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Poésie en prose
domino : Trompe-l'œil
 Publié le 25/10/08  -  5 commentaires  -  728 caractères  -  86 lectures    Autres textes du même auteur

Tout est subjectif.


Trompe-l'œil



Ô rivière insouciante libérant ses entrailles en un flot d’étoiles sulfureuses.
Pourquoi ne peux-tu comme le vent respirer à pleins poumons l’air suave et embaumé qui enveloppe la terre dans un linge cosmique ?
Tout est compressé, oppressé, comprimé, opprimé, tout n’est qu’esclavage organisé aux habits de carnaval et aux rictus déformés par les masques.
Les ombres qui s’agitent çà et là découpent dans le ciel des silhouettes fantômes aux pieds lourds chargés de boulets.
Tout n’est qu’apparence, transparence, transhumance, figuration, transfiguration et les couleurs même de la vie s’estompent sur les ailes monstrueuses du temps.
Tout devient pastel et la rivière meurt dans les méandres du vent.


 
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   Anonyme   
26/10/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Bien dans l'ensemble. Un message passe diffusément à travers ce texte, c'est déjà ça.

Cependant il m'a semblé que ça manquait de travail. J'ai relevé :
- la première phrase, qui devrait à mon avis se lier à la deuxième par une virgule ;
- Pourquoi ne peux-tu qui aurait à mon avis été mieux en Que ne peux-tu ;
- la fin de cette deuxième phrase est bizarre : c'est l'air qui enveloppe la terre, ou le linge cosmique ?
- les silhouettes fantômes est un peu lourd à mon goût, pourquoi pas silhouettes fantômatiques ?
- les pieds lourds chargés de boulets, c'est redondant, le mot lourd est à mon sens inutile.

Pour le reste, j'ai bien aimé, en particulier les passages en jeu de mots sur opprimé et transfiguration.

Le texte aurait à mon avis gagné à être plus long, pour mieux développé son idée, et ce en gardant sa structure actuelle qui est très bien.

J'ai aussi bien aimé la fin.

Edit. : Merci pour ces précisions Domino, cependant je te conseille de les mettre sur les forums, si tu veux pouvoir en discuter avec d'autres lecteurs.

   domino   
26/10/2008
pour la première phrase j'aurais pu mettre un ! aussi mais je l'ai volontairement coupée par un point pour bien marquer une rupture,une incomprehension
c 'est l'air qui ressemble à un linge.
les pieds lourds: " lourds "sert à renforcer l'idée de pesanteur encore augmenté par les boulets sinon j'aurais mis les pieds chargés de lourds boulets .
Idem pour les silhouettes fantômes car les deux noms juxtaposés renforcent le mystère des apparenceset nous interrogent,nous font douter.
merci pour tes critiques constructives car j'avoue être un peu fâché avec la ponctuation amicalement

   Lunastrelle   
22/3/2010
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Quel dommage, vraiment...
Ce texte aurait pu être superbe s'il avait été travaillé plus, notamment au niveau des sonorités et des métaphores. Je trouve aussi que la ponctuation est déséquilibré, mais cela est peut-être dû au fait que tu n'as pas tiré toute la quintessence qu'auraient dû avoir tes vers, et le poème est assez court...
Il y a de belles images, malheureusement pas exploitées. Comme les étoiles sulfureuses, les silhouettes fantômes... J'aurais aimé aller plus loin...

   brabant   
24/3/2013
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Il y a de l'idée et des mots qui se bousculent mais cette richesse me semble plutôt désordonnée, il y a à élaguer à certains endroits, à renforcer à d'autres ; j'ai l'impression que vous êtes laissé(e ?) mener par votre texte. Sinon on peut noter ici un sens de l'emphase dans le bon sens (lol) du terme.

A retravailler donc AMHA.

   Anonyme   
2/7/2016
 a aimé ce texte 
Pas
En "Trompe-l'oeil", un peu comme un tableau alors, voilà quelque chose qui joue avec notre perception, cela aurait pu être original, si ce texte souligné l'effet voulu davantage. Votre écrit reste un peu trop statique pour un tel rendu

Mais la tentative est honorable dans cette phrase qui me semble la plus représentative " Tout n’est qu’apparence, transparence, transhumance, figuration, transfiguration et les couleurs même de la vie s’estompent sur les ailes monstrueuses du temps.

Je reste quand même sur ma faim, la forme n'a rien d'exceptionnelle et le fond n'est pas tout à fait à la hauteur.


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