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Arielle
2/10/2014
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Une prière à Eros que je trouve assez pompeuse.
A force d'user d'un langage imagé pour ne pas nommer un chat un chat on arrive à de curieuses images qui prêteraient plutôt à sourire comme les langues se nourrissant "en une unique liasse" ou encore "verdir les airains et les rendre indigo" J'ai trouvé aussi une abondance de "en" (près d'une vingtaine en comptant ceux de l'incipit) qui alourdissent passablement le texte. Je crois que plus de simplicité, une langue plus crue, plus directe aurait été plus capable de m'émouvoir, là, je me perds un peu dans la forêt des métaphores. |
Anonyme
2/10/2014
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Le commentaire précédent est ma foi très tendre.
Je n'irai pas moins doux. Il y a un manque d'élégance et, à défaut, et même de préférence, aimant cet état, de passion échevelée, dans ce texte qui échappe de peu à un extrait "érotique" d'un roman disponible dans les aubettes de gare. "Que nos mains s’entrelacent et nos langues se nourrissent, En une unique liasse, en un repas d’épices, Qui activent nos sens, nos ondes et nos ardeurs, Pour tisser en cadence une enveloppe sœur…". Le rythme, artificiel, des "que" et "en" accentue encore l'impression de fadeur dans l'émoi qui voudrait se décrire. Sélection vraiment étrange, désolé pour son auteur. |
LeopoldPartisan
3/10/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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perso je suis assez rétif à ce genre de littérature, éducation chez les bons pères où il fallait faire gaffe à ses fesses, pudeur extrème inculquée par ma mère que je pourrais même qualifier de castratrice, donc je suis vis à vis de certains textes qui parlent de sexe plutôt méfiant et puis comme le disait si bien Gainsbourg dans je t'aime moi non plus, l'amour physique est sans issue...
Donc ce long préambule pour dire que ben moi j'ai vraiment bien aimé. C'est plutôt classe, car ici c'est d'un couple que l'auteur parle, pas de deux bveaux culs qui se livrent à des prouesses que l'on ne voit que dans les films. Il y a une vérité qui moi m'a bien plue, une forme d'innocence dans l'acte non pas de chair mais simplement d'amour. Et puis plus l'éros est suggéré, plus il est délicieusement consommé. En plus pour moi la littérature de gare évoquée plus haut c'est Dany Boon qui l'a pour le mieux racontée en lisant les passages où cindy avec sa grosse potrine la frottait sur la ferrari rouge de Kevin qui avait aussi une grosse boursoufflure ... |
Anonyme
3/10/2014
a aimé ce texte
Vraiment pas ↑
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C'est comme toujours quand on essaye de décrire l'acte copulatoire en poésie: un échec.
Je m'y suis essayé, et on retrouve toujours les mêmes travers: des images "pudiques" pour tenter de décrire ce qui ne l'est pas ! Ca en devient rapidement plein de guimauve et sirupeux, bref, quelque chose de très loin de la réalité malheureusement. |
Sansonnet
9/10/2014
a aimé ce texte
Bien
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C'est juteux et ça monte en intensité tout du long.
Même si je ne suis pas forcément fan, je trouve le rythme délicieux ! J'ai adoré le lire donc, malgré tout, une fois la folie retombée, je ne reste pas aussi égayé ! Bonne continuation ;) |