|
|
MarieL
13/10/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
|
Un poème étrange et original, d'une grande violence sous-jacente.
La scène décrite est précise et le récit, bien mené. Une dimension symbolique, sans doute, mais trop peu explicite à mon gré. |
EtienneNorvins
23/10/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
|
Sonnet sous le signe de Nietzsche, qui n'est pas sans rappeler le Dernier Homme du Zarathoustra.
S'y déploie une atmosphère sombre et tragique, révélant un tableau quelque peu complaisant de souffrance et de désespoir. La première quatrain installe une tension. Les pénitents (de la mort de Dieu ?), symboles de la culpabilité et de la rédemption, avancent vers un roi, représentant une autorité désormais contestée puisque sous le regard critique d’une foule en colère. La comparaison avec des "pains trop chauds" évoque une "fournée nouvelle" - révolution nourricière ou énième échec ? Le second quatrain accentue le ridicule délirant de la situation. Le roi, "abruti par un semblant de loi", semble indifférent au drame humain qui se déroule devant lui, ce qui souligne un sentiment d'injustice. L'image des "files de brins cuisant à l'étuvée" ajoute à la brutalité absurde de la scène, sans que je comprenne vraiment ce qu'on a voulu dire. Les tercets plongent le lecteur dans une dimension mêlant carton pâte et apocalypse. Les lucarnes de stuc, rappelant des architectures souvent associées à la grandeur, deviennent le cadre d’un spectacle macabre. La référence à un "théâtre de feu" évoque une inéluctabilité tragique, où le destin des pénitents semble scellé. La transition vers la nuit avec la lune qui "pleure des larmes de silence" apporte une émotions qui contraste avec la violence des scènes qui précèdent. |
Cyrill
27/10/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
Je comprends ce poème comme la dernière levée du dieu soleil avant son extinction, devant lequel les pénitents demandent à être absous. Pour le propos, je dis oui. J’aime bien ces scénario-catastrophe qui ne laissent aucune chance à la terre ni à l’humain. On se croirait rendu aux temps de l’obscurantisme médiéval, mais au fait, n’y sommes-nous pas à nouveau ?
L’écriture semble aller dans ce sens néo-moyenâgeux avec quelques formulations assez baroques comme : « tant gavés à la foi », où le "tant" pourrait faire figure de cheville si on a envie de compter ses pieds. Cheville ou pas, j’ai le sentiment d’une histoire racontée à des enfants ou même de grands enfants crédules pour les empêcher de dormir. « La lune va pleurer des larmes de silence » va dans ce sens. Le conteur se chargeant d’une dimension mystique, indispensable ingrédient pour que la fiction paraissent réelle, malgré le stuc des lucarnes et le feu théâtralisé. |
Robot
27/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Une atmosphère de jugement dernier pèse sur cette description. On y lit une désespérance que rien ne semble pouvoir empêcher. L'humanité semble accepter sa soumission et renoncer à son libre arbitre.
Des expressions fortes imposent des images sans concession comme ces sculptures du jugement dernier sur les arcades des porches d'église. |
papipoete
27/10/2024
|
bonjour Donaldo
" les pénitents honteux se traînent vers le roi " comme sortis d'un four à très haute température, comme frites trop grillées où l'on peut les regarder d'une lucarne de stuc... NB je pense soit à un défilé de curiosités ( Freaks ) ou des personnages qu'un morceau de Pink Floyd met en branle ou pire aux Sonderkomando en pleine activité... je suis dubitatif devant cette procession, qui c'est sûr de ressemble pas à un défilé carnavalesque ! le second tercet monterait-il le chemin de croix du Christ ? technique sans faute pour ce sonnet |
Dian
28/10/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
|
Sculptural poème expressionniste rappelant les visions médiévales d'un Aloysius Bertrand. La mort de Dieu, par contre, est un thème bien contemporain.
|
BlaseSaintLuc
28/10/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
|
une ambiance sombre et apocalyptique. La foule agite ses regards sombres, tandis que les pénitents avancent vers un roi, dépeint ici comme désillusionné et impuissant. On sent la tension palpable de ce moment, illustrée par des images puissantes comme des "pains trop chauds" et des "files de brins" cuisant. La comparaison à un "théâtre de feu" et les "larmes de silence" de la lune intensifient ce sentiment de fin inévitable et tragique. C’est une peinture déchirante de la foi et du pouvoir vacillant, aboutissant à un final où même Dieu semble mourir. Aucune échappatoire, aucune rédemption, juste une descente inexorable vers le chaos.
le crist est mort, et dieu n'existe pas ,les 3 religions sont orphelines du vide ... |