Une poésie "libre" qui jongle entre liberté versification et tentative de rimes.
L'ensemble me paraît maladroit car peu ordonné, et les sonorités qui s'en dégagent ne sont pas des plus heureuses.
Ces successions 'heures/peur/candeur' par exemple ne donne pas assez d'amplitude sonore pour être apprécié.
idem pour 's'émouvoir/gloire' qui tombent un peu à l'eau.

Le terme 'peur' sujet principal de votre texte peut paraître opportun à l'intérieur de celui-ci, ceci-dit, l'inclure quatre fois, sans réelle "force" me paraît assez maladroit.

L'incipit est audacieux, mais je n'ai pas trouvé que votre poème y répondait réellement.

Dans l'ensemble, je n'ai pas été touché, je n'ai pas reçu ces interrogations que vous tentiez de soulever dans votre introduction. Je n'ai pas 'chanté' votre poésie et ne lui ai pas trouvé d'attrait.

J'espère que d'autres y liront plus d'émotions,
Au plaisir.

Lu/commenté EL

J’ai trouvé à ce poème du rythme, de l’allant et surtout de l’impact à la lecture ; ce n’est pas simple dans un ensemble aussi court où l’idée à déployer doit se réaliser très vite sans pour autant sembler trop lapidaire dans le développement. Et vue l’ambition affichée dans l’exergue, cela me semble un beau défi. Eh bien, abracadabra, la magie de la poésie opère grâce à une qualité d’écriture qui la rend musicale, presque propice à chanter ses vers légers et profonds à la fois. C’est du beau libre, pas torturé dans la forme, fluide, inspiré.

Bravo !

bonjour dom1
J'ai peur... de n'avoir pas saisi le sens de cette peur ; c'est trop subtilement écrit, pour que je m'épanche sans heurt sur cette peur.
Faut-il avoir peur ?
Est-ce puéril d'avoir peur ?
Peut-on vaincre sa peur ?
Autant de questions auxquelles je pourrais répondre... mais fut-ce le désir de l'auteur ?
NB il faut avoir frôlé l'envie de mourir, pour de plus rien avoir peur !
Mais dans la vie de chaque jour, en être saisi peut être légitime :
J'ai eu peur de te perdre
J'ai eu peur quand cette auto fonça sur moi
J'ai eu peur que tu me dises " je ne t'aime plus "
Vos derniers vers semblent dire, " y'a pas de honte d'avoir peur, du moment qu'elle serra si fort ton coeur... "
Vos lignes parées d'assonances sont musicales, mais je ne parviens pas à en suivre le fil d'Ariane.
Point n'est besoin en " libre " de commencer la ligne par une majuscule, du moment que la phrase n'est pas finie.

Bonjour,
J'aime beaucoup l'idée de mener une réflexion profonde par la simple exhibition de sa surface, en quelque sorte.
Dommage que l'écriture paraisse un peu brusquée même pour moi qui ne suis pourtant pas des plus littéraires. J'ai beaucoup de petites interrogations quant au choix des figures de style. Les deux premiers vers en double négation pour signifier "affronte tes peurs", une manière subtile d'évoquer l'ambiguïté des processus qui nous amènent à nous situer plus ou moins rationnellement vis à vis de nos émotions ? La répétition sur gloire me paraît un peu trébuchantes (avis d'éclopé). "La vie" prendra-t-elle "Les heures" ou bien les sentiments énumérés plus haut ? On aimerait plus de clarté pour être saisi de l'intensité de la narration que l'on sens bien présente. L'énumération de verbes semble m'indiquer une recherche d'effet de style pertinente mais un peu bâclé, en dessous des capacités de l'auteur.
Peut-être par symbolisme, l'expression dès lors toute poétique traduisant votre peur de la page blanche ?

Félicitations quoi qu'il en soit.

Lorsque l'on mise sur un poème aussi court, il faudrait de mon humble avis, soit l'enrichir d'un vocabulaire plus percutant, ou bien alors le parer de tournures forgées au plus près du volcan pour qu'il gagne ce dynamisme qui manque à vos peurs dans tous leurs états.

La poésie dite libre, comme je le constate trop souvent, n'est pas une poésie hybride où le mélange des genres essaye de composer avec la liberté. Elle est bien plus que cela lorsqu'elle s'empare de la métaphore pour la propulser des abysses au septième ciel.

Vous pouvez rimer si vous le désirez, mais alors il faut déjà que le souffle entraînant, époustouflant, soit présent.

Peut-être me suis-je laissée emporter par votre exergue prometteur, dont je n'ai pas retrouvé toutes les promesses dans le poème...

En tous les cas, je suis heureuse pour vous, Dom, de voir que d'autres l'apprécient mieux que je ne peux le faire.


Elena

Vous commencez par " peut-on résumer toutes les peurs en une seule mais votre poème ne répond pas à la question .
La peur est une émotion, alors votre peur qui peut s'émouvoir c'est la pluie qui peut se mouiller . En même temps c'est la réponse : toutes les peurs sont autant d'émotions qui peuvent donc se regrouper, sinon se résumer sous ce mot ( d'après moi )

La peur c'est un may day may day qui prévient d'un danger comme la fièvre prévient du samedi soir . Donc la vaincre au sens de la surmonter mais pas de l'éliminer comme capacité d'alerte . ( je suis bonne ,là ) La peur c'est pas l angoisse .

Je ne vois pas de gloire à se lasser d'une passion . Moi j'en ai plus que l'expérience , je me suis lassé du lycée sans en avoir la passion .

Chante, bois, dance = il est des nooo ô tres , il a bu son vers comme les auoo ô tres . Là c'est bon !

Question poésie, pas soulevée par des émotions et sensations, pas de résonances mais non, c'est pas parce que je suis creuse
Puisque c'est ça on me souffle que votre mot peur est en lien avec les mots : corps/vallées rivière, lac ( eau) mer et lune qui représentent la femme .Pour homme vous avez jour , qui ronchonne , pas terrible et temps qui se meurt , pas terrible non plus . Comme quoi les hommes c'est pas terrible comme muse .