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Vincente
3/4/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Texte tenu, souffle retenu juste ce qu'il faut pour dire l' "Étrange ressentiment," cet "Étrange sentiment," aux "Images enfin floues
où jadis tu riais..." en bascule du temps qui passe depuis le "où jadis tu errais." de la première strophe. C'est délicatement ressenti et exprimé, quelques vers qui dévoilent non sans grâce, cet étrange sentiment auquel on accède en "faisant son deuil" de l'être aimé. |
Gabrielle
8/4/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Comme un souffle...
Un très joli texte qui renvoie sur un amour passé et présent le temps de coucher quelques mots sur du papier... L'auteur(e) nous fait découvrir le visage d'un amour enfoui dans le passé qui lui rend parfois visite. Le rêve prend les traits d'un cauchemar que l'on veut fuir alors que tant désiré auparavant, ce souffle de vie. Un moment d'émotions mélangées. Bravo et merci à l'auteur(e) pour ce voyage lumineux. |
papipoete
21/4/2019
a aimé ce texte
Bien
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bonjour dom
Je voudrais ne penser à rien, mais imperceptiblement ton corps passe à travers ce rien, et je te vois, je te sens, tu es là...mais le film saute, la bande sonore dérape et me rappelle que de toi ici, il ne reste plus rien... NB un peu comme un rêve au scénario rembobiné lors de l'éveil, qui attend le soir à venir pour défiler à nouveau, et devenir flou... Quand ce souffle cesse-t-il ? Tout passe dit-on ; je n'en suis pas sûr ! La strophe finale a ma préférence . |
Davide
22/4/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour dom1,
J'ai bien aimé les nombreuses images pour évoquer le manque. Sur un thème pourtant mille fois rebattu, il y a là de jolis vers qui tentent d'exprimer l'inexprimable, tout est en retenu et en délicatesse. Des vers en échos qui donnent une belle saveur musicale : "où jadis tu errais" / "où jadis tu riais..." ou "Étrange ressentiment" / "Étrange sentiment". Deux choses m'interpellent particulièrement : D'abord, le titre, assez mystérieux, de même que ce premier vers où il est enchâssé. Le "souffle" pourrait être la sensation ressentie lorsque "l'esprit de l'autre effleure les pensées" (pour reprendre l'exergue) (?) Une respiration, quelque chose qui subsiste de l'être qui n'est plus là, peut-être une brise, un coup de vent, une tempête d'émotions... Deuxièmement, ce "enfin" de l'avant-dernier vers n'est pas là par hasard : il semble exprimer le besoin du narrateur / de la narratrice de laisser partir ces "images" de sa mémoire, peut-être pour tenter d'oublier la souffrance engendrée par le manque. Je regrette (mais juste un peu) un texte assez court et des sensations qui restent trop vagues, trop éthérées... Mais dans l'ensemble, j'ai bien aimé ce texte, où les mots simples, méticuleusement choisis, sont empreints d'une force sincère. Merci pour la lecture, Davide |
senglar
21/4/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour dom1,
Que voilà un souffle bien mélancolique, c'est en effet le souffle d'une âme disparue, celui de l'être aimé, qui n'a pas été remplacé. Un amour d'une vie, pas un amour fugace, éphémère, pas l'amour d'un été, un amour de passage, une passade, non !...un amour qui a duré entièrement et qui perdure ici, aux êtres d'exception "apanage des sourds, des aveugles et des loups" Mais il est temps pour moi de m'éclipser. Je suis un intrus en ces parages. senglar |
Donaldo75
21/4/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour dom1,
J'ai bien aimé ce texte. Il possède une tonalité subtile, du souffle, tout ce qui me donne envie de lire de la poésie, en général. "La vague des nouveaux jours évacue les amours qui lui ont tout cédé, leur jeunesse et leurs feux, leurs joies et leurs angoisses." C'est mon passage préféré, celui dont la tonalité m'a le plus enthousiasmé. Merci pour le partage. Bravo Donaldo |
hersen
21/4/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un rythme lent, une retenue, confèrent à ce poème une sorte de douce résignation dans la peine.
" ...ne plus te penser ne plus te pleurer... Une lucidité douloureuse. J'aime particulièrement la dernière strophe qui dit cette impossibilité, même si elle est démentie par le mot "enfin". merci de cette lecture ! Edit : j'ai oublié de dire que je pense qu'il y a trop de virgule, qu'elles hachent la lecture alors qu'une douce continuité siérait mieux (à mon avis) par exemple les deux premières. mais je sais que la ponctuation est un aspect très subjectif. |
Anonyme
21/4/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je suis indécis sur l'interprétation à donner à ce beau texte. S'agit-il de la disparition de l'être aimé ou bien d'un amour révolu.
" Étrange ressentiment, long de mille nuits, dans lesquelles je te fuis." Ce passage - surtout le mot " ressentiment " - m'inciterait à pencher pour ma deuxième hypothèse. Quoi qu'il en soit, la peine de l'absence est très bien traduite par de belles images ; et ce " souffle ", comme une présence qui se faufile parfois. La deuxième strophe a ma préférence. |