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Gemini
10/10/2021
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Dans cet univers imaginat-onirique apparaît une créature de rêve (bien entendu), présente pour accomplir les miracles dont le réel n'est pas capable.
J'ai trouvé que le détail de la "ceinture" sentait l'obligation de rime (inutile vu la catégorie). Par contre, la blancheur de sa robe qui s'accorde à la couleur des nuits est fin. J'ai eu du mal à me figurer "l'étoile du matin mêler la chevelure"; je ne suis pas sûr que "mêler" soit le bon verbe ou alors la syntaxe est fautive. Et j'ai tiqué sur la transition entre "Je croyais" ... jusqu'à en "quête d'élixir" et "Ainsi elle fut à moi". Il faut s'accrocher pour rester dans le sens. Personnellement, j'aurais mis "Je songeais" (plus juste vu le sujet) en ouverture et "Mais elle fut à moi", même si la conquête paraît bien rapide (mais bon, dans les rêves tout est permis). L'arrivée impromptue de "l'élixir" (annoncée tout de même par le titre) questionne aussi. Quel genre d'élixir ? Un remède ? Métaphore du sommeil ? Dans quel but ? N'y a-t-il pas transposition des désirs du narrateur dans les mots du personnage mystérieux et merveilleux ? On comprend que cette compagne devient récurrente et vient chaque nuit meubler ses "rêves sans sommeil". La quête est peut-être plus importante que l’élixir. L’exergue m’a paru plus embrouiller le texte que l’éclairer. Le titre, avec ces trois points de suspension (qui laissent souvent la responsabilité de la compréhension au lecteur), me semble peu représentatif. Pour peu que l’élixir soit ce que je pense, « Nuits blanches » n’aurait-il pas mieux convenu ? Malgré toutes ces remarques, j’avoue que j’ai été insensiblement embarqué dans cette rêverie. Il y manque sans doute de la profondeur, mais le peu de magie qu’elle recèle opère quand même, et c’est déjà beaucoup. |
EtienneNorvins
17/10/2021
a aimé ce texte
Pas
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Passé le premier vers, j'ai trouvé le texte plus emberlificoté que magique ou invitant à la rêverie...
Quelques soucis dans les sonorités ("sa robe blanche" /"ainsi elle fut à moi" : ainsi fut-elle ? / "celui qui crut en elle" - fatale liaison), d'accord ("Je croyais qu'il fut vain" : qu'il fût ? qu'il était ?), de construction (à la fin, je ne sais plus qui fait quoi...)... Mais ces discordances et approximations se veulent peut être à l'image de celles des rêves ? Respectueusement, |
papipoete
17/10/2021
a aimé ce texte
Un peu ↑
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bonjour dom1
Telle Vierge Marie sur le seuil de sa grotte, son visage ceint d'une parure d'or, elle semblait me dire " viens, je peux t'emmener là où coule un fameux élixir... " Elle sut me séduire, avec la belle créture je partis vers ces horizons merveilleux... et le réveil sonna ; c'était l'heure d'aller au boulot ! NB voici mon interprétation ; une femme à la beauté extraordinaire, qui d'un sourire vous emporte le coeur, et se donne au héros ; ce ne peut être que le sujet d'un rêve... mais ce peut être aussi la promesse d'une croyance divine, moyennant prosélytisme, ou bourrage de crâne ? Je préfère mon premier scénario, dont je voudrais bien qu'il chasse les affreuses sorcières, venant souvent hanter mes nuits ! Le traitement du texte me surprend, à travers ces 12 vers qui purent se ranger en " quatrains ? " le 4e mesure 13 pieds le 6e........... 11 pieds je suis circonspect face à la forme originalement proposée ? |
Provencao
17/10/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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" qu'ensuite elle partirait, pour rejoindre les siens…"
Ce vers m'a aidée à mieux comprendre et entendre le message d'Elixir où j'y ai lu des adaptations, des confessions..pas sous la forme de je concède , mais par une amplitude, une crainte, une emotion qui nous penetrent et nous fait peu croire. Votre theme se fait dans les paraphrases, je dirais qu'il est lui même l'exégèse . Comme si ce rêve n'était pas le sujet de croyances, mais son effet , et ce qui se calque à l'espace de la croyance , ne serait qu'un monde de signes compréhensibles ou pas... Au plaisir de vous lire Cordialement |
Miguel
18/10/2021
a aimé ce texte
Un peu
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Le début est plein d'un charme et d'un souffle lyrique qui ne durent pas. La suite est un peu confuse, l'expression parfois maladroite, et la fluidité des premiers vers disparaît.
J'aime bien, dans l'exergue, "nuits sans sommeil pas pas sans rêves". |