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Lebarde
28/3/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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Une petite ritournelle sans doute, mais toute petite quand même...
"Ainsi vont pacotilles et autres marigots : quand le soleil brille, l’ombre met son chapeau…" Je ne comprends pas bien le rapprochement entre "pacotilles et marigots", pas plus que les nombreuses autres associations de mots curieuses et saugrenues émaillant le cours du texte qui m'échappent un peu. Affaire à suivre ou à laisser tomber! En EL Lebarde |
fanny
3/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Je trouve ce poème original tant dans sa façon d'aborder le thème que dans sa construction ; un libre tendance contemporain et qui pourrait presque passer en slam.
Remarques : si le jeux des reprises de mots est bien vu, il y a quand même beaucoup de répétitions : 1 habile et 1 insecte en plus des 2 insectes malhabiles de la reprise, 2 ombres du poisson chevalier (néanmoins bien vu) en plus des ombres du "refrain", morceau x 2, docile x 2, file/faufile ; par ailleurs, si le fil se déroule assez logiquement, il est parfois un peu compliqué de raccrocher certains wagons. Ceci dit, les associations d'idées et leurs formulations me plaisent beaucoup, le ton est vif et enlevé, dans un roulement de tambour de + en plus + dense, dont la dynamique ferait presque oublier la démonstration que, finalement, l'ombre n'est pas gênée tant que cela par la lumière et qu'il lui suffit de mettre un chapeau pour perpétrer ses horreurs de façon presque méthodique. La dernière partie m'interpelle un peu, soleil vert, le film ? Des morceaux d'insectes, des morceaux de vieux, la boucle est bouclée, miam miam les papilles. |
Vincente
3/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Écriture légère et savoureuse, ces "rimes internes" qui reviennent ça et là donnent une coloration sonore sympathique, ces refrains rythmant et dirigeant le propos sont judicieusement employés, et leur aphorisme final reste délicieux jusqu'à sa quatrième apparition ; tiens, je le reprends encore par pur plaisir :
"quand le soleil brille, l'ombre met son chapeau…". J'adore ! La peinture bucolique est sans prétention mais elle n'en reste pas moins recherchée, ou plutôt trouvée au gré à vau-l'eau puisqu'elle se renchérit par des assortiments de mots, ou de sens, de tons peu "co-incidents" normalement, y naît une poésie plutôt surréaliste, comme traversée d'occurrences s'amusant les unes les autres, du genre : "je m'immisce ici" "tu m'étonnes car tu détonnes là !"… Par exemple, l'insecte qui "se prend les pieds dans l'eau : la truite [étant] docile au son du bec dans l'eau", "bec" qui revient subrepticement dans la strophe suivante avec ce "pêcheur habile, blanc-bec de peau" ! Tout ça n'est pas très sérieux, mais bien plaisant. Bon l'écriture a un peu trop coulé ça et là, dommage par exemple ces répétitions de "docile" et "insecte malhabile". |
Cyrill
3/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Un texte bien construit et rythmé- des hexasyllabes rimés - un peu à la manière d’une comptine. Le ton est joueur.
L’étalement en longues phrases lui donne du liant. Les mots sont prétexte à associations d’idées. Des trouvailles sémantiques plaisantes. Ainsi font les petites marionnettes, ici c’est l'ombre et le soleil qui sont prétexte à échafauder. Deux valeurs antagonistes, l'une rit quand l’autre pleure, et prises dans tous les sens qui viennent à l’humeur de l’auteur. On glisse cependant vers un propos plus grave, la guerre est évoquée comme passage obligé du fil de la pensée et du fil de la vie. La guerre comme inéluctable et mise au rang d’autres pacotilles, à moins que ce soient les broutilles qui sont élevées au même rang de sévérité que la guerre, car il faut de ces broutilles-ci pour en venir à celles-là, un peu comme ce qu’on dit du battement d’ailes d’un papillon. Ainsi la boucle est bouclée, comme on boucle une chaîne alimentaire. |
Geigei
3/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Les mots "pacotilles" et "marigots" se rencontrent souvent dans la littérature traitant de la colonisation en Afrique.
Les phrases se terminent toutes par le son "au", sauf la 2e. Je vois trois parties. - La 1e évoque une chaîne alimentaire fluviale, dans des régions du nord de l'hémisphère nord. Le prédateur ultime est désigné comme "le blanc-bec de peau". - La 2e nous parle des jeunes européens, socialement peu élevés, qui partaient mourir en Afrique. - La 3e, avec le mot "dévot" voudrait peut-être rappeler que le goupillon a participé à la colonisation, avec le sabre. Le"soleil vert", nous renvoie au titre célèbre où la chair humaine est consommée. En mangeant les vers/papillons nourris de la putréfaction de la chair des petits blancs, les Noirs se trouvent, à la fin, au sommet de la chaîne alimentaire. Un propos violent sur un air enfantin. Ce texte ne manque pas d'originalité. J'avoue ne pas m'être trop intéressé aux renvois des mots pour savoir s'il y a une analogie, par exemple, entre la docilité de la truite gourmande et celle du petit blanc. "quand le soleil brille, l’ombre met son chapeau" Soleil = Afrique ; Ombre = Colonisation ; Chapeau = Silence |
Donaldo75
6/4/2023
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Je suis mitigé après avoir lu et relu ce poème en prose. Il est surréaliste en diable et cet aspect le rend attractif à mes yeux. Il jongle avec des idées et des concepts au point de déboussoler mes neurones et de me dire que je ne comprends rien et que je suis probablement trop terre à terre pour capter un iota de ce que je viens de lire. Je le trouve néanmoins marrant - et ça m'a évité le mal de crâne carabiné habituel après la lecture de ce genre de texte - un peu comme un dessin animé partant dans tous les sens sous une musique endiablée. Et sortir de la surface de la terre, s'élever, dépasser le simple côté analytique, ça ne fait pas de mal. J'en remercie donc l'auteur.
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Errances
7/4/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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Je n'aime pas. Mais vous êtes un sacré trompeur de monde.
Ne pas découper vos phrases pour que l'on devine vos rimes, c'est un choix. Mais bon. Tout était dit dès le titre ;) Qui fait écrire au Barde qu'il ne comprends pas le rapprochement du marigot quand c'est plus loin qu'il faut zyeuter la rime de rigolo. Z'êtes un peu éthéré quand même. Ça va chercher loin, peut être trop vos réjouissances d'association de mots, certes l'ombre chevalier est fine. J'avoue que votre refrain me sonne bien. Mais c'est tout. Ne prenez perfectible que pour un encouragement. |