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Poésie contemporaine
dom1 : Hibernal...
 Publié le 05/01/18  -  8 commentaires  -  1045 caractères  -  153 lectures    Autres textes du même auteur

L'hiver. Curieuse saison où le froid nous engourdit mais aussi nous incite à rester dans la chaleur d'un foyer où la chaleur impose sa loi...


Hibernal...



Derrière la vitre le froid pose sa loi
Poussées par les bourrasques du vent qui s’affole,
Sans bruit, les mille feuilles rejoignent le sol.
Ici, le soleil brille sur ton corps qui louvoie…

Et le feu reprend grâce à l’action du soufflet
Sur la braise restante en fines particules.
Tu fixes le plafond de tes yeux irradiés
Par le rouge écarlate imposant le recul...

Derrière la vitre, le brasier mène sa loi,
Poussés par cet élan nos sens encore s’affolent,
En chœur, les mélodies tournent leurs clés de sol.
Les nuages sont loin de nos cœurs qui louvoient...

Et tu ris à nouveau, grâce aux pensées soufflées
Dans l’oreille pincée par les mots particules.
Tu fixes le plafond d'un regard irradié
Par le souffle coupé du désir sans recul...

Ici, le soleil brille sur ton corps qui racole
Sur la braise restante en fines particules.
Poussés par cet élan nos sens encore s’affolent
Par le souffle coupé du désir sans recul...


 
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   Mokhtar   
5/1/2018
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Je ne perçois rien qui puisse m'attirer dans ce poème." Louvoie, affole, particules, irradié, poussé, souffle-é-et" reviennent deux ou trois fois, sans que je réussisse à distinguer un effet recherché justifiant les répétitions.
La ponctuation du premier quatrain lui ôte tout sens.
Je vous souhaite de trouver des lecteurs plus convaincus que moi.

   Anonyme   
5/1/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
J'ai trouvé ce texte assez simpliste dans son écriture ; avec certaines images assez banales
" les mille feuilles rejoignent le sol "
" Et le feu reprend grâce à l’action du soufflet "
" les mélodies tournent leurs clés de sol " ...

D'autres surprenantes dans le sens des termes
" ton corps qui louvoie "
" nos cœurs qui louvoient "
" Tu fixes le plafond d'un regard irradié " ??

Pour ma part, la poésie n'est pas très présente dans cet écrit.

A vous lire une prochaine fois.

   Anonyme   
5/1/2018
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Ces mots qui viennent sans arrêt à être répéter, donnent au texte, un effet "désastreux", cela alourdit et complique l'harmonie de l'écrit.
Cela fait très "fouillis". Ainsi il s'en dégage comme une certaine
monotonie.

Je n'ai pas trouvé dans cet poème ce qui fait votre plume,
il n'y a pas de ce ressenti qui se profile en partage.

Faisant preuve de bonne volonté, je vous ai relu, mais bien triste constat, ces répétitions sont assommantes au possible, et
nuisent à votre texte, donnant l'impression d'un manque évident
de profondeur.

C'est un écrit bien fade, je suis un peu déçu, alors à une autre fois.

   Arielle   
5/1/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Vous vous êtes enfermé vous-même dans un jeu de rimes poussé à l'extrême dont vous vous retrouvez prisonnier et que vous traînez un peu à la manière d'un boulet tout au long de votre poème. De par son sujet, celui-ci appelait plutôt une joyeuse liberté.
Il peut être intéressant de découvrir des formes nouvelles, inventives et votre essai est louable en ce sens, mais ce qu'il gagne en originalité il le perd en poésie, en légèreté et cela lui est fatal à mon sens.
L'effet aurait peut- être été différent avec des mots moins connotés plus aptes au double sens que ces particules ou ces yeux irradiés ...
Le dernier quatrain me semble superflu puisqu'il ne fait que reprendre certains vers dont le dernier de la strophe précédente. Le corps qui racole ne me parait pas non plus une formule très heureuse

   papipoete   
5/1/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
bonjour dom1
dehors, il fait bien froid et le vent tourbillonnant pousse les feuilles, souffle sur les braises imaginaires qui ne se sortent pas aux frimas !
Et je n'ai pas envie de sortir aux bourrasques, préférant les vagues sur lesquelles tanguent nos corps fougueux !
NB un résumé rapide de ce que vos mots semblent vouloir dire à travers des métaphores pas très claires, et des redites laborieuses " corps qui louvoie/coeurs qui louvoient//yeux irradiés/regard irradié//mots particules/fines particules//braise/souffle/soufflée " !
Bien qu'étant " très vieux ", je me rappelle qu'un dialogue enfiévré autour de draps défaits, avait des accents plus clairs et diablement enflammés !

   Quidonc   
5/1/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

A l'abri de l'hiver, devant le feu ouvert. Une jeune fille qui rit et se laisse séduire par une proposition un peu indécente soufflée dans le creux de l'oreille.
Et l'âtre et les corps qui s'affolent ...
Pourquoi pas? Une poésie toute simple, sans prétention mais bien écrite (je trouve)

Merci pour ce moment de chaleur

   wancyrs   
5/1/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Salut dom 1,

J'imagine deux amant en une nuit d'hiver qui s'aime dans leur salon à la lueur d'un feu de cheminée crépitant derrière la vitre, tandis que derrière l'autre vitre, celle de la fenêtre de maison, le froid fait rage. Merci pour ce moment !

Wan

   Anje   
15/1/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
A la recherche d'une certaine symétrie, devant et derrière la vitre, votre poème se perd en répétions, sa construction s'essouffle et la conclusion est moins flambante qu'elle ne devrait l'être. Ce feu qui "reprend grâce à l'action du soufflet" m'a chagriné par sa trop naïve simplicité. Dommage car il me semble que l'idée d'opposer l'extérieur et l'intérieur de cet hiver était lumineuse.
Merci et bon travail pour les suivants.


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