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Anonyme
10/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
J'espère que votre poème répond aux critères du classique, tant il est jouissif, et la preuve vivante de ce que l'on peut écrire de moderne par le fond sur une forme classique. Difficile pour moi de développer plus mon commentaire. Si un texte me transporte d'emblée, j'ai un peu du mal à le décortiquer de peur de gâcher mon plaisir. Je reviendrai, si je peux-si j'y pense, en post publication. Bravo, merci du partage, Éclaircie |
Anonyme
10/7/2018
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Je n'ai qu'un mot à écrire : SUPERBE!!!!
J'ai tout aimé, le fonds la forme, votre maîtrise du sonnet classique...Bref je n'ai rien à reprocher à votre poème, il est parfait !!! Merci pour cette lecture! |
LenineBosquet
27/7/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
On a ici les ingrédients classiques du trip lsd-ique ambiance 60's, 70's avec les flamands roses bien sûr et la fameuse Lucie dans les cieux. Il y a aussi tout le champs lexical du LSD (buvard, adrénaline, éclate le cerveau, acide lysergique, alcalin). Mais au final je n'y crois pas vraiment et reste un peu à terre au lieu de planer avec vous. Il y a peu de chance déjà de "croquer" un buvard, on l'avale plutôt si on tient à ses dents. "Arrondir les carrés" et la libido en train, là je vous suis. Le premier tercet me fait penser à un bad trip mais cela reste diffus jusqu'à la fin, dans un entre deux, entre "fêtes" et "hivers sans été". Le LSD est quand même rarement neutre ou tiède, il met très bien ou très mal, c'est selon un certains nombres de variables et critères, mais c'est fort quoi. J'ai bien aimé ce poème dont je crois avoir reconnu l'auteur. EDIT : j'ai été un peu sévère dans mon appréciation et ne vais pas bouder mon plaisir, un sonnet sur le LSD quand même, c'est plutôt rare, et en tant qu'avisé psychonaute, je remonde ma note d'un cran. PS: il n'y a pas d'addiction au LSD au sens strict du terme, comme il n'y a pas de létalité, ni de surdose mortelle ( au contraire de l'aspirine par exemple entre autres). Savoir, se renseigner, c'est comprendre avant de juger. |
Queribus
15/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Tout d'abord un grand bravo pour votre maitrise du sonnet et de la prosodie; une petite remarque cependant: le manque de consonnes d'appui dans la plupart de vos vers: rose, pose, dose, apothéose; cerveau, beau, agneau; crevés, été;intestins, alcalins; comme il est de tradition dans le sonnet; c'est dommage car vous auriez pu atteindre la perfection. Le fonds, quant à lui, contient de très belles images poétiques avec un certain côté sulfureux qui ne manque pas d'originalité. En un mot et globalement, du bon travail malgré les quelques détails précités; votre sonnet suscite le respect et l'admiration. Bien à vous. |
Sodapop
27/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai adoré le fond autant que la forme... Quel joli style!!
Un texte hermétique à souhait qui laisse de la matière à l'imagination. On dit que l'écrivain qui saura donner le champ libre aux lecteurs pour s'approprier son texte aura réussit son coup. Tout est là et l'effet est garantie... Pour le fond j'aime l'imaginaire déraisonné, j'aime la sensualité de la plume. Pour la forme, je me plonge dans un style assez classique, très cadencé mais avec des mots et une rythmique très contemporaine. Bravo d'avoir réussi à me séduire. |
Anje
27/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce sonnet, si je comprends bien, aurait été proposé en classique. L'auteur pourra peut-être nous dire pour quel motif il est paru en contemporain. Moins virtuose que Donaldo75, je ne trouve pas la faille, la touche illicite.
Je n'ai jamais goûté aux acides ni aux buvards mais j'ai beaucoup aimé ces Plaisirs alcalins, son écriture simple peuplée de mots choisis qui coulent parfaiment à mon oreille. |
papipoete
27/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Donaldo
le héros ( qui n'a pas sniffé de la farine ) nous dépeint son délire, en rose, et psychédélique et Lucie in the Sky with Diamonds serait bien inspirée par la libido de ce " gentil coeur d'agneau, en venant le gâter ...ça plane, et les Beatles chantaient " un truc qui me colle encore ... " NB une nuit éternelle, où les zombies font la fête, et mâchent un drôle de truc au goût de flamand rose . J'aime Led Zep, et Pink-Floyd, mais si tu m'invites à une de ces soirées, pas sûr que je vienne ! Un texte farfelu écrit à travers des volutes de moquette, des barrettes de réglisse ou quelque chose comme ça ; j'ai bien rigolé ! " contemporain " me surprend, car je ne vois pas ce que ce sonnet n'a pas de " classique " ? ( peut-être " crevés/étés " qui coinceraient ? ) |
Anonyme
27/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le champ sémantique de cette addiction est bien présent ; chacun des mots est glissé dans des images subtiles tout au long de ce texte. Avec, en prime, la " petite mort ".
Un sonnet bien conduit. Flamand (rose) avec un "d" m'a surpris. " et me fait sentir beau " j'aurais vu, peut-être, et fait me sentir beau (?) |
Vanessa
27/7/2018
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Ce qui ne me plait pas dans votre poème est que vous utilisiez le "je".
Cela fait de lui une apologie des drogues. Si vous aviez utilisé la troisième personne, mon ressenti aurait été autre. Je suis donc intéressée de savoir de quelle manière vous vous positionnez. Il est indéniable qu'il est très bien écrit. :-) |
Luz
27/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai beaucoup aimé.
Pour un sonnet, c'est compliqué d'atteindre une telle fluidité, avec des petits grains de folie et beaucoup de poésie. S'il n'est pas en classique, c'est peut-être à cause des rimes pauvres en "eau", "és", "ins" ? Je ne sais pas... Merci. Luz |
jude-anne
28/7/2018
a aimé ce texte
Passionnément
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Donaldo,
J'adore votre poème qui claque dans ma tête et m'emporte dans un trip irréel. L’effet est au rendez-vous, c’est vraiment réussi. (Le "d" de "flamand" m’a aussi interrogé. Je l'ai vécu comme un mystère à élucider dont seul l'auteur à la clé.) Au plaisir de vous relire. |
jfmoods
28/7/2018
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Ce sonnet en alexandrins est à rimes embrassés et suivies, pauvres, suffisantes et riches, majoritairement masculines.
Les pronoms personnels ("me", "Je" × 2) et un jeu de métonymies ("mon cerveau", "mon gentil cœur d'agneau", "mes deux yeux crevés", "mes intestins") avalise une fermeture sur soi préparée par l'entête hendrixienne et propre au consommateur de stupéfiants (champ lexical : "croque le buvard", "goût de flamand rose", "coup d'adrénaline", "dose", "Lucie", "diamants", "Acide lysergique", "plaisirs alcalins", démonstratif : "cette chaleur"). Les complexes s'envolent ("me fait sentir beau") et avec eux le carcan du jeu social ("Loin des pas convenus et des rois de la pose"). Les opiacés ouvrent un univers ("Le début de la fête") de perceptions poussées à leur paroxysme (vue : "Arrondit les carrés", "Le rouge et puis le noir", ouïe : "air de ritournelle", toucher et goût : "Ma langue dans sa bouche", synesthésie : "couleurs en musique", anaphore : "Je sens", décrochage temporel : "des hivers sans étés", image surréaliste assortie d'un marqueur d'intensité : "coulent tant les murs") et pouvant s'apparenter, en quelque manière, à la montée du désir (terme technique : "ma libido") et au plaisir sexuel (périphrase désignant l'orgasme : "petite mort", marqueur d'intensité : "si pure apothéose"). L'overdose ("ma nuit éternelle") est la conséquence implacable d'un processus dévorant d'addiction (assonance : "an", allitération : "r"). Merci pour ce partage ! |
fried
28/7/2018
a aimé ce texte
Passionnément
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Wouhaou ça décoiffe.
la drogue et le poète ce n'est pas nouveau, c'est traité de manière moderne et bien agréable à lire. j'adore ces deux vers : "Ma langue dans sa bouche où Lucie à nouveau Éclaire en diamants mon gentil cœur d'agneau," un clin d'oeil à "lucie in the sky with diamonds" lucie serait elle une louve ? merci pour cette evasion |
wancyrs
28/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Salut Don !
On ne peut lire ton texte sans avoir le sourire aux lèvres, car il est léger et rafraîchissant, en plus d’etre osé. Rien à redire, ça coule comme de l’eau sur la roche polie. Merci ! Wan |
Anonyme
28/7/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour
Dommage de manquer le classique pour une rime. Je dois d'abord vous avouer que j'ai du lire les commentaires précédents pour pouvoir appréhender votre texte . Il semble me remémorer qu'un flamand rose était dessiné sur les buvards que nous avions à l'école. J'aime bien la référence aux Beatles et surtout John Lennon qui fit à lui seul une grande consommation de Lucie Sky Diamonds. N'ayant jamais pris de ces substances, je ne pourrais point vous en contredire ou affirmer les effets. Un bon texte, finalement, lorsque les autres ont ouvert le chemin. |
Anonyme
29/7/2018
a aimé ce texte
Passionnément
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Tout y est, le style, l’evocation est percutante et imagée, ça se lit comme une douce gifle, bravo Don.
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Robot
30/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un fond très intéressant et une structure efficace.
Le vers d'entrée par son étrangeté invite à poursuivre pour savoir de quoi il retourne. Les images presque oniriques de ces instants fugaces mais d'une plénitude certaine composent un sonnet original et réussit. |
Pouet
30/7/2018
a aimé ce texte
Bien
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Bjr,
Un sujet assez audacieux et un traitement ma foi agréable. J'aime beaucoup le premier vers et "son goût de flamand rose", mais moins le deuxième qui me fait un peu retomber par son côté plus prosaïque. C'est un peu le "reproche" que je ferais au poème, il me manque un poil de psychédélique ou du moins d'imagé pour un thème sur le LSD. Le premier tercet est dans cette veine que j'aurais aimé retrouver un peu plus dans le texte. Mais bon, mon avis vaut ce qu'il vaut. Ceci étant, ma lecture fut (encore une fois) agréable. |
Cyrill
7/8/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ayant œuvré il y a peu sur un sujet semblable, je ne peux passer à côté de votre poème.
Il m'a beaucoup plu et m'a mis en joie. J'ai particulièrement apprécié : "Un coup d'adrénaline éclate mon cerveau, Arrondit les carrés, et me fait sentir beau," Ainsi que : "Et coulent tant les murs sur mes deux yeux crevés, Le rouge et puis le noir, des hivers sans étés," ... pour les images improbables, l'inventivité. Je regrette les virgules à la fin des vers, elles sont inutiles, à mon avis. Mais c'est un détail. Au plaisir de vous lire. Cyrill |
Ombhre
27/8/2018
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Donaldo,
J'aime le côté provocateur et peu conventionnel de tes poèmes. Et celui-ci ne fait pas exception à la règle. Le clin d'œil à "Lucy in the sky" m'a beaucoup plu et bien fait sourire. Si l'ensemble est presque léger, une fois encore bien écrit et bien rythmé, la chute est magnifique et montre bien le danger de ces paradis artificiels: "Le début de la fête en ma nuit éternelle" Un seul regret sur: "Et coulent tant les murs sur mes deux yeux crevés," le mot "tant" me sembler maladroit et mis là pour arriver aux 12 pieds de l'alexandrin. Une remarque toutefois très mineure, j'ai pris avec toi ma première dose de LSD :-) Merci pour le partage. |
Castelmore
14/9/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Malgré des marqueurs convenus de douceur : allusion aux Beatles, flamant rose, Lucie, éclaire, diamants, pure apothéose, beau, couleur, musique, ritournelle, la fête ...
il se dégage du texte une puissante évocation de mal être, de malaise, presque de torture portée par le choix de mots à la consonance rugueuse : croque le buvard, arrondit les carrés, crevés ...à la signification brutale : un coup, éclate, mort, brûler les intestins ...ou des "quasi oxymores" : rouge et noir, hiver sans été ... Un sonnet maîtrisé dont la lecture m'est beaucoup plus agréable que me semble la pratique de l'objet ou du sujet comme chacun voudra ! |