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Anje
29/6/2019
a aimé ce texte
Bien
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Contemporain.
Tout au long de ma lecture, je me suis demandé "mais quel est cet endroit ?". Je ne le saurai pas, il est dans le point de suspension qui clôture le dernier vers. J'imagine que c'est là que souhaitait m'amener l'auteur, vers un point de suspension en point d'interrogation, décrire un lieu sans le citer pour laisser le lecteur rêver le sien. N'est-ce pas d'ailleurs ce qu'il nous dit en incipit ? Sur la construction, je ne ferai que deux petites remarques. La répétition de "qui" à la première strophe m'a un peu accroché. Et j'ai trouvé les sonorités ume, une trop éloignées pour se faire correctement écho. Je trouve que c'est dommage car c'était une très bonne idée. Un salut amical depuis le sommet de la dune du Pilat. Anje en EL |
hersen
5/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Il y a dans ce poème quelque chose de clair dans la tonalité que j'aime beaucoup, en dépit du thème.
Il y a une fluidité épousant parfaitement la mer et le sable, il y a les éléments immuables, comme la marée, qu'il va falloir quitter... J'ai beaucoup aimé cette écriture, très imagée, et je suis ce "je", je le vois. La dernière strophe est une merveille. |
Gabrielle
28/7/2019
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Modéré : Commentaire trop peu argumenté.
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FANTIN
9/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Quelques pas dans l'éternité... J'aime beaucoup ce poème simple et profond, rempli d'évocations qui parlent et résonnent comme un écho. A vous lire on devient un peu vous, tellement l'homme dont il est question ici pourrait être simplement l'Homme.
J'aime beaucoup ce solitaire discret, et le ton grave employé, et cette avancée vers le mystère. |
Robot
9/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un texte très visuel. Le paysage est bien personnalisé par des éléments poétiques intéressants dans lesquels sont introduits des éléments qui font le lien avec des références humaines.
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papipoete
28/7/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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bonjour dom1
" il y aura des vagues et je plongerai dedans !" je ferai de la luge sur les tas de sable " " et je regarderai passer les gens sur la plage "... en voici des vers libres et puis il y a les vôtres ! Ce n'est pas écrit, c'est brodé en une dentelle si fine, que l'aiguille pique et ressort tout en finesse sur votre ouvrage ! La première strophe annonce la couleur, avec " l'écume... qui lie le jour avec la nuit " et " j'irai relever tes filets dans la brume...y confondre mes pensées... " Ce n'est pas beau, c'est très beau ! et le final nous transporte dans l'allégresse ! Bravo poète ! Ne pourriez-vous me prêter votre plume, pour écrire un mot ? |
Lebarde
28/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Dom1
Beau poème d'allégeance respectueuse, à la mer et ses rivages, au soleil et à la nature toute entière, servi par des images magnifiques de délicatesse et de sobriété. Beaucoup de superbes vers parmi lesquels je retiendrai entre autres: "L'écume Qui lie le jour avec la nuit En vaguelettes monotones Qui bruissent le long des coques". " J'irai me poser sur tes grèves Les yeux fixés sur tes rayons ....." Vraiment très beau ...comme un hymne! J'apprécie la lecture fluide. bravo et merci Lebarde |
Corto
28/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Beauté et profondeur.
Plongé dans l'univers le narrateur s'adresse à lui au moment de penser à la mort. La description de ces 'moments d'après' est évoquée avec beaucoup de finesse "Dans tes silences, j'irai flâner Je ne veux pas m'imposer". On ne sent pas d'angoisse, la mort viendra naturellement, il se prépare à 'la vivre' car il sait qu'elle fait partie de lui. Délicatement les images utilisées nous font progresser vers le terme "mes os seront gâtés Par ce sable uniforme Plus accueillant que la soie". L'univers l'attend "Vaste et prompt univers, Tu sais combien je te vénère". Il s'y prépare "Pour rejoindre l'autre versant..." La démarche est profonde, le ton est juste, les images sont de toute beauté. L'utilisation de l'ambiance maritime "les vaguelettes", "respecter tes marées", et même "En tes courants profonds" amène vers un milieu aquatique constitutif de cet univers. Comme une absorption aquatique synonyme de progression irréversible mais paisible. Bravo à l'auteur. |
senglar
28/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour dom1,
Donc ce sont les plages qui attirent le narrateur (la narratrice) - les plages auraient-elles un versant ; l'on sait qu'à tout le moins elles déversent... mais pour mieux reprendre - Les plages seraient pour le moins en lien avec l'univers ; il est vrai que c'est à la lune que sont dues les marées hautes et basses, aspiration-expiration. Le haut lieu du narrateur (de la narratrice) est donc un bord de mer. J'aime d'autant plus que j'aime bien Adamo : "Z'étaient chouettes les filles du bord de mer Z'étaient faites pour qui savait y faire" un supplément d'âme effectivement. (-) à cause du mot "monotone". senglar |
Davide
28/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour dom1,
"Berçant notre infini sur le fini des mers..." écrivait Baudelaire. Mais ici, la mer, embrassant l'univers entier, s'instille dans chaque pensée du narrateur, épris de liberté. La quiétude de ce paysage côtier est apaisante à la lecture : "vaguelettes monotones", "sable uniforme", "tes grèves", "Qui bruissent", "la brume", mais les "marées" et les "courants profonds" ne tardent pas à modeler ce "prompt univers". La description, belle pourtant, reste dans le vague (sans jeu de mot) et le généraliste : dommage que ce bord de mer ressemble à tous les autres... Je n'ai pas compris l'image : "Les yeux fixés sur les rayons / De ce soleil". Sans parler de ce "fixés", peu poétique, le fait de regarder fixement les rayons du soleil est dangereux !!! A moins qu'il s'agisse d'un coucher de soleil, mais le "jaune" des nuages exclut cette éventualité. Cette proximité "spirituelle" entre le narrateur et la mer résonne comme un serment de fidélité et d'appartenance indéfectible. Aussi, j'ai regretté ce "Tu sais" à l'avant-dernière strophe, trop abrupt, là où un "Si tu savais" m'aurait semblé bien plus approprié. Un détail encore : les quatre rimes en [é] de la deuxième strophe ne sont pas du meilleur effet. Pour le reste, la délicatesse est au rendez-vous de ce voyage. Très belle dernière strophe, où la lune, s'invite dans les rêves du narrateur : tout devient alors possible... vivre, mourir... Merci dom1, Davide Edit : revenu pour quelques petits ajouts, dont une flèche vers le haut. |
STEPHANIE90
28/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Dom1,
J'irai dans le néant de l'océan... Cette poésie libre m'a bien plu, par les verbes et images utilisés qui donne un certain rythme à votre poésie. J'ai une réserve par rapport à la structure de vos vers que j'aurai découpé différemment car si il y a dans chacune de vos strophes "j'irai", qui est disposé de façon parfois identique, et parfois différente mais sans qu'il y est une logique à ce positionnement. Ce qui pour moi casse un peu le rythme de l'ensemble, et c'est la seule chose que je n'ai pas bien comprise. Mais c'est un détail puisque... j'irai rejoindre le néant de l'océan. Merci pour la lecture qui n'est pas morbide, au contraire, plutôt tournée vers la lumière, Stéphanie |
Stephane
28/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'irai, oui mais pas maintenant. Non, pas maintenant...
Un poème dans lequel j'ai pris plaisir à "flâner dans les silences", pour reprendre vos propres termes. Je me suis laisser aller à rejoindre pour un temps l'autre versant et cela a été une belle expérience, merci. Au plaisir, Stéphane |
Cristale
28/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Quintils et quatrains alternés, des vers au rythme
assez régulier pour laisser voguer la musique des mots et c'est joli. J'aime les deuxièmes vers layés de chaque quintil, d'autant plus qu'ils riment ensemble, : "L'écume" "Sur les dunes" "Dans la brume" "De ta lune" Une mélodie d'amour, un chant incantatoire pour cet océan au pouvoir hypnotisant. C'est un bel endroit pour y vivre...jusqu'à en mourir. L'auteur a judicieusement brodé d'écume la marine de sa page pour le plus grand plaisir de mon regard admiratif. Bravo Dom1 Cristale déjà "là-bas", mais qui reste sur le bord... |
Anonyme
28/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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" Des lieux emblématiques qui nous parlent ".
Pour le narrateur, ici, c'est un océan avec tout ce qu'il peut offrir de magnifique à nos yeux. " L’écume qui lie le jour avec la nuit ", les marées, le " soleil qu’on aperçoit, au-delà des nuages jaunes " ... L'océan ; lequel ? Où ? Peu importe. Là où sa vie s'écoulera doucement jusqu'à la mort venue. " J'irai rejoindre les passants De ta lune Qui gravitent sur les ports Prêts à quitter tes abords Pour rejoindre l'autre versant..." Fort joli poème aux images douces et sereines. |
fried
29/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je me suis laissé guider et porter par cet Ode maritime, la douceur du paysage est là pour accompagner cet ultime désir de retrouvaille.
Bravo pour avoir sur trouver une certaine originalité sur un thème simple. |
cherbiacuespe
30/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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On se laisse porter par les images et les mots sans réfléchir et sans efforts, mollement guidé par la sérénité des lieux.
C'est harmonieusement écrit et cela sonne bien à l'oreille, ça glisse bien. Description simple d'un lieu paradisiaque dont on ne veut pas s'éloigner. Un seul bémol, j'aurais écrit fauve plutôt que jaune moins esthétique je trouve (fin strophe 4). |
natile
1/8/2019
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Modéré : Commentaire trop peu argumenté.
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ClaireDePlume
2/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime beaucoup la poésie libre et je dois dire qu'ici, je suis gâtée. D'abord le thème choisi : l'immensité de l'océan, les plages, ce que les marées incessantes procurent à nos âmes meurtries ou apaisées.
Et puis lentement, on se laisse porter par vos mots, glisser vers un ailleurs qui n'est peut-être pas cette plage que l'on rejoint pour une pause estivale. Non. Ce sable est sans doute un havre de paix prolongé, voire définitif. D'où une analogie avec la mort. Ce que j'aime ici également, ce sont les images réalistes : "Vaguelettes monotones qui bruissent le long des coques" "J'irai rouler comme l'enfant sur les dunes" Et celles qui entraînent vers un ailleurs : "Mes os seront gâtés par ce sable uniforme" "J'irai me poser sur tes grèves, les yeux fixés sur les rayons de ce soleil..." "Vaste et prompt univers (...) j'irai te présenter mon âme" Tout cela est amené de façon très subtile, sans artifice ni emphase. |