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Corto
4/5/2019
a aimé ce texte
Un peu
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J'aurais bien vu ce poème mis sous forme versifiée.
D'autant plus que le texte est globalement plutôt rythmé. Les 3 paragraphes commençant par "Ici et maintenant" on pourrait penser qu'une autre structuration serait assez aisée. Plus facile à appréhender aussi. A vous relire. |
papipoete
25/5/2019
a aimé ce texte
Un peu
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bonjour dom1
Je ne saisis pas toute les nuances de vos vers, mais je crois voir un être que plus grand-chose ne rassure, ne donne envie de croquer la vie ! Je songe à Jim Morisson qui goûta tellement à tout, jusqu'à l'excès et finir blasé, dégoûté de vivre ! Amoureux des stèles, cette envie de tristesse," le reste est un mystère..." poésie libre ou prose ? je penche plus pour la seconde ? |
senglar
25/5/2019
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Bonjour Dom1,
J'aurais plutôt choisi la catégorie "Poésie en prose" pour ce poème subtil aux formulations séduisantes. Car la poésie est là, j'irais même jusqu'à dire que ces phrases sont pétries de poésie... comme le levain se mêle à la farine, au sel et à l'eau pour donner le pain en une liaison intime, alchimique. Je devrais trop citer pour 'exempler' ce que je viens de dire, je dirais qu'ici tout est consubstantiel. Tout se dérobe donc mais dans ce qui se dérobe l'homme est une île qu'il faut dessiner et en fin de compte formuler. Qu'il ne se soucie donc que de cela, là est le sens. Pour le reste, sur lequel on est inopérant, laissons la place au mystère. C'est une forme d'épicurisme ou je ne m'y connais pas. Epicure revu et corrigé par Voltaire ! senglar |
Vincente
25/5/2019
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La problématique existentielle qui s'énonce ici parcourt son questionnement par son envers. Cadrées par l'assertion du titre, globalisante, négative, et ses récurrences en fin de chacune des strophes, se déversent de nombreuses affirmations dans un cadencement soutenu tout le long du poème. Toutes ces convictions, sans appel, souvent poétiquement imagées, vont se déclarer dans une verve habitée, bien que désabusée et dépressive. Mais chacune est emplie d'une négativité envahissante - même l'amour est vu comme un combat, le rire se noie, les pleurs éclosent – si bien que le lecteur se laisse emporter par le plaidoyer, comme convaincu… sauf s'il se rebiffe et ça a été mon cas en fin de première lecture. J'ai voulu comprendre un minimum du pourquoi de ce vent mécontent.
Ce qui me gêne dans cette façon de voir et d'interpréter le "monde", c'est un positionnement à charge. Sous prétexte que ce qui est autre que la pénombre dessinant le monde du narrateur est "mystérieux", donc sans apport substantiel (au propre comme au figuré), tout ce qui serait son pendant, ce que j'appelais son envers, serait délétère, enclin à déception, adversité, etc… Mais pourquoi étriquer l'état des lieux de l'être humain à ceci ? Cet angle de vue me paraît très nihiliste, je ne peux y adhérer. Le propos serait d'aborder la douleur ou la vanité attristée d'une personne déprimée, je pourrais y adhérer, mais la façon mise en œuvre dans ce texte avance en assertions dans une démarche générale, y compris dans l'exergue. En résumé, j'ai trouvé très "emportante" la forme, une sorte de prêche négatif, mais je ne peux adhérer au fond. Comment produire une notation signifiante entre ces deux plans antagonistes : en notant blanc. Désolé pour cette fois-ci. |
Anonyme
26/5/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je suis revenu plusieurs fois sur ce texte parce qu'il m'a intrigué.
Le sens que je lui donne n'est peut-être pas celui que veut exprimer l'auteur, mais c'est ma façon de l'interpéter. L'opposition entre le côté pragmatique de l'existence - selon son ressenti -, le réel " ici et maintenant " et puis ce qui vient après ; qui reste et restera toujours " un mystère ". L'auteur nous éclairera-t-il à ce sujet ? Des passages que j'ai appréciés : " un épicentre où rien est un palais " " l'éternel est un leurre, la fin une maxime." " les peurs, celles que l'on minore pour donner sens au vide " |
Donaldo75
26/5/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Dom1,
Je rejoins senglar dans le choix de la catégorie ; j’ai lu ce poème comme de la poésie en prose. Il y a une forme d’unité poétique, avec une tonalité qui rend ce texte très littéraire tout en conservant tous les attributs d’un poème en prose. J’aime beaucoup le côté refrain du premier vers. Il scande l’ensemble, le rythme, lui permet d’établir une atmosphère. La tonalité du poème est douce, atmosphérique parfois, alors que le fond n’est pas de la première légèreté – dans le bon sens du terme – et c’est d’autant méritoire de combiner les deux. Quand j’ai fini ma lecture, j’étais déçu. Déçu que ce soit déjà fini. Bravo ! |
Robot
26/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un texte existentiel qui interroge sur la finalité de l'existence mais qui finalement se heurte au "mystère", au pourquoi qui est bien loin d'être résolu.
Deux façons pour moi d'aborder ce poème. tel qu'il est en le considérant comme une prose il est agréable en lecture. On peut aussi comme je l'ai fait, donner un découpage en vers au récit et le déclamer. Composé ainsi, le texte se prête bien à la l'oralité. Et c'est comme ça que je le préfère pour lui donner un rythme. |
Ombhre
26/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Dom1,
un beau texte, plus proche d'un poème en prose que d'une poésie libre à mon sens, mais on trouve facilement dans les longues phrase, un rythme interne où les vers se révèlent. Il se lit avec plaisir, se scande presque par moments, et la chute presque brutale met un terme à cette réflexion qui n'en a finalement pas. Je l'ai relu trois fois, juste pour le plaisir se ressentir les vers germer parmi les phrases. Merci pour le partage. Ombhre. |
Davide
29/5/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour dom1,
Un texte pour le moins étonnant, qui se brode autour d'un balancement opiniâtre de 6 syllabes plus ou moins rigoureux. Quelque chose de monotone, de fataliste, qu'on lit sans problème recto tono (sur le même ton). D'ailleurs, on sent une mise au rebut de la religion en la présence de termes comme : "l'éternel", "péché", "ciel"... La religion, telle qu'elle est suggérée, avec ses convictions, mettrait à mal le "mystère" évoqué ici. Quelques jolis mots, comme cet "épicentre", mais beaucoup (trop) de répétitions : "encre", "donner"/"donnant", "éclair/éclairs", "lune/lunes" etc. Ce n'est pas bien grave, mais je trouve ça dommage dans un texte aussi court. De même, l'emploi des petits mots, comme "en" et où", aurait gagné à être modéré. Mais je dois reconnaître qu'ils sont pertinents musicalement pour évoquer ce languissement. Jolis ce titre et ce dernier vers, comme un cadre : "Le reste est un mystère...". Un regard sur la vie, certes triste, mais qui ne manque de beauté. Un joli poème, simplement. Merci du partage, Davide |
poldutor
29/5/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Dom1
Comme Corto,je pense que ce poème rythmé pourrait faire l'objet d'une poésie rimée. J'aime bien le titre : le reste est un mystère, et les vers : "affronter est la règle, renoncer est péché" "la suite est un mystère". Cordialement. |