|
|
Eki
23/2/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Une dénonciation bien exprimée, qui met l'accent sur cette folie débridée que sont les réseaux sociaux...
Le tableau est parfaitement dépeint et l'auteur restitue avec justesse les flux jusqu'aux "reflux" émotionnels...C'est un jeu de mot amer ! On détecte par les mots de l'auteur la si mauvaise influence de ces liens, la violence sous-jacente qu'ils peuvent engendrer lorsqu'ils deviennent des machines à broyer pour âmes trop fragiles. Il ne s'agit alors plus de communication et d'ouverture d'esprit mais d'enfermement et de repli sur soi jusqu'à l'envers du décor plus funeste... Alors, face à face ou dos à dos ? |
Ornicar
23/2/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
Un poème intéressant, je trouve. Autant par le fond que par sa forme et son écriture.
Ca commence dès l'exergue ("réseaux sociaux, réseaux de veaux") une formulation qui aurait pu faire l'économie du point d'interrogation tant j'en partage le point de vue. Au passage, je l'aurai même bien lue dans le corps du texte. Ca continue avec le titre ("Face à face") renvoyant chacun de nous à lui-même dans un tête à tête stérile quand il se connecte à ces réseaux sociaux "généralistes", et faisant d'une même pierre référence au premier d'entre eux historiquement parlant : Face book. Dans la première strophe, le choix et la mise en valeur de termes animaliers ("chiens, pitance, bave, langue") pointent d'une manière visuelle et cruelle les dérives des réseaux lorsqu'ils engendrent ces phénomènes de "meute" sporadiques. Pour parachever la métaphore, le vers 8 use d'ailleurs d'une image forte avec cette "langue...des loups", tant il apparaît en maintes circonstances que l'homme reste un loup pour son semblable. La seconde strophe met l'accent sur le narcissisme, parfois pathologique et souvent pathétique, dans lequel les réseaux peuvent nous plonger et nous égarer comme la quête toujours inassouvie de reconnaissance sinon de notoriété dont celle des influenceurs et influenceuses est la triste et détestable manifestation. Internet, miroir aux alouettes. Dommage que l'écriture me semble à de rares endroits un peu relâchée, comme si le texte n'avait pas suffisamment mûri. Par exemple, la présence de nombreux relatifs ("qui") dont j'aurais personnellement évité la répétition. Un seul suffisait. Au dernier vers, plutôt que cet "atout" qui ne m'évoque rien, j'aurais mieux vu plus simplement : "comme s'il était géant, alors qu'il n'est que néant". Mais peu de choses en vérité au regard du trait et de la charge. |
Robot
2/3/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
Ce texte vise un pan des réseaux sociaux dont il souligne la vanité et l'inanité parfois.
Mais il y a des aspects positifs aux réseaux sociaux, ceux de la communication intelligente et humaniste quand - ce n'est qu'un exemple - une personne isolée peut entrer en communication avec un petit-fils ou une petite-fille. Quand on échange sur les forums d'Oniris nous devons avoir conscience que nous utilisons ici un réseau social. Est-on assuré que tout y soit parfait ? Mais ne sommes nous pas nous-même poètes et nouvellistes à la recherche de cette vanité. Le besoin d'estime déçu parfois se dévoile lorsque un refus de texte ou un récit mal reçu vient malmener notre amour-propre. Pour revenir au texte, je trouve qu'il cerne bien l'aspect négatif de l'utilisation des moyens de communication. Avoir mille amis, qu'elle absurdité quand il est parfois si difficile de se consacrer pleinement à quelques-uns. Un texte fort qui ne fait pas dans la dentelle pour démontrer la superficialité des discours limités à l'échange parallèle des égos qui ne se rejoignent que rarement. |
papipoete
3/3/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
bonjour dom1
les réseaux sociaux, vaste sujet qui donne bien du grain à moudre, pour qui s'en sert... en bien comme au pire ! là, peu importe ce que notre voisin endure derrière sa porte ! s'il est heureux, je vais lui rendre la vie impossible ! s'il souffre, je vais en remettre une couche... sans que jamais, il ne devine qui l'inonde d'excréments ; c'est mon régal ! NB on peut depuis son écran, faire du BIEN mais ce n'est guère impactant alors que salir, torturer cette âme meurtrie, est si efficace ! marche à tout coup... sans jamais se mouiller. Il y eut l'époque des " corbeaux " avec leurs lettres anonymes ; celle de la Grande Inquisition, et ses dénonciations mensongères mais les " réseaux sociaux " partis du fond d'une antre nauséabonde, est ce qui se fait de mieux, au monde de l'infamie (que n'a-t-on proféré contre Alexéi Navalni ) la seconde strophe est bien " tournée " façon veulerie. |
Miguel
3/3/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
J'apporte un commentaire tardif à ce texte qui me semble d'une vérité désespérante et universelle. La pitance d'excréments est une trouvaille que je replacerai dans mes conversations.On croit vaincre son néant mais on ne fait que l'accentuer, si je puis dire, en envoyant des photos et des commentaires au bout du monde, on se croit influent parce qu'on s'abrite lâchement derrière l'anonymat pour insulter ou menacer. On retrouve sur ces réseaux, comme partout ailleurs, toutes les tares de la nature humaine. Mais, bon, comme partout ailleurs, on y trouve aussi parfois du bon. Mais enfin l'objet de ce poème était de dénoncer et il le fait très bien.
|
VinSpat
7/3/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
Bonjour
Ecriture pertinente. Des choses doivent être dites... |