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BlaseSaintLuc
8/1/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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C'était moins une que je passe à côté !
Quel texte ! Faut-il connaître new york, le jazz ou james brown pour apprécier ? Je ne sais pas, moi, je connais un peu des trois. On retrouve donc dans le texte l'énergie triptyque, algorithmique, alchimique de ces éléments. Et puis, il y l'air du temps, je veux dire de ce temps-là ! J'ai comme l'impression, que l'on assiste à un retour des empires et avec eux leurs autocrates. Adieu les rêves en couleurs sur les avenues du monde, ce texte est cruel en cela, il nous remémore un monde qui n'est plus ! Mais il le fait avec un vrai talent. |
Cyrill
14/1/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Je commence par la fin parce que le dernier paragraphe m'a pris aux tripes et c'est autre chose, ces idées de fraternité, de tolérance, d’humanisme pour le dire clair, que des généralités fussent-elles rangées en beaux alexandrins classiques. Le sujet méritait d’être incarné par des vrais gens, et situé dans de vrais lieux, pour prendre de l’ampleur, et tu l’as fait, ô auteur et citoyen du monde que je n’ai pas de mal à reconnaître. Le continent américain permet de ratisser large et quand on l’aime, ben y’a plus qu’à le dire.
Il y a ici de la passion ni simple ni simpliste dans des passages comme « Boston embrassait Porto-Rico », « New York sent l’Amazonie », and so on. De la belle poésie de conviction dans d'autres passages : « Le Yellowstone envoyait dans les cieux des panaches bleutés, en souvenir de nos frères Sioux, Apache et Crow partis beaucoup trop tôt rejoindre les plaines éternelles du Grand Manitou. » = j'en pleurerais ! Cette prosopopée des peuples et de la nature force à la fois l’enthousiasme et la mélancolie. C’est le temps long, c’est à dire l’Histoire, qui est convoqué ici. Et c'est tout un territoire, bien au delà de la Grosse Pomme, qui est érigé dans le texte en Homme-Orchestre et artiste-peintre qui peint de ses lumières la diversité fraternelle dans un tableau psychédélique. La charge de l'espoir brisé, de la « fraternité … brutalement volé en éclats... », en est d'autant plus forte. « … parce que nous avons peur les uns des autres... » : certes pas le passage le moins prosaïque mais quand un luxe de signifiés vient s’y associer « … des idéogrammes et des hiéroglyphes, des sombreros et des turbans, des nouveaux genres et des nouvelles idées », ça parle au lecteur pétri de convictions que je suis. Je ne suis pas fan des paroles en anglais traduites dans la langue de chez nous, je les aurais préférées en VO. Mais nous sommes sur un site francophone et puis finalement, elles font sens dans l’équilibre poétique du récit. Merci pour le partage, et ce mot prend ici tout son sens. |
Ornicar
14/1/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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C'est une totale réussite et c'est inspiré.
A la lecture, on se sent emporté par ce flot et cette musique porteurs de rêves et d'espoirs. Sur le plan "historique", ça brasse large en de saisissants raccourcis : des amérindiens à la figure de M.L.K. Cette prose survitaminée est un bel hymne au métissage, à la tolérance, à la paix. Avec l'énergie d'un jazz, musique du métissage et de l'emprunt par excellence, mais dopé à la soul, au drum' n bass, au funk à tout ce qu'il trouve en chemin. Un texte qui donne la pêche, une furieuse envie de danser et d'y croire encore malgré tout. Malgré la fin qui nous rappelle malheureusement que "l'époque" a changé. |
Corto
23/1/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Ce très beau texte soulève mon enthousiasme. Comme on en a rêvé de cette Amérique, comme on y a vibré en gommant par avance tout ce qui pouvait nous appeler à la prudence. Comme on s'y est plongé pour de vrai ou pour de loin, mélangeant allègrement Woodstock et l'amour, les Sioux et le plaisir des grands espaces, la Californie et l’avenir de l’homme.
On a rêvé comme auprès du grand frère qui revient après son tour du monde et nous raconte tout ce qui fait rêver. Bravo donc même si la cassure née de ce "Pourtant..." fait souffrir, rappelle tous les mauvais souvenirs qu'on aurait voulu oublier. L'Amérique était-elle un jouet ou un mirage? Dur de revenir au réel. |
Provencao
23/1/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Donaldo75 et douce et belle année,
" La musique va bientôt prendre fin, avec elle les couleurs, la lumière dorée d’un Manhattan aux vitrines brillantes d’amour et de paix. Je le sais mais j’ai encore envie de rêver." Mon préféré. Il y a en ces jolis mots un désir en pénombre qui demeure et aimante le coeur et qu'il faut savoir gré à Donaldo75 de coopérer à réconforter en nous et entre-nous. Au plaisir de vous lire Cordialement |