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Miguel
11/3/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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Je n'ai rien remarqué, sous le rapport de la prosodie, qui empêche ce poème d'être proposé en classique.
En revanche la grammaire est quelquefois sacrifiée à la mesure : pour avoir son nombre de syllabes, l'auteur escamote plusieurs fois la préposition "de", qui manque. Il faut écrire "sacrais" et non sacraient", car le sujet est "tu" ; "les" n'est qu'un complément. On sent que le personnage de Catherine a vraiment marqué l'adolescence de l'auteur. Qui n'a pas connu dans son lycée un, une de ces élèves extrêmement charismatiques ? La fin manque un peu de clarté. |
Robot
4/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Le regard d'un garçon sur une fille qui me laisse un peu dubitatif. Le narrateur ne nous délivre-t-il pas plutôt une impression qui a peut-être peu à voir avec la réalité. Je sens comme un jugement d'admirateur déçu dans ses attentes mais réjoui par le début de la fin pour le tsarine.
Des quatrains et tercets bien composés. |
Anonyme
11/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Deux impressions immédiates qui se carambolent en moi après lecture de votre poème :
1) Vain diou, sacrée maîtrise de l'écriture en vers classiques ! 2) Quelle abominable cheville atteinte d'éléphantiasis ! Pour le premier point, j'ai trouvé vos vers fluides, nets, bien rythmés. Une mention pour l'astucieuse rime Catherine/tsarine, on est dans la Russie de la Grande Catherine, il y a des boyards ; j'aurais d'ailleurs apprécié plus d'obstination à filer le thème, de la neige, une troïka, que sais-je. Là, pour moi, le sonnet reste un peu en demi-teinte. Arrive le dernier vers et son « beau » piédestal comme une giclée d'acide sulfurique dans mon œil. Je trouve cet adjectif, à cet endroit, d'une banalité désastreuse. Une cheville qui compte pour les mille d'un mille-pattes. En relisant, je trouve dommage que les rimes en « orés » des quatrains ne fassent intervenir que des adjectifs, je concède qu'il ne doit pas être si évident de trouver des mots d'autres natures pour ces sonorités. Vies/envies, comme toujours, m'apparaît regrettable. Votre poème me semble dire discrètement autre chose que ce qu'il dit, il me parle de Sic transit gloria mundi car j'imagine la Grande Catherine finalement broyée par la banalité après avoir joui de sa position de reine du lycée, mais je crois qu'il me manque quelque chose pour pleinement savourer. Un thème russe trop discret peut-être, une Catherine sans grand relief : de longs cheveux blonds, elle jouait à la tsarine, bon, mais l'aube de nos vies, le jour qu'on croque, la jeunesse affichée en vitrine, tout cela m'apparaît par trop générique, recyclable dans un autre propos. Demeurent des vers bien fichus à mes yeux, pour sûr, mis à part le beau piédestal dont j'ai du mal à me remettre. |
fanny
11/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Bien imagée, cette poésie me remet parfaitement en tête ces inévitables et omniprésents leaders de cour, aussi superficiels que voyants et qui me faisaient dresser les cheveux sur la tête, sans pour autant que cela m'empêche d'être aussi parfois séduite par certains garçons de ce type.
Pour en voir rencontré plusieurs ultérieurement, leur basculement de statut, bien retransmis dans le texte, est parfois saisissant et j'avoue que cela procure un petit plaisir mesquin. Ce poème fait ressurgir en ma mémoire un tas de jeunes personnages en plein travail de séduction et d'influence, maintenant ces profils officient beaucoup sur le net, finalement je les préférais grandeur nature. |
papipoete
11/3/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Donaldo
Je me souviens de cette reine de beauté, qui faisait la pluie et le soleil, pour peu qu'on lui dise ou pas, qu'elle était si belle...Elle le savait, quoi qu'il en fut, et telle tsarine la belle Catherine usait de son pouvoir pour, " sacrer ses admirateurs flatteurs " NB c'est méchant pour ceux ou celles que la nature ne gâta point ( j'en suis ) mais je me rappelle jusqu'à la Maternelle, où de l'autre côté du mur séparant filles et garçons, cette Brigitte que nous dévorions des yeux. Plus tard, dans ma classe d'ados, une Beauté du Diable, que seul le beau Yves pouvait convoiter... Ce poème est si vrai, comme dans la cour du lycée, quand cette Tsarine accordait " quelques bouts de lustrine " aux gens de sa cour... Mais l'on pourrait rêver aujourd'hui d'une Première Dame de Russie, qui ne fit que épater le peuple par sa beauté, non point par sa cruauté... Chaque vers me plaît tant ils sonnent si " juste " le second tercet de ce sonnet au classique parfait, est mon passage préféré. |
Jemabi
11/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Je tenais à commenter ce poème en EL et puis il m'est passé sous le nez. Je peux maintenant dire à quel point il m'a parlé, comme je pense qu'il parle à tout le monde car il s'agit d'une figure intemporelle. Ici, la référence à la Russie est claire, mais quel que soit le prénom qu'elle portait et quelles que soient ses origines, on a tous connu une vedette du lycée, celle dont tous les garçons étaient amoureux et toutes les filles jalouses. La fascination qu'elle exerçait et exerce encore est bien rendue. Comme le chantait Laurent Voulzy au début de "Rockollection":
"On a tous dans le coeur une petite fille oubliée Une jupe plissée, queue de cheval, à la sortie du lycée" |
Marite
11/3/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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Le rythme régulier de ces alexandrins accroche dès le premier quatrain mais, curieusement, il m'est impossible d'être touchée par cette anecdote de jeunesse. Il manque une implication personnelle de l'auteur, trop de distance de sa part vis-à-vis de ce souvenir dont il semble n'être qu'un spectateur très réservé. Un brin de sentiment ou même de passion adolescente aurait considérablement enrichi ce sonnet.
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Eskisse
11/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Don,
Une forme classique parfaite pour cette icône de jeunesse. Sa suprématie est bien rendue dans les deux premiers quatrains, mais on attendait peut-être un plus grand impact dans l'évocation de sa défaite, une légère ironie du narrateur ou un sentiment plus marqué. |
Liryc83
11/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Vous proposez de belles images, on voit très bien cette reine du lycée qui paraît inaccessible. Le rythme est plaisant et les vers bien composés. Mais je trouve qu'il manque un brin de sentiment du narrateur ou des images moins concrètes pour apprécier pleinement ce poème (j'ai bien aimé "Rire et croquer le jour").
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