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Gabrielle
27/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un texte qui aborde la singularité de la vie.
L'homme est fait pour vivre puis mourir. Le lien qui le rattache à la terre le renvoie sur cette vérité. Sa vie défile devant ses yeux avant qu'il ne retourne à la terre, terre qui lui a donné la vie... Un texte touchant qui invite le lecteur à un ressenti profond concernant le lien invisible qui relie les hommes à leur essence. |
Corto
30/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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C'est un vrai plaisir que d'accompagner le personnage dans son aventure.
Décider dans un mouvement soudain que la ville, l’hôtel et son restaurant, la compagnie d'anonymes ne méritent pas qu'on y consacre davantage de temps. Donc partir et s'immerger dans la forêt pour se sentir vivre en accord avec soi-même et la nature. Cette balade sent à la fois la rupture et le choix, le besoin de retrouver son intimité et ses valeurs, son détachement face aux contraintes. Pour décrire cette aventure solitaire et bienfaisante l'auteur a su choisir les mots et le rythme qui conviennent. Le lecteur se ferait volontiers accompagnateur. A partir de "Désormais, je m’affranchis du regard des autres" on entre dans une ambiance où chaque élément de la forêt participe à la reconstruction d'une paix intérieure. Voilà qui est bien rêvé, et surtout bien apaisant. Bravo et merci à l'auteur. |
Anonyme
18/5/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Etrange et séduisant petit texte aux accents Blackwoodiens (Algernon Blackwood), le narrateur est l'homme qui parlait aux arbres, ou bien l'homme que les arbres aimaient...
Cette escapade introspective vers la nature décuple les sens du narrateur de façon paroxysmique. IL voit sa jeunesse défiler en autant d'images chamarrées, se détachant aussi par cette entremise des amarres d'une société par trop regardante, inquisitrice, critique et exigeante... Petite aventure intérieure, instant de pause, "stand by ", d'une profondeur psychologique idiosyncrasique, dans le but d'admirer la nature, entrer en communion osmotique , connaitre le repos momentané du corps et de l'esprit, le thème est loin de me laisser indifférent...et ravive le plaisir de lire. La fin en suspens laisse entrevoir une menace "je n'ai pas peur" qui ne se dévoile pas vraiment...mystère à peine feutré à l'anglaise. |
Luz
18/5/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Donaldo75,
Très beau texte, apaisant et philosophique ; une pause dans la vie ou la fin d'une vie. J'aime : "J’entends une sonate pour feuilles et insectes" et tant d'autres passages. Il faut savoir prendre le temps et écouter la forêt. Une courte nouvelle poétique comme je les apprécie. Merci. Luz |
Stephane
18/5/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Don,
J'ai bien aimé ce récit : le personnage, l'atmosphère calme et apaisée, les sons, les couleurs, etc... J'ai particulièrement apprécié la "chambre d’hôtel où Londres s’affichait lumineux et brutal dans une cage de verre" et la salle de restaurant... Je suis un peu resté sur ma fin mais l'ensemble est de bonne facture. Stéphane |
Robertus
18/5/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai beaucoup apprécié la vérité de ces moments que vous décrivez et qui ne sont pas grandiloquents.
Ce sont des sentiments que je partage. Je ne me souviens plus la dernière fois où je me suis promené ainsi, dans une forêt sans cadavres de canettes où de fils de fer barbelés, avançant dans l'inconnu, humblement, admirant, écoutant, goûtant des vies animales et végétales dénuées de frénésie urbaine. Vous parlez de Londres. Cela me rappelle l'expérience qu'à vécue une amie qui a travaillé là bas et qui a fait un burn-out tellement sévère qu'elle en est encore toute bouleversée même des années après. Imaginons un futur où les arbres fruitiers seront à nouveau légion, où le salaire ne sera pas attendu à la fin du mois mais le jour même dans cet acte simple du bras tendu pour cueillir. Robertus |
Castelmore
18/5/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Don
Belle synthèse entre tes talents de nouvelliste et de poète ! Grâce à toi « Tu es poussière et tu retourneras poussière » devient « Tu fus étoile, terre, feuilles, tu repars rejoindre tes racines, te nourrir d’une nouvelle sève ... pour ... » Tu écriras la suite j’espère... Dis moi Thomas va-t-il rejoindre Baptiste et Madeleine ? Chuttt écris moi en MP J’ai beaucoup aimé ... J’aime beaucoup. |
Anonyme
18/5/2020
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Bizarre premier emploi du verbe afficher (le second me paraît plus à propos) ; à votre place, je supprimerais certains mots, comme le plus de "plus personne", allégerais certaines phrases en retirant, par exemple "sans artifice", formulerais autrement votre phrase sur la belle image de l'existence aérienne, ferais ellipse du verbe "réfléchir à", l'auxiliaire de "coupé le contact", puis voilà, pour rendre quelque chose d'un peu plus flottant — et je n'aurais pas dû écrire cela, parce que suggérer des modifications aussi précises est assez insupportable crois-je. Ah, et les champignons ont la drôle idée de n'être pas des végétaux mais d'appartenir à la noble lignée des délires fongiques — au cas où.
Le ton est très délicat, c'est doux, l'écriture est fraîche et boisée, le style simple et les images épicées, tendres, paisibles, on y fond, on s'y fond, on s'efface, puis, là. |
Vincente
19/5/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est bien de pouvoir franchir un tel dépassement de soi, au-delà d'une mort de ce qui a précédé, qui n'est pas son extinction au sens d'une négation, en une fusion en un retour aux sources de la poussière, une entrée en matière terreuse, une plantation de soi-même en vue d'un recommencement d'une "autre manière", autre manière de vivre en s'envisageant après, enraciné… La chose très séduisante de cette proposition vient de sa posture "d'enterrement" vivant, conscient donc, avant la mort physiologique, une sorte de don de son corps, de ses organes vivants, transplantés dans un "royaume végétal". Enterrement vivant pour une transplantation à fin de résurgence, quel formidable projet !
J'ai trouvé ajustée la progression narrative, la chute révélatrice de tout le cheminement ne se discerne qu'à peine dans le dernier paragraphe ; seule la dernière phrase, confirme cet enterrement singulier, avec ses "arbres aux milles couleurs… [qui] scintillent une dernière fois". Lecture bien agréable dans son rythme et son expression très "parlante", la vie du narrateur défile comme on le sait dans les derniers instants conscients de l'achèvement de la vie, mais ici le tempo est plus étalé car il s'accorde à la configuration programmée avec détermination, celle d'un suicide mis en scène en bonne et due forme. Deux petites choses dans l'écriture m'ont dérangé. Dans l'antépénultième paragraphe, j'aurais conjugué la première phrase ainsi : "Désormais, je m'affranchirai du regard des autres.". Et "les géants forestiers" m'ont fait sortir un instant de la poésie de la scène, j'ai pensé d'abord à des exploitants industriels de la forêt ; je pense que "les géants de la forêt" ne m'aurait pas fait dévier ainsi du sens métaphorique intéressant ; l'effet de répétition à quelques phrases plus loin de "Je suis le protégé de la forêt" ne me semblant pas problématique. |
Provencao
20/5/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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" Les arbres aux mille couleurs se penchent enfin sur moi puis scintillent une dernière fois "
J'ai beaucoup aimé ces forces originelles, présentes aussi bien dans " ma chambre d'hôtel" que dans vos images en forêt ou de" ce sol humide ", affouillant le champ le plus profond de l'être, là où le fragile accueille du sensible l'apparat temporel du sens et de la magie de vos mots... Au plaisir de vous lire Cordialement |
Alcirion
23/5/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Donaldo,
Cette lecture matinale m'a inspiré. Du coup je suis allé griffonner en prose et me voilà de retour. J'ai toujours souri à certains commentaires qui proposent à l'auteur de finir le vers ainsi ou lui reproche de ne pas avoir penser à cela. Pour signaler une lourdeur ou une erreur c'est tout à fait louable. Mais au-delà de ces conseils pertinents, c'est bien l'auteur qui s'exprime et il a décidé de le faire de cette façon. Il est bien évident que tout le monde n'a pas la même culture de base, le même "background" comme disent les Anglois, et la sensibilité qui s'en dégage est forcément unique. Baudelaire, connaissant les pratiques des éditeurs de son époque, ajoutait d'ailleurs à ses envois la formule : On ne retouche PAS mes vers. Tout ça pour dire que je ne vais pas me livrer à l'exercice. J'ai bien aimé le texte, il fonctionne bien à l'oral, il est simple et clair. La structure en séquences permet de bien identifier la progression dramatique. Le propos général reste néanmoins mystérieux et c'est plutôt un bon point : les motivations du narrateur restent en clair-obscur. Bien à toi ! NB : je n'ai pas lu les commentaires précédents. |
fried
11/6/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je me sent tout à fait en phase avec ce poème, ce besoin de quiétude en forêt. C'est une communion avec la nature. L'image finale est superbe. Merci pour ce partage.
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wancyrs
25/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Salut Don !
C'est doux et violent à la fois. Doux par le récit, ce calme qui cache la tempête intérieure, et violent par la fin. On devine plus qu'on ne sait ce qui va arriver. L'écriture est vraiment efficace : pas de fioritures ni d'extravagances; on va droit au but et c'est mieux ainsi. Parfois je frissonne lorsque je m'imagine la vie des personnes "différentes", les prisons dans lesquelles elles peuvent s'enfermer... Merci pour ce partage, Don ! Wan |