|
|
Anonyme
24/11/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
|
waouhhh , c'est hot, c'est chaud !
En libre ? Pourquoi pas. je laisse au narrateur son choix. Mais j'l'aurais bien vu en contemporain, voire néo. Ensuite, la charte ? Pourquoi ce mot ? Il m'est venu à l’idée, en lisant. Pas un problème à mon avis perso. De la vraie poésie érotique (tiens, la charte à nouveau, qui tilte). passage par la charte, c'est ok pour moi. De la bonne poésie érotique, à mes yeux. Et rare sur le site, un plus, donc. Hexasyllabes, rimes croisées ou suivies (il le semble, pas spépo - spécialiste poésie classique) Une composition très soignée, un vocabulaire bien choisi, avec juste quelques mots du langage "porno ?" Les hexasyllabes qui se poursuivent dans la partie prose, bravo. Et, à bien regarder le final en alexandrin, peut-être ... Alors, l'appréciation ne va pas être simple à poser, mais j'y suis obligée. Globalement j'ai beaucoup apprécié. p.s. l'exergue me déroute, soit il manque une virgule avant "l'intemporalité", Soit il manque un mot ou, je ne sais, bref, ça cloche pour moi. Merci du partage, Éclaircie |
Donaldo75
26/11/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
J’ai lu l’exergue une seconde fois après coup et je pense qu’il édulcore la force poétique de ce texte. Malgré ce qui risque de lui tomber sur la tête s’il est publié, parce qu’il sonne cru, je ne peux que l’encenser. Sa construction fait penser à une danse flamenco jusqu’au vers de fin qui conclut la danse de feu par des flammes brutes infernales qui déploient leur chaleur dans toute sa nature, celle du désir et de la frustration, de l’animalité, de tout ce que peu veulent avouer même seul devant leur crucifix ou l’image du Che, de Lorie ou que sais-je. C’est fort, intense, impudique, rock’n roll et ça me change des poésies un tantinet jaunies où les fleurs du cimetière reflètent des ombres nacrées sur des pierres tombales, un truc bien pour célébrer l’armistice des deux guerres.
Merci. Je vais me réécouter un Nick Cave. |
Vincent
1/12/2020
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bonjour,
je me sui fait happé par les mots le tempo de ce texte qui nous renvoie a désir sexuel j'adhère complétement à cette vague qui nous emporte ce tempo deu pré-orgasme avec des mots qui nous balancent bravo |
Malitorne
2/12/2020
a aimé ce texte
Un peu
|
Je salue l’audace de cette poésie mais je ne la trouve pas toujours très bien formulée. Cette succession de vers sans queue ni tête renvoie une impression confuse qui nuit à la beauté de la scène. J’aurais aimé personnellement une version plus ordonnée sachant que la pole dance, fût-elle à poil, répond à une chorégraphie très précise.
Deuxièmement l’audace c’est bien mais il faut aller jusqu’au bout ! Pourquoi « ma bite porno » et pas ma « bite » tout court ? Pour la dissimuler derrière un paravent ? Le porno c’est la bite, les deux me semblent indissociables. D'un haut niveau mon commentaire... |
papipoete
1/12/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
bonjour dom1
voilà ce que je vois... elle s'appelle Eloïse, et au poteau de la boite, streaptiseuse elle affole les spectateurs, masculins/féminins tant son numéro est torride. Un des admirateurs rentré chez lui, se prend à rêver à la belle, dont le poteau de scène serait sa b... NB tout au long du spectacle, Eloïse joue avec maestria son effeuillage, et au long du mât tête en haut, en bas fait tourner les têtes et pas que... Chaque vers est bien choisi, et à travers leurs six pieds, on est face à la scène, même sur la scène où Miss fait le show chaud ! Je ne veux pas jouer l'oie blanche ( je serais plutôt coq ! )mais pourquoi diable, passer de l'érotique de soie à ce vulgaire " bite porno " ? techniquement, " de longues soirées d'avril " se laisse aller d'un 7e pied ; dommage, peut-être cherchiez-vous l'hexasyllabe à tout prix ? si vous aviez choisi le vrai nom, de ce que l'homme ne maîtrise pas entre ses cuisses, je vous aurais mis une super note ! donc, je place ce petit bémol PS je souris en voyant l'artiste au poteau... mémé s'appelait Héloïse et plus personne ne choisissait ce prénom pour une fille, jusqu'à ce que le chanteur Barry Ryan en fasse un succès planétaire ! |
Vincente
1/12/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
|
L'exergue n'était pas nécessaire ; en tous les cas comme cela ; il n'est ni une mise en "appétit", ni une invitation, ni un parallèle suggestif, ni…
D'autant qu'au sixième vers "l'apparition" sans équivoque du terme "vulve" attire et confirme le lecteur dans ce qu'il commençait à imaginer, une scène de peep-show à l'érotisme lui par contre très suggestif… Le poème s'élance à partir de ce vers, l'on peut se laisser aller au spectacle cadencé qui s'imprime dans l'esprit du lecteur comme dans celui du spectateur qui se laisse "hypnotisé" avec plaisir et plein de bonne volonté. Nous lecteurs, à la découverte de la scène, nous n'avons que les mots pour voir les images qui dansent et ondulent sans temps mort – un seul grand paragraphe, logique pour y corréler le temps continu de "l'action", sans ponctuation ou si peu (tiens d'ailleurs pourquoi seulement une virgule et un point dans les 24 vers ?) –, et le sens , pour offrir des "temps de vie" au spectateur/lecteurs (comme le rappellent ces quatre derniers mots qui clôtureront le poème : "ne pas mourir idiot…" !). Moi de ces mots qui me lançaient leurs images caressantes, je dois me résoudre à dire que j'ai ressenti une fausse-route relativement à contre-poils, presque à contre-thème. Dans la posture narrative, je trouve dommage d'à la fois titiller le plaisir reptilien du lecteur (voire lectrice !?...) comme pour le porter à la "chaleur" de la scène (dans les vers "chauds") et en même temps cérébraliser la chose ("aiguiser pour graver / dans les cerveaux avides" ; il y a là comme une vue surplombante du narrateur alors qu'il sentait déjà l'excitation poindre. Ainsi quand arrive la prose finale, moment de lecture essentiel (je veux dire pour la modeste pertinence du propos…), narrateur et lecteur se comprennent et peuvent fusionner. En fait, j'ai trouvé que c'est bien ce final qui porte/importe l'évocation à son comble. Il fait une sorte de croche-pied lexical, "ma bite porno" tout-à-fait approprié pour signifier et relier les deux champs de l'aventure poétique, érotique et de fait pornographique. J'ai vu cette expression "ma bite porno", comme la quasi "matérialisation" du mat inox sur lequel se love la danseuse, il est la symbolisation très physique du phallus axial de la psyché masculine, où le sexe dressé (de fer, de bois ou de chair) se voue aux lianes qui viendront l'enlacer et l'épouser. |
Lebarde
1/12/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
|
C'est fait pour réchauffer les neurones et faire se réveiller la sexualité et l'érotisme auxquels bien peu, sauf les faux-culs, sont insensibles.
Comme la nature ne peut guère l'éviter, la tension monte crescendo, au fil du propos qui s'enflamme, dérive et se "plante" sur le mot qui apporte l'aspect porno et provocateur voulu, qui à lui seul, sera au centre des commentaires. L'ambiance du spectacle aguicheur et coquin, fait pour émoustiller les esprits et préparer aux rêves et fantasmes, est bien rendue par une écriture libérée, inventive et suggestive à souhait qui atteint magnifiquement son but. Après la pierre tombale pourquoi ne pas évoquer la barre verticale en inox sans état d'âme particulier? "ne pas mourir idiot" ? je ne comprends bien cette chute. Lebarde |
Anonyme
2/12/2020
|
Je vais retenir de ce texte que le mot bite est accepté en publication, non pas comme une expression de comptoir ou lâché dans l’intrigue d’une nouvelle, mais dans un récit délibérément érotique qui de fait bascule soudain dans la pornographie. Car « bite », dans un contexte où est déjà apparue une vulve à l’apéro, est un mot qui ne s’emploie que dans le porno. Donc, bonne nouvelle pour moi, qui suis un auteur essentiellement pornographique. Rien ne devrait empêcher désormais que je dévoile ici un peu des miennes. Car le mot bite est le socle de la pornographie. Avant de me lancer dans la poésie porno, j’ai fait un sondage autour de moi : « quel est le premier mot qui vient à l’esprit pour évoquer la pornographie ? » Réponse à 80% : le mot bite.
A partir de là, impossible de modérer les syntagmes dérivés comme « sucer une bite » ou autres gracieusetés, du genre : « Je te rêve, Eloïse, assidue au poteau de ma bite porno, que tu longes à l’envie ». Dit comme ça, j’y vois juste un peu moins de poésie, mais passons. Le pire c’est qu’aux yeux des censeurs, ce n’est pas le mot « bite » qui est modérable, mais plutôt le mot « sucer », car celui-ci renvoie aussi à des occupations plus innocentes, comme sucer un bonbon par exemple, et qu’il n’est pas question de mélanger les chiffons et les serviettes. Alors quoi, de la provocation qui se cache derrière son petit doigt ?? On glisse un ou deux mots pour tester le niveau de dualité qui est en chacun de nous ? La belle et la bête ? La femme qu’on rêve tous de rendre disponible entre deux apéros ? C’est ça que nous dit le texte ? N’est-il pas là le mépris qu’on a enjolivé depuis le début ? N’est-elle pas là la vraie vulgarité du texte ? Alors oui, si aujourd’hui vous hésitez entre « embrasse-moi partout » et « suce-moi la bite », je peux vous dire que dans certains milieux, la première ne vous répondra même pas :) J’attends bien sûr d’être modéré dès qu’on aura trouvé où se situait la limite que j’ai dépassée, au-delà de celle du texte publié. Pour le reste, la vigie postée sur le mât n’a apparemment pas que du ciel bleu à se mettre sous le nez. Bellini |
Cristale
2/12/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Un gentil petit poème bien innocent qui ne fait que traduire un phantasme à l'érotisme mesuré sur l'échelle d'hexasyllabes réguliers explosant en un bouquet final saccadé de virgules.
Ceci fait penser à cela n'est-ce pas ? C'est mignon :) Cristale |
Atom
5/12/2020
a aimé ce texte
Un peu
|
Assez mitigé pour ma part en ce qui concerne cette évocation érotico-poétique d'une danseuse pole dance.
Je salue toutefois cette idée de muse plutôt moderne. Il y a ce troisième vers qui me parait bizarre : "Elle ère en ce jeudi" ??? Je trouve la tournure un peu mal foutue. Ça n'a pas l'air de dire grand chose. Il n'y a apparemment que moi que ça a interpellé. Je suppose qu'il s'agissait à l'origine du verbe - errer. Autrement en ce qui concerne la mise en page de ce poème, je trouve également étrange l'idée du vers ultime à rallonge. Je mettrais donc ce vers érectile disposé comme tel sur le compte d'une certaine excitation. Ceci étant, j'aime bien la sonorité du début de ce vers : "Je te rêve Éloïse, assidue au poteau,..." Belle envolée malheureusement brisée par cette expression "bite porno" que je ne trouve franchement pas terrible. Dommage. |
Stephane
6/12/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Ce poème est intelligemment construit, dans le sens où j'ai été pris d'une sensation de tournis en vous lisant, ce qui reflète bien le sujet. Bien sûr, il y a quelque chose de dramatique à évoluer ainsi sur ce poteau, car on ne sait pas si cela est fait sous la contrainte ou non.
Bel exercice de style, bravo ! Stéphane |