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Michel64
10/12/2016
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
J'avoue ne pas avoir aimé ce texte avec des phrases à cheval sur plusieurs lignes et même sur plusieurs quatrains. J'ai vraiment eu l'impression que seule la nécessité de la rime imposait les coupures. De même le choix des mots et tournures de phrase m'ont vraiment laissé à côté. En lisant ce poème selon la ponctuation, on entend cela : Constellation labile d'une silhouette au delà des silences de sa présence illusoire. Fantaisies en arêtes coupantes sur le fil de l'absence qui, par tous les pores de ma conscience distille son poison en fines particules harcelantes. Sans pitié, d'attirances subtiles organisées en tentacules exploitent les mines de l'errance au gré des rires aux éclats de verre. Singulières arrogances fatales des dogmes de prélats donnant leçons en indigences amères toutes aussi sourdes qu'étourdies. Vérités en sciences occultes invitant aux détours aisés pour les fous en partance sur le clair chemin de l'obscur émouvant. Réalités et réticences s'éprouvent au cœur des blessures à vif, en cris et pleurs pathogènes avides de diffuser l'espérance inutile. Métastases cancérogènes de ta perte prénommée souffrance. L'incipit m'avait prévenu de "moments presque irréels" mais quand même. Il me semble qu'un peu plus de simplicité dans l'expression aurait aidé au rendu de ces sentiments. Désolé, ce sera pour une autre fois. |
Robot
13/12/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Quand un texte traduit un évènement personnel avec cette qualité on peut dire que le narrateur a transcendé sa propre souffrance pour en faire quelque chose de plus large et de plus général à partager.
Ce texte n'est pas qu'un hommage à la disparue. S'il s'appuie sur le triste évènement, il en traduit quelque chose de plus universel. Par contre un découpage en vers libres m'aurait semblé mieux convenir à la lecture. |
Arielle
14/12/2016
a aimé ce texte
Pas
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Je n'ai été touchée ni par la forme écartelée de ce poème, que j'aurais sans doute plus apprécié en prose ou en libre, ni par ses images qui manquent terriblement de simplicité et de naturel.
Je ne comprends pas ce que peut signifier : "Sans pitié, d'attirances subtiles organisées en tentacules exploitent les mines de l'errance au gré des rires aux éclats de verre". Une accumulation d'adjectifs rend le texte particulièrement lourd et pompeux. Je dois dire que je n'ai vraiment pas été séduite par "le clair chemin de l'obscur émouvant" . |
Marite
21/12/2016
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Difficile de percevoir et de ressentir les émotions auxquelles le lecteur pouvait s'attendre après avoir lu l'incipit. L'expression est très "compliquée" et m'apparaît manquer de naturel, comme s'il ne s'agissait que d'une description faite de l'extérieur sans implication personnelle. C'est dommage.
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Pouet
21/12/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bjr,
J'ai été sensible à ce texte dans l'ensemble. Les mots et images personnels de l'auteur nous emmènent au cœur de la souffrance, de la perte, de l'indicible mis en vers. Je n'y vois pas de grandiloquence, plutôt une transcendance de la douleur. Un texte dur, un texte prenant, marquant, original dans sa déstructuration, ses circonvolutions et associations d'idées parfois hermétiques, mais révélatrices à mon sens de l'état d'esprit de l'écrivant; un texte assez fort au final. La poésie, au-delà du sens, peut se mettre au service des sensations, de l'émotion brute. C'est le cas ici, même si je n'adhère pas à tout, notamment au dernier quatrain dont les rimes "pathogènes" et "cancérogènes" ne me semblent pas forcément nécessaires, des termes trop prosaïques, mais ce n'est que mon avis. Demeure pour moi un exercice réussi. Cordialement. |
Anonyme
21/12/2016
a aimé ce texte
Pas
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Cette succession d'images alambiquées pour définir la souffrance après la disparition de l'être aimé ne m'a pas vraiment convaincu et n'a pas suscité, pour moi, un intérêt envers ce texte.
Eviter le pathos dans ce genre de sujet est très louable, mais l'emphase ne me paraît pas non plus adéquate ; c'est bien sûr un avis très personnel. A vous lire une prochaine fois. |
Lyl_mystic
21/12/2016
a aimé ce texte
Un peu
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Je trouve que c'est un poème un peu lourd. Je n'ai rien contre les phrases sans verbes, mais je pense qu'elles auraient été moins lourdes si elles avaient été plus courtes. Après c'est peut-être un parti pris par l'auteur, qui veut retranscrire cette lourdeur et cette souffrance qui le terrasse et qui semble le désorienter. C'est en tous cas ce que j'ai ressenti à la lecture de ce poème qui malgré les rimes manque pour moi de musicalité et c'est ce qui m'a un peu désorienté. Les tournures sont un peu alambiquées, je ne trouve pas l'évidence à certains termes qui parfois ne sont pas très jolis. C'est trop descriptif, pas assez dans l'émotion, mais peut-être l'émotion est trop profonde pour être retranscrite. Pour un thème comme celui-ci, un peu de lyrisme n'aurait pas fait de mal à mon humble avis, il y a en tous cas quelque chose de trop impersonnel qui ressort à mon sens
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Anonyme
21/12/2016
a aimé ce texte
Pas
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Je n’ai pas réussi à accrocher à ce poème, ça me fait penser à de l’écriture automatique, vu l’incipit c’est possible, mais les images qui s’en dégagent et la découpe des vers me laissent en rade.
Je retiens quand même les vers suivants : « Constellation labile d’une silhouette au delà des silences de sa présence illusoire. » par contre ‘Fantaisies’ me surprend assez avant : « en arêtes coupantes sur le fil de l’absence » La suite : ‘Sans pitié, d’attirances subtiles organisées en tentacules exploitent les mines de l’errance au gré des rires aux éclats de verre. » me semble particulièrement chaotique…et malheureusement ça dure (pour moi) jusqu’à la fin. J’ai le sentiment que ce poème a été effectivement jeté sur le papier sans plus. Mais je n’arrive pas à y trouver ni assez de cohérence, ni assez d’incohérence pour me faire ressentir autre chose que de la perplexité. Peut-être ai-je raté le coche, une clé…que sais-je… c’est possible. Désolé, et à une autre fois peut-être, selon la formule de circonstance. Cordialement Corbivan |
MissNeko
22/12/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir
- ce que j ai aimé : Vous évoquez la perte de l être aimé avec force sans tomber dans le pathétique. Vous utilisez des images fortes. Elles peuvent paraître un peu abscondes mais j y vous l'envie de montrer à quel point les sens sont bouleversés par cette perte subite. Certains vers sont subtiles et magnifiques : "fantaisies en arêtes coupantes sur le fil de l'absence " Il y a un côté surréaliste à votre poème, irréel. Peut être pour car le décès de votre femme a été si soudain qu il vous semble encore irréel ? - ce que je n'ai pas aimé: J'ai beaucoup de mal avec la forme que vous avez utilisée. Je ne suis pas fan des mots rejetés en début de versvoite en début de strophe suivante. Cela rend la lecture laborieuse. Mais l'ensemble est vraiment beau. Merci pour ce poignant partage |
Yavanna
22/12/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Voilà un texte "complexe" à aborder et qui demande du travail de la part du lecteur. Ce travail n'est cependant pas un obstacle à sa valeur poétique, bien au contraire.
En effet, une lecture "superficielle" et sans empathie peut laisser le lecteur sur le carreau, et c'est ce qui m'est arrivé à la première lecture, d'autant que je n'avais pas lu l'incipit. Ensuite, en réalisant l'exercice de me "mettre en situation" et de vraiment ressentir le propos, les images un peu surréalistes employées me sont devenues vraiment limpides, avec une grande puissance pour certaines d'entre-elles. Ces images sont surréalistes parce qu'elles correspondent à des sensations qui le sont parfois tout autant. Des sensations qui hésitent sans arrêt entre la stupeur, la détresse, l'espoir vain d'un "réveil",la lucidité, la résignation, la révolte, la consolation... Les "singulières arrogances fatales des dogmes de prélats" qui "donnent leçon en indigences amères toutes aussi sourdes qu'étourdies" me renvoient aux mots tout faits et dénués d'intelligence émotionnelle des religieux de tout bord en de tels moments tragiques, les "vérités en sciences occultes invitant aux détours aisés" m'évoquent tous ces chemins de traverse auxquels on peut parfois être tenté de s'accrocher afin de diminuer l'écrasante évidence de l'absence irrémédiable... Les "fantaisies en arêtes coupantes sur le fil de l'absence" sont tellement poignantes, ainsi que les "fines particules harcelantes". Les "tentacules" qui "exploitent les mines de l'errance" et qui sont "sans pitié" également... le vide absolu et inacceptable de la perte sont ici superbement évoqués. Une souffrance qui tente ici de se transcender, des images qui, je le pense, sont loin d'être de l'écriture automatique mais sont au contraires travaillées pour coller au plus juste à un vécu presque impossible à transmettre. |
lucilius
14/1/2017
a aimé ce texte
Pas
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Bonsoir Dom1
Ce texte me fait irrémédiablement penser à une certaine forme de peinture impressionniste : le tachisme. Malheureusement, il n'y a souvent que le créateur de l'œuvre qui arrive à la comprendre. "Fantaisies en arêtes coupantes sur le fil de l'absence qui, par tous les pores de ma conscience, distille son poison en fines particules harcelantes"... ces phrases semblent de la même manière être tracées au couteau. "Sans pitié d'attirances subtiles organisées en tentacules exploitent les mines de l'errance au gré des rires aux éclats de verre". Je n'y comprends rien avec cette ponctuation (ou ce manque de ponctuation) qui n'arrange rien. "Métastases cancérogènes de ta perte prénommée souffrance" : quelle tournure pour dépeindre les stigmates tracés par un manque profond et un chagrin indélébile sans doute ! Ce texte aurait pu être plaisant s'il n'abusait de tournures alambiquées. |