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Arielle
24/8/2014
a aimé ce texte
Un peu
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J'ai été attirée par le titre mais j'ai été plutôt déçue par le rendu de cette pâtisserie.
Sans compter que j'adore la tarte au citron et ne peux guère en considérer la dégustation comme un pensum, j'ai trouvé la recette un peu lourde avec ses rimes internes. Même s'il s'agit d'un repas d'adieux je crois qu'un peu plus de légèreté n'aurait pas nuit au souvenir qu'en garderont les convives. Un peu d'humour acide m'aurait semblé fort à propos. |
Anonyme
26/8/2014
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Joli parallèle entre pâtisserie et la fin d'un amour. Je trouve votre poème très joli, mais je n'arrive pas à saisir l'association des images avec le désamour sur ce passage: "Blancs et jaunes mixés, pour mieux les oublier, La levure jetée dans le fond de l’évier," Je ne lis qu'une préparation d'ingrédients dans la cuisine. Et j'ai du mal à visualiser cette image "le sel abat-jour" Quand au reste il y a de la cohérence, je trouve qu'il y a une belle émotion, ont dit toujours qu'on prépare un repas avec amour, mais dans le cas ici la tarte au citron a un goût de tristesse. Sur la forme ma lecture est fluide, une belle musicalité, et le chagrin enveloppe vos vers. |
Myndie
28/8/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Pour les psychanalystes, les deux besoins essentiels chez l'homme sont la faim et l'amour.
Pour originale qu'elle soit, votre démarche pour évoquer une rupture amoureuse n'est pas anodine car richement connotée. C'est très malin de faire de la nourriture un support d'expression pour dire l'amour qui se meurt. Tout l'imaginaire de l'acte de manger est contenu dans cette élaboration d'une tarte au citron : l'idée du partage et de sa phase aboutie, la rupture, la dimension du plaisir (faire une pâtisserie) et de son opposé, le désagrément (le choix du citron et de son acidité). J'aime la finesse des images et des allusions, par exemple : « le chemin du cœur qu'on malaxe » « l'acide des pleurs » « le sucre est rendu lourd par le sel abat-jours ». Je ne ferai qu'une petite remarque : Je trouve que ce vers « Les rires ont étouffé dans le four des secrets" casse le rythme de votre poème et ne souffrirait pas de la suppression de l'auxiliaire (les rires étouffés dans le four des secrets) Mais à part ça, cette tarte au citron aurait très bien être une soupe à la grimace ; c'eût été bien moins poétique ! |
Anonyme
12/9/2014
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Bonjour dom1
Les rimes internes, quasi systématiques, donnent à votre poème une allure de comptine. Ou de slam, dont il a scansion bien marquée. Ce parti-pris stylistique me semble affaiblir le propos et nuire à l'émotion qu'il est censé exprimer. Merci dom1 |
Robot
12/9/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'ai apprécié ce poème sucré-salé qui évoque bien le désenchantement d'un amour qui s'est effiloché.
"Les rires ont étouffé dans le four des secrets La pâte feuilletée qui ne veut plus monter." Ces deux vers, comme les deux premiers du poème sont trés évocateurs du contexte. Je regrette la banalité (à mon goût) du vers final que j'attendais un peu plus acidulé. J'ai tout de même beaucoup aimé vous lire. |
Francis
12/9/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Il n'y a pas de recette pour l'amour ! J'ai aimé le goût sucré salé de votre poème. Il est musical, original, avec un doux parfum de nostalgie ou de dérision.
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placebo
12/9/2014
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
Je fais partie de ceux qui ont trouvé le texte affaibli par les rimes internes par impression de redondance et par la lourdeur de certaines expressions (et l'impression qu'il a fallu lutter pour respecter la métrique). Le mélange des pleurs et du bonheur sans autre indication qui se mêle à la cuisine ne m'a pas convaincu non plus. Il est possible que cet "effet contine" ne me plaise pas de manière générale, ce n'est pas le texte qui est en cause. En attendant de vous lire sur un autre texte, Bonne continuation, placebo |
Eldalis
12/9/2014
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Votre poème ne m'a pas vraiment convaincue, il me semble assez inégal. Au niveau du style, les rejets sont beaux, mais le reste est assez lourd. Si vous vouliez volontairement donner un sentiment de lourdeur, il aurait fallu le faire plus clairement. Le rythme rend mal. Au niveau du contenu, et bien déjà le mélange de sentiments et cuisine ne me semble pas assez original pour se suffire à lui-même, et vous alternez entre de très bonnes inventions et des symboles quand même bien faciles. (En soi la comparaison amour/pâtisserie me semble déjà un énorme cliché, mais vous en rajoutez une couche avec l'évocation du sucre) « l'acide des pleurs ». Sincèrement, même en cherchant le symbolique au quatorzième degré sous différents angles je ne vois pas le rapport entre acidité et larmes, et cela me dérange puisque l'acidité évoquée est le seul élément justifiant le choix du citron. Sinon il y a tout de même de bonnes inventions, entre autres j'aime bien le concept "sel abat-jours" ou le dernier vers (qui pour le coup rendent bien en tant que symboles). |