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papipoete
28/6/2018
a aimé ce texte
Bien
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libre
il faut rapporter des souvenirs de voyage, et quoi de mieux que des instantanés en pixels numériques ! La vie en ville est d'un ordinaire ! alors que celle des campagnes est si colorée ! Des paysans courbant l'échine à ne plus pouvoir la redresser, ça c'est un scoop ! Allez dans le viseur, et capturé, mis en boîte ! NB l'auteur fait réfléchir le touriste, prêt pour le voyage ; ne surtout pas oublier son Canon, son Lumix ! Grinçants sont ces vers ! papipoète |
Anonyme
29/6/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un très bon texte sur ce tourisme de masse qui ne prend pas le temps visiter.
Je ne trouve pas grand chose à re-dire, à part peut être ce vers: "Son fleuve de liqueurs de bibine." où le mot bibine est faible je trouve. Mais ce n'est qu'un détail, au sein d'un texte qualitatif. Bravo. |
Gabrielle
1/7/2018
a aimé ce texte
Bien
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Une agréable épopée que nous faisons avec les touristes, suivis au gré de leur voyage et leur séjour touristique.
Le lecteur se prête au jeu de l'auteur qui dépeint les activités du voyage. Agréable moment de lecture. Merci à vous. |
Anonyme
10/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une certaine catégorie de touristes est ciblée ici.
L'auteur a choisi le Tonkin pour imager le " tourisme de masse ", le voyage organisé. Plus on va loin, et plus on a passé de belles vacances. Un humour caustique, une peinture oh combien réelle de ces vacanciers-explorateurs... Un quatrain final perfide à souhait. J'ai bien aimé. |
Lulu
11/7/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour dom1,
Je pense qu'on peut poétiser sur tout. Pourtant, je n'étais pas très attirée par le titre, et donc le thème. Je pensais, en effet, que ce serait très terre à terre, mais j'ai eu l'agréable surprise d'y voir vraiment quelque chose de poétique du fait d'une belle écriture. Puis, à relire, je me prends à sourire sur le regard porté sur les touristes ; regard qui me semble juste avec ses "Millions de pixels plein les mains"... J'ai bien aimé la douceur de ce poème, avec ses rimes discrètes et sympathiques. Bonne continuation. |
Robot
10/7/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Bien sûr on peut voir les touristes de cette manière. Mais je trouve que le texte a délibérément été écrit sans nuance. Pourtant il y a des touristes qui cherchent de véritables découvertes. Le tourisme de masse n'est pas toujours un tourisme de gogos et d'ignares ou d'incultes.
L'observateur qui a vécu cette ambiance est à coup sûr la victime de ses propres mauvais choix et d'une probable impréparation. Il a du partir au hasard d'une inscription proposée dans le dépliant tourisme de son journal. On peut aussi choisir de voyager intelligent. Encore faut-il prendre les bons prestataires. Il y a le tourisme pédestre pour découvrir les villes, visiter Paris ou Strasbourg à pied peut être enrichissant. le tourisme social pour visiter des lieux de production, le tourisme artisanal pour découvrir les savoir faire. Tous les accompagnateurs ne sont pas non plus des conducteurs d'oies à gaver. Un voyage, ça se prépare en recherchant au delà des agences ayant pignon sur rue celles qui proposent autre chose que le tour-opérator et mettent à disposition des guides compétents. Le tourisme réel permet au moins de conserver quelques choses en mémoire. Je le préfère au tourisme du canapé où l'on se gave d'images devant la télé vite remplacées d'un jour à l'autre en sautant de l'émission "découvrir la France" au "village préféré des français". C'est dans ce tourisme en chambre que je vois pour ma part l'enfermement mental dont parle l'exergue. Je trouve réductrice l'image ressassé du touriste photographe qui mitraille à tout va. C'est un cliché (sans jeu de mots.) Et puis, boire un apéro pendant les vacances n'est pas un signe de débilité générale. Du strict point de vue poétique l'humour du texte est assez plaisant. parfois grinçant, un peu trop dénonciateur. La rédaction est plutôt réussi, mais le quatrain final me semble un peu bâclé. Pas trés poétique ce "nous irons dés juillet nous aussi". Des ornières pleines ? Si elles sont pleines ce ne sont plus des trous qui piègent les vélos... Je conçois mal l'image. Voilà, je vous donne un point de vue mitigé sur le fond et la forme. |
Anonyme
11/7/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Dom1,
Un texte d'actualité, dont le titre est un peu trop banal, à mon sens. Votre poème met en scène les voyages organisés, par des tours opérator assez bon marché pour ne pas se soucier de la qualité du service offert. L'écriture est correcte, sans vraiment plus de punch. Mais ce thème me plait et me ravit, tant que j'aurais envie d'en disserter pendant des pages et des pages. Les safaris de chasse en Afique sont moins légions, les tueries moins bien acceptées, tolérées, permises ; alors on transporte les assoiffés de clichés du pris sur le vif vers l'Extrême Orient, où dans certains pays, on fait admirer à l'Européen ébahi et naïf, les beaux vertiges du temps de la colonisation... L'occidental ne devrait jamais partir au loin que sac à dos et quelques roupies en poches, mais je rêve bien sûr et paradoxalement j'aime les reportages que la télé présente des contrées lointaines; j'attends celles en provenance de Mars, allongée dans mon canapé. Et votre "tourisme de masse" n'est tout de même pas celui des "masses laborieuses" Bonne continuation, Éclaircie |
Vanessa
11/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Ce texte est construit en total accord avec le sujet. Chaque strophe est un instantané où vous nous décrivez la situation sans porter de jugement. J'ai d'abord pensé que j'allais lire une satire et rire de ce tourisme . La première lecture m'est donc apparue un peu plate, presque superficielle concernant le fond mais interressante et agréable à lire. Tout ça parce-que j'avais projeté ce que, personnellement je pensais du tourisme de masse ...un peu plat...presque superficiel... :-) Vous brossez un tableau réaliste et sans fioritures de vacances qui font rêver ou pas ! Bravo. |
LylianR
11/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est assez juste comme vision. On retrouve le touriste type, le voyage type. On consomme du voyage au pas de charge. C'est bien vu.
J'ai aimé particulièrement ces passages : Paysans courbés dans les allées, Ils croquent des moments empaillés. Loin de la grande ville polluée, Ils veulent de l’authenticité... Pas de place pour les grands discours, La formule se veut au plus court. Les flashes fusent pour l’enfant blême, Chapeau de paille comme diadème... Et avec le dernier quatrain, le cycle se poursuit : Dès leur rentrée ils exposent La vie passée comme en rose. Tous les amis reprennent à l’envi, Nous irons, dès juillet, nous aussi ! Merci. |
hersen
12/7/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Dom,
J'ai plusieurs réserves sur ton poème, même si le fond est juste. Entame avec les pixels est excellente, tant il est vrai qu'au sortir du bus, le touriste crible de photos plutôt que tout simplement...regarder. Tu as huit strophes, chacune exprimant la même idée mise en exergue à partir d'une situation différente. Et dans la forme, c'est un peu ce qui pêche en ce qui me concerne car du coup, sans aller jusqu'à dire que le propos disparait, en tout cas il perd de sa force car s'instaure une lecture de ce qu'on a déjà compris. ce genre de sujet est toujours un peu casse-gueule, car il faut dire ce que, au fond, tout le monde sait déjà. Du coup, pour garder de la force au sujet, peut-être faut-il être plus inventif sur la forme, genre un truc qui percute bien, un truc qui me laisserait un peu baba d'oser. Mais en tout cas, merci pour la lecture ! |
lucilius
19/7/2018
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Que la poésie contemporaine s'affranchisse de toutes les règles de la prosodie, je veux bien. Encore faut-il qu'elle soit constructive, même négative. Or dans ce texte je n'y vois qu'une litanie procédurière qui amalgame dans le même vivier toutes celles et ceux en quête de "désorientation" et/ou de transgression à leur routine. Pas de chance pour les puristes du dépaysement et les fervents de l'humanitaire qui sont noyés dans la masse.
Il y a des perles : "les fagots sur les petites reines qui roulent dans les ornières pleines" ; "L'hôtel leur ouvre ses latrines, son fleuve de liqueurs de bibine". Si c'est cela la poésie, de grâce expliquez-moi alors ce que l'on appelle le diamant de l'écriture. |