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Robot
5/11/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Une réflexion intéressante sur l'absurdité et l'horreur de la guerre.
Un texte qui a mon avis se serait bien passé sans problème des vers intermédiaires et surtout des deux vers de fin qui nous sortent du contexte et ne laisse pas le lecteur libre de sa propre vision. |
Cyrill
8/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Une prose presque hallucinatoire où l'humain devient un tout indifférencié, fait d'une pâte à patrie malaxée. La petite voix qui vient en contrepoint du chant dominical s'oppose avec la fragilité de l'espoir au broyage d'une guerre interminable.
Elle semble venir d’un locuteur ayant traversé le temps d’un théâtre d’opérations à l’autre : «Je ne sais pas pourquoi je suis ici et depuis quand ». Le « bout du rouleau » sonne comme un écho au « terminal de notre humanité en perdition ». J’ai aimé l’idée de fraternisation à travers le chant et la musique, lorsque la chair à canon ne fait qu’une d’un côté comme de l’autre, «Ils sont nous. Nous sommes eux. Des bras et des jambes », commune au-delà des différences et loin des décisions des états-majors, un peu comme la cérémonie païenne d’un tableau surréaliste. Un bien beau texte, humaniste, engagé et poétique, avec au centre le champ de bataille qui me fait l'effet d'un personnage dont on entend battre le chœur. |
fanny
17/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Un texte parfaitement en adéquation avec l'esprit de la chanson, tourné vers l'espoir d'un monde meilleur, vers l'espoir que toute horreur sur terre a un sens et porte en elle une justification.
"Il doit y avoir une raison à tout ceci", dernier argument de l'homme déboussolé, déshumanisé, sommé de tuer sous peine de mort, qui s'en remet à d'éventuelles forces supérieures, dernière projection positive à laquelle l'esprit humain peut se raccrocher. Chant dominical, en Europe, on pense bien sûr à la guerre en Ukraine dont on imagine volontiers qu'une fois de plus, nombre de soldats ukrainiens et russes se demandent ce qu'ils font là, mais cette prose peut s'appliquer à n'importe quelle guerre. J'aime beaucoup cette phrase "de la chair à canons.......d'une grande nation" Un beau texte qui fait état de l'absurdité des injonctions gouvernementales et de celle de la notion de mère patrie, alors que celle-ci est grandement dilluée dans la mondialisation. La seule patrie des marchands d'armes ce sont les paradis fiscaux, très à l'abri des bombes. Reste l'espérance, "Prends soin du rêve Prends en soin" |
papipoete
17/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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bonsoir Donaldo
Un dimanche-soir sur le front, en tranchées, quand a cessé la mitraille, que les corbeaux de tripes font ripaille... Un soldat pense ; il pense qu'en face aussi, aux leurs ils pensent sous leur barda. Ils ont une femme, une fiancée, quelqu'un qui les attend : et eux attendent qu'on hurle " à l'assaut ! " NB l'atmosphère est bien rendue, dans cette prose où ne gicle pas le sang, pas encore... Le ciel semble réconfort pour qui croit, pour qui ne croit pas ; songer aux anges avant qu'à nouveau l'Enfer entre en éruption ! J'ai bien aimé ; songé à Cheval de Guerre par exemple |
Quistero
18/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Si je n’ai rien perçu de nouveau dans l’écriture, j’ai plutôt aimé l’atmosphère générale et oppressive avec seulement cette petite musique qui transperce l’ensemble mais qui n’adoucit ni les mœurs ni les morts et résonne bien plus comme une sempiternelle ritournelle. Merci.
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Annick
18/11/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Toute l'absurdité de la guerre se trouve dans vos mots. Pas de héros, juste des pions, des fonctionnaires qui fonctionnent sans penser. Le pourraient-ils ? Peut-on être un héros quand on a faim, quand on a mal ?
Les hommes côtoient l'horreur, ne la comprennent pas. Ils ont perdu leur repères et semblent errer sans but. L'écriture est magnifique car juste, vraie, sans fioriture, sans esthétisme déplacé. Non, la guerre n'est pas belle, même quand on la raconte. |