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solo974
8/12/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
C'est surtout votre titre - intrigant et bien choisi - qui m'a incitée à lire votre poème, que j'aime bien dans l'ensemble. Le champ lexical de la guerre ("Tranchées", "sang", "éclatés", "machines", "avions", "Extermination", Tuer", 'boue", "venin") est développé, ce qui confère à votre texte une unité thématique indéniable. En revanche, le double sens que prend contextuellement le mot "canons" m'a laissée perplexe et j'avoue ne pas avoir aimé l'incipit, beaucoup trop didactique. Mais ce n'est là - bien sûr - que mon point de vue. Bien à vous. |
BlaseSaintLuc
9/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Cela me semble inachevé, mais vu la tournure, il vaut mieux, il en va de notre salut, je parle du sens du texte, pas de sa composition qui me plaît beaucoup, sauf justement que cela semble... Inachevé .
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Corto
10/12/2018
a aimé ce texte
Pas
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Le message que voudrait donner ce poème est vraiment abscons.
L'exergue heureusement nous donne la démarche de l'auteur. Mais les formulations sont maladroites notamment les deux premières strophes. Les deux strophes centrales sont plus compréhensibles. Au final un texte qui mériterait d'être retravaillé pour un espoir de paix et d'amitié qui semble être celui de l'auteur. A bientôt. |
INGOA
29/12/2018
a aimé ce texte
Pas
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Je n'aime ni l'incipit trop incisif, ni le titre Virgules suivi de trois points de suspension qui me paraît très décalé et, enfin, ni le texte que je trouve taillé à la serpe et dont je juge très mal à propos le double sens des coups de canons.
Tuer celui qu'on hait Parce qu'il est étranger A celui que l'on est Celui que l'on voudrait… Ce genre de construction de vers écrase la poésie et je ne suis vraiment pas séduite par son ton didactique trop prégnant. |
Robot
29/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'avais lu ce texte dans le cadre du concours. mais il n'était pas conforme au réglement. Cependant je l'avais trouvé réussi. Bien content que l'auteur ne se soit pas braqué sur le refus concours et qu'il ait décidé de le remettre en ligne.
L'écriture oblige à un effort de réflexion pour remettre les images suggérées dans le contexte évoqué dans l'exergue. Si cette rédaction complexe et légèrement abstraite a été choisie, il me semble que c'était dans le but de donner au texte la profondeur nécessaire pour aborder le sujet. Les vers isolés appuient avec justesse les propos des strophes qui les précèdent. J'ai bien aimé le double sens de lecture qu'offre l'ambiguïté du mot canons, ainsi que le mot veines qui fait aussi bien penser aux goulets des tranchées qu'aux conduits sanguins. Une manière de traiter le thème qui m'a retenu et m'a conduit à plusieurs lectures afin de m'imprégner du fond. |
Anonyme
29/12/2018
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Commencer par un cours d’instruction civique en préambule, me surprend toujours. Moi j’aime assez que ma pensée ne soit pas téléguidée par un faiseur d’opinion, que je sois ou non d’accord avec lui.
Les mots que je retiendrai sont : Civilisation, Extermination, Commémoration. Ils sont en effet la litanie du genre humain. Le calembour à propos des canons aurait mérité à lui seul qu’on déclenchât la guerre. Asimov aurait aimé, il lui trouvait la forme la plus noble de l’esprit. Par contre, vous êtes banni des potes à Hugo, qui lui préférait la contrepèterie : « Pour voir le trou du fût, il faut écarter les caisses ». Comme je déteste la science-fiction, vous aurez compris à qui va mon respect. J’ai bien aimé : Et tournent les machines et sortent les avions et vaine est la leçon et coule dans les veines On dirait Charlot devant son tapis roulant des Temps modernes. Le message du poème… Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Je me demande si on n’a pas de bonnes raisons parfois de dissuader le belligérant. FrenchKiss En pleine cure du foie ( à ne pas confondre avec…) |
Donaldo75
29/12/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour dom1,
J'ai bien aimé ce poème par la force de la forme libre qu'il utilise pour véhiculer son message. Le minimalisme de la ponctuation lui donne encore plus de puissance, de drame, de symbolisme. Bravo ! Donaldo |
papipoete
29/12/2018
a aimé ce texte
Bien
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bonjour dom
nous re-voici dans les tranchées, sous le commandement des courageux " décideurs ", qui n'y mettront jamais les pieds ! Et ça tonne de toute part, ça picole pour donner du courage, et tournent les coucous mécaniques au-dessus des pantins qui meurent. Et bientôt ça tournera aussi, dans la tête d'un petit moustachu, entre 2 pastels...pour trouver une solution, finale... NB sottement, j'avoue ne pas comprendre le titre, qui relève sans doute d'un double sens comme ( coups de canon ) ? L'écriture joue avec ces images ( tranchées et artères ), ( coule dans les veines ) et met sur papier le projet de " nettoyage " propre qui germa devant la boue " sale " des tranchées... |
Vincente
29/12/2018
a aimé ce texte
Bien
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Le titre est attirant, mais j'ai eu du mal à retrouver sa(ses) raisons dans le texte. A moins qu'elles ne soient les 3 strophes en un mot (civilisation - extermination - commémoration) qui marquent des étapes ; mais alors ils ne sont pas des instants, de simples respirations... je ne comprends pas bien.
Deux autres choses me dérangent : - l'exergue est quasiment une introduction. Elle est trop longue et dévoile tant le fond du propos que l'on n'a plus grand choses à se mettre sous la dent dans la lecture du poème. Sauf la forme et quelques bonnes évocations (par exemple la première strophe très réussie "Tranchées et artères / et le sang de la terre / irriguant les cerveaux / et le cœur des chevaux") - quant à la forme justement, le ton didactique est trop présent, d'autant que l'exergue appuyait déjà dans cette tendance. Un détail qui a son importance dans l'avant dernière strophe. Je pense qu'il y a une forme pas bien tenue qui amène à penser dans le dernier vers que "celui qu'on l'on voudrait" se rapporte à "celui qu'on est". Je suppose qu'il veut se rapporter au premier vers "Celui qu'on hait" ? Suis-je dans l'erreur ? Le propos général est intéressant et j'ai adhéré à votre regard, les nombreux "et" ainsi que le rythme expriment bien la mécanique implacable des enchaînements délétères. |
lucilius
29/12/2018
a aimé ce texte
Pas
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Comme beaucoup, je ne comprends rien au titre et des tournures trop absconses nuisent au sens général du texte dont la structure est un peu alambiquée. Dommage car la première strophe donnait le ton ; après ça déraille un peu et, selon mon point de vue, ce n'est pas en buvant des coups de canons que l'on donne des leçons de civilisation.
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Anonyme
29/12/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
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En ce qui me concerne, cette avalanche de " et " - mis sciemment, certes - m'a gêné.
Une première strophe intéressante. Mais les " coups de canon " ne m'ont pas beaucoup séduit. " leur donner une leçon de civilisation " " la solution finale, l'Extermination " Sont-ce vraiment les véritables raisons d'une guerre ? Je ne parle pas de guerillas. " Tuer celui qu'on hait " Qui hait qui ? Lorsqu'on ne connaît pas ceux qu'on nous demande de tuer... Dans ce texte, seules la première et dernière strophe m'ont interpellé. |
hersen
29/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Un texte dont le sens est prégnant en première lecture et qui appelle, en seconde ou troisième, à se pencher davantage à ce cri qui se murmure.
la forme : un bon libre, je regrette cependant le travail de rimes; dans la dernière strophe, par exemple, l'atome sans la boue de l'automne, c'est juste excellent, vraiment. Mais agencé ainsi, en rimes, il conditionne la lecture; j'aurais préféré (mais je n'ai rien à préférer ici, c'est seulement pour échanger) un découpage différent qui fasse davantage ressortir l'idée, et qui, dans un certain sens,serait plus favorable à l'implication du lecteur. J'ai beaucoup aimé les doubles sens, distillés çà et là, et aussi ce que j'appelle "une fausse anaphore", Civilsation, extermination, commémoration, sous-entendant une impuissance totale à dépasser cette haine de ce qui nous est étranger, les raisons obscures bien cachées, bien noyées dans les canons qu'on boit. Donc, et tu l'as compris, j'ai beaucoup aimé ton poème, même si j'émets une réserve quant à la forme. Merci de la lecture ! |