que vous en évoquiez seulement quelques uns, montrant ainsi que leur qualité saurait se passer de leur étalement. En achevant cette dernière phase par un vers d'apparence anodine, mais signifiant que, face à l'adversité, vous vouliez tous les deux maîtriser votre vie, vous annoncez en creux le vide qui "glaçât en congères, mon amour pour toi,". La pression du vide se transféra alors en dépression, puis en silence qui ne put se dissoudre qu'à l'expiration d'un cri déchirant... Est-ce une manière de vous associez à votre disparu(e) ? Le cri exutoire, la mort exutoire, quelques derniers instants de fusion apaisante...

Votre transfert émotionnel est très fort, bien rendu, je pourrais même penser : tellement vrai qu'il ne peut qu'être authentique. Mais si la narration est aboutie, ce ne peut être uniquement grâce à votre sincérité, il y a une intention, elle sait embrasser le lecteur au partage de votre douleur. Je ne vois pas de remarque formelle nécessaire, sauf peut-être la brièveté de votre poème qui aurait pu s'étoffer en empruntant à l'incipit, il en aurait été plus concis, et encore vous en dites tellement en quelques vers...

Edit : Depuis ce commentaire en EL, je redécouvre aujourd'hui votre poème et y retrouve ce souffle envahissant qui m'avait touché. Sur la forme, autant je comprends les "qui" multiples qui s'enchaînent, accentuant l'emportement, autant les nombreux lieux cités participent à mon sens à la multiplicité des souvenirs heureux, autant j'ai été gêné cette fois-ci (un peu moins pris par l'émotion) par les formulations "attaquant en assauts" et surtout "comme toi l'avouas" (assez laid il faut bien le dire !). J'enlève donc le + de ma notation.

   GilbertGossyen   
6/7/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément
Je suis profondément touché par ce texte. Tant de tristesse et tant de beauté.

Merci, puisse la poésie vous aider à passer ce terrible épisode.

   plumette   
6/7/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Poème de la douleur, de l'incompréhension face au désir de mort qui emporte tout , qui annule ce qui a pu se vivre à deux de
de beau, de doux, de riche.
ce texte dit bien aussi la part de révolte de celui ou celle qui a été abandonné(e).

en tant que lectrice, je suis dans l'empathie avec le poète qui crie mais je dois dire que la strophe qui évoque tous ces lieux parcourus à deux me met un peu à l'écart.

ce texte est fort, il est émouvant et pas larmoyant, j'aime beaucoup la 1ère et la dernière strophe.

Merci de ce partage

   Anonyme   
30/7/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
La force évocatrice du tableau de Munch vaut celle de votre poème.
Vouloir 'garder les yeux ouverts sous l'eau', par espoir sans doute, et assister jusqu'au bout à sa propre noyade, ou à celle de l'autre, est assez bouleversant.
Le thème couru et souvent 'embobineur' est revisité ici avec beaucoup de tact.
Merci.

   Anonyme   
30/7/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Brel a chanté << Celui des deux qui reste se retrouve en enfer >>.
Cest le cas ici où l'absence devient le " ce chaos
qui envahit mon corps ma tête et mes os ".
" par ce geste sans loi qui détruit le passé " je pense au suicide (?)

"qu'il glaça en congères mon amour pour toi
en laissant derrière lui ce silence à crier… " beau passage.

J'ai moins apprécié le troisième quatrain que je trouve un peu trop descriptif.

   leni   
30/7/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
exercice poétique subtil réussi La tristesse se perçoit Le premier vers me semble représenter L'idée Générale "Combien de tes sourires remplissent mes regrets"
Et la finale conclut clairement

Les tiens se sont fermés pour cesser de briller
les miens écarquillés devant ton corps si froid
qu'il glaça en congères mon amour pour toi
en laissant derrière lui ce silence à crier…

BEAU moment de lecture Salut cordial Leni

   MissNeko   
30/7/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
C'est beau touchant et puissant. La mort qui sépare de l être aimé. On aimerait crier. Quoi de plus fort que crier ?
Un beau poème

Ma préférence :

Les tiens se sont fermés pour cesser de briller
les miens écarquillés devant ton corps si froid
qu'il glaça en congères mon amour pour toi
en laissant derrière lui ce silence à crier…

   luciole   
30/7/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour,

Les vers que vous écrivez sont loin de couler, comme le dit un précédent commentateur. Ils sont tout sauf euphoniques.
Quant aux images, c'est le néant absolu.
Je ne m'étonne plus de rien ici.

   Vincendix   
30/7/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Déjà la référence au tableau de Munch ne me séduit pas, pour moi, cette toile est laide, et puis elle n’exprime pas la douleur mais plutôt la folie.

Il est dit que les grandes douleurs sont muettes, par expérience, je souscris à cette réflexion et je pense que ce texte est une fiction.

Le souvenir de diverses destinations touristiques me semble avoir trop d’importance, alors qu’ils ne représentaient probablement qu’une infime partie d’une vie commune.

Concernant la forme, l’enchainement des vers et même entre les quatrains gêne ma lecture.

   Lulu   
30/7/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour Dom1,

je n'ai pas tellement accroché à votre texte, mais j'y ai lu une certaine émotion du narrateur et je la respecte.

Personnellement, je n'aurais pas fait rimer "regrets" et "pensées", ne prononçant pas du tout les è et é de la même façon.

J'ai eu un peu de mal avec ce vers :
"Je souffre ici tout comme toi l'avouas". Je le trouve maladroit. Pourquoi ne pas faire plus simple ? Peut-être "Je souffre ici tout comme toi-même".

A vous relire.

   widjet   
30/7/2016
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Je crois que ce texte contient tout ce qui me fait fuir.

Rythme et sonorité sont calamiteux (vous avez essayé de lire à voix haute ?). Les vers sont disgracieux quand ils ne sont pas banals ou convenus. Bref, c'est mal écrit ("attaquant en assauts" ????), lourd de chez lourdingue ("tout comme toi l'avouas", "à Londres Amsterdam et pourquoi pas Tokyo", multitude de "qui" : qui envahit, qui détruit, qui brise, qui fusait...tout ça dans 5 vers ! Sans oublier "le corps si froid qu'il glaça..."...etc...

Bonjour l'harmonie....

Dans le convenu on trouve du "le mur de mes pensées", "qui brise les années de bonheur", saupoudré d'un exotisme artificiel (fleuve Yamuna, gour de Tazenat, bah oui, ça fait toujours classe de citer des endroits colorés même si ça semble arriver de nulle part). Et puis l'incongru avec "Les tiens se sont fermés pour cesser de briller" ou "où nous voulions garder les yeux ouverts sous l'eau"..

Je veux bien admettre que je suis une quiche en poésie, mais franchement, c'est à se demander si certains en ont déjà lu.

Bref, rien à sauver en ce qui me concerne.

W

   Robot   
1/8/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
J'ai trouvé des expression toutes faites comme: envahit mon corps ou mur de mes pensées.
Je relève aussi des scories maladroites comme le "et" au second vers qui pourrait être remplacé par une virgule afin de tenir un second alexandrin succédant au premier. Car justement on commence à lire en alexandrin et ensuite on casse sur des différences de mètres qui n'ont même pas la justification du rythme qui aurait voulu être donné.
Tout comme toi l'avouas . Ici il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans la phrase. Je souffre tout comme toi. Tu l'avouas par ce geste... ou "je souffre tout comme toi qui l'avouas..."

Pour ces raisons et même si j'ai apprécié le fond, j'ai eu du mal à me mettre à la place du narrateur pour réellement ressentir ce cri.

   Donaldo75   
14/8/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour Dom1,

Je vais émettre un commentaire circonstancié, parce que je sais que c’est plus apprécié de l’auteur que deux pauvres lignes synthétiques.

D’abord, la forme, vu que c’est quand même important en poésie :
• Si ce sont des alexandrins, certains ont pris des coups (13 pieds pour le premier, ça commence fort, sans compter les hiatus.)
• Beaucoup de « qui » alourdissent les vers.
• On est un peu dans la géographie (Yamuna, Tazenat, tu utilises un atlas pour la rime ?), moins dans la poésie, surtout si ton inspiration vient du tableau de Munch.
• Des tournures bancales, pas très belles en lecture à haute voix (c’est un doux euphémisme pour celle-ci : « Je souffre ici tout comme toi l'avouas »)

Le fond, même si chacun juge à l’aune de sa propre sensibilité :
• Des répétitions dans la douleur, « qui détruit le passé qui brise les années du bonheur », au point d’en devenir un peu lourd.
• Le coup des yeux, franchement téléphoné, sur la fin du poème.
• Des images un peu artificielles, la palme revenant à « glaça en congères mon amour pour toi »

Bref, tu l’as certainement compris, même si j’aime le tableau de Munch (mais pas l’incipit verbeux qui l’accompagne en début de publication), je ne suis pas un fan du résultat. Au final, ça ressemble au résultat d’un atelier d’écriture, un vendredi soir, après une semaine épuisante où l’inspiration a été phagocytée par le quotidien.

Une prochaine fois, peut-être. J’espère que ce commentaire t’a aidé.

Donald


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