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Anonyme
23/3/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Libre, la poésie; libres, ces personnages des rues, ou subissent-ils ? Toujours la même question quand on les voit, que l'on donne ou pas, un sou, un regard, une parole, du mépris. J'ai adoré ce poème. Il est comme la rue, gris bitume, vinasse, vomi, "espèce d'enculé", hiver, humide, glace... " La ville est salon, et le vent maison, leur toit c’est la lune..." rien de bien puissant dans cette écriture mais ce passage est beau, cela percute tout de même, honte et douceur, glace et vinasse, sables mouvants. On ressent le malaise, le mal-être. Bravo pour ces météo-rites, et ces météores tout nus dans la nuit, couchés dehors, touchés à mort. |
Vincent
29/3/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Remous des froides nuits d’hiver,
dans les chaudes ombres du soleil d’éther. Le combat est rude et les plaies nombreuses, les blessés en loques ont les mains calleuses… le décor est planté j'aime vos images qui m’entraînent dans un monde lugubre vous savez retransmettre cette tristesse ce monde de chaos |
Francis
13/4/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ils sont tombés là, comme une météorite. Ils ne sont pas nés sous la bonne étoile. Ici, leur portrait est brossé en quelques coups de pinceau, taillé dans le vif : " blessés en loques, plaies nombreuses, mains calleuses, les os plus tièdes, espèce d'enculés". Au-delà du réel, il y a quelques notes plus douces : " ils vous disent "merci" ; ni même voyous ". Ils traversent la vie comme des météores.
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Robot
13/4/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Un texte qui a du sens, quelques bonnes trouvailles poétiques qui n'étaient pas évidentes pour illustrer un tel texte sans virer vers le sordide. J'ai trouvé par contre ce vers difficile à oraliser "sur les routes usures,". "rout-usure ou route-zuzure" pas élégant.
Bien aimé météo-risques et météo-rites. Parmi les strophes j'ai savouré celle-ci "Pour les plus malins, qui tendent la main, le vin est plus chaud, et les os plus tièdes, sous les oripeaux." Et apprécié particulièrement cette expression: "D’autres sont déjà morts, tant on les ignore." |
papipoete
13/4/2015
a aimé ce texte
Bien
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bonjour dom1; fasse que jamais, le destin nous pousse dans la rue, où le vent est maison! Ses habitants, ce ne sont ni des saints, ni des voyous, mais ils ont en commun le même sésame pour affronter la vie au ras du bitume, la bouteille de vinasse! Mais le trottoir a ses codes, et les plus malins aux frimas, boivent du vin chaud à tendre la main, le verbe haut!
Et puis, il y a les " autres ", silencieux que la peine anéantît un jour inattendu, pour qui le ciel s'habilla de gris, et qui ne vêtira plus jamais des couleurs printanières. Tableau réaliste sur qui tombe la " cloche ", le mètre carré précieux, la bourse souvent plate..; Un bémol au dernier quintil dans lequel je ne perçois pas le sens " sur les routes usures "? |
Anonyme
13/4/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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La dernière phrase résume tout ; elle est aussi ma préférée :
"La rue a ses risques, ses météo-rites…" Un jeu de mots pourtant plein de vérités, car la rue a bien ses "rites" - ou codes. Un grand bravo ! |