|
|
pieralun
15/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
Un joli sonnet aux mots très simples mais très bien rythmé et sans la moindre lassitude à la lecture.
Quelques beaux vers: Volant sous la chaleur du soleil ougandais |
jeanphi
16/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour,
Très éloquent. Le traitement est inattendu, il faut dire qu'on n'en apprend pas beaucoup de cette Circé durant la lecture de ce poème. Mais l'adresse est très prégnante, une représentation mentale apparaît malgré les nombreux détours. L'impression de la proximité du narrateur avec l'histoire de cette magicienne légendaire me paraît bien rendue et tout à fait dans le modus épique. Des formules denses dont la teneur mérite d'être dégagée nous révèle le sentiment qu'un amour étrange et fraternel est porté à ce personnage singulier, jusqu'à ce bûcher inquisiteur dont le narrateur dément formidablement la crédibilité rationnelle. Celui qui ne brûle pas sur le bûcher étant coupable de sorcellerie ... |
Edgard
19/5/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
|
Bonjour,
Le gros problème, à mon avis, de ce poème, est qu'on a du mal à cerner le personnage: une enfant d'abord, ensuite une femme, ensorceleuse, diseuse de bonne aventure ou symbole de la femme fatale...ou magicienne par son charme? De même, les lieux,et l'origine du personnage, trop nombreux dans un texte si court, désorientent un peu le lecteur:grand-père irlandais, fille d'Hollandais, soleil ougandais, Tanger, Dublin...dans les souks ou les pub... on s'y perd. Peut-être aurait-il mieux valu centrer sur le personnage, pour en dresser un portrait plus concis. On oublie un peu Circé. "Les ligues de vertu" contribue à me désorienter en tant que lecteur. Elles s'attaquent d'ordinaire aux sorcières ou aux prostituées, et ça augmente la confusion. Je comprends bien qu'il s'agit d'un être féminin à qui on attribue des pouvoirs magiques...la femme en général, ou l'enfant... "Je me souviens de toi, petit bout de princesse, Tenter de chevaucher ton setter irlandais" L'infinitif accroche un peu: je me souviens de toi tenter...(tentant? "D'hollandais" n'est pas très classique. "h" aspiré? C'est bien écrit à mon avis. |
Geigei
20/5/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
|
L'intimité familiale ouatée des quatrains se perd dans les tercets, parmi les ruelles interlopes des lieux d'aventure.
C'est comme si ce poème avait été écrit par deux personnes. Original. "Les ligues de vertu les nomment charlatans, Menacent de bruler ces prêtresses d'antan Et voient dans ce bonheur de la sorcellerie." Elle a bien grandi la petite. |
papipoete
26/5/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
|
bonjour Donaldo
D'emblée j'avoue ne pas reconnaître ton écriture ; bien des rimes semblent comme " cheveux sur la soupe " ( irlandais, landais... hollandais, ougandais ) A 8e vers, ne voulais-tu pas dire " muant " plutôt que " mutant ? NB si non, ton sonnet coule bien, en particulier au 4e vers avec son oxymore " tendre rudesse " L'héroïne semble une fée, une sorcière bien aimée, mais je l'imagine aussi sous les traits de Sharbat Gula, l'afghane aux yeux verts. Sujet de débat que le mot " féérie " au 11e vers ; le Littré lui voyant 2 pieds ? |
Eskisse
26/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
Salut Don,
J'ai été moi aussi désarçonnée dans un premier temps par la multiplicité des lieux et origines même si elle sert l'universalité. Mais on sent l'attachement de celui qui la peint à travers ces diverses facettes, l'idéalisation et l'adresse de la strophe deux. Peut-être les tercets auraient-ils pu être centrés sur cette figure féminine pour en sceller le destin mais en gardant l'énonciation de la strophe 2. Car je pense que ce changement d'énonciation "casse" l'envoûtement que doit "subir" le lecteur. Je dis bien peut-être... Un sonnet agréable à lire. Merci du partage |