Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie classique
Donaldo75 : Romance
 Publié le 01/07/21  -  10 commentaires  -  729 caractères  -  227 lectures    Autres textes du même auteur

L'été.


Romance



Les jeunes fous dansaient sur la piste envoûtée
Sans les regards absents d'improbables voisins.
L'été brillait enfin pour les sœurs et cousins,
Les frères, les amis dans la foule invitée.

La musique coulait d'une veine hébétée
Dans les bustes bronzés au goût de traversins,
Nappés de maquillage et coiffés en oursins,
Un peuple romantique, une masse habitée.

Les lèvres sur le front et les yeux dans les yeux
Rien ne les détournait de leur chemin heureux,
Plus vraiment des enfants, pas encore des sages.

Et les oiseaux chantaient les notes de l'amour
Au rythme d'une danse envoûtante et glamour,
En demandant au ciel de quitter ses nuages.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Anonyme   
21/6/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Rien que pour le deuxième quatrain que je commente :
les bustes bronzés au goût de traversins
? Insolite, pour le moins ! Je finis par me dire que ces jeunes ont fait la sieste (peut-être crapuleuse) dans l'après-midi et ont gardé sur leur peau des senteurs de linge de lit... Pourquoi ils se colleraient le traversin sur le torse ça m'échappe un peu. Ah, folle jeunesse qui se maquille la poitrine et en tresse les poils ! (Ben oui, au septième vers ce sont bien les bustes, non,
Nappés de maquillage et coiffés en oursins,
pas le peuple romantique ?)

Blague à part, c'est dans l'aberration apparente du deuxième quatrain que je trouve le miel de votre poème ; elle apporte une saveur presque surréaliste, trouvé-je, qui me parle, fait des teufeurs un peuple à part, difficilement compréhensible. J'ai l'impression que c'est l'idée générale ; jolie trouvaille, la « musique hébétée » !

Sinon, le reste du poème m'apparaît un poil terre-à-terre mais non sans force d'expression. J'aime le dernier vers, nettement moins les troisième et quatrième qui, trouvé-je, alignent platement la liste des invités. Le ton du poème me semble intéressant, entre attendrissement (onzième vers) et dédain. J'imagine un tonton ronchon qui, sourcil haussé, observe toute cette agitation en déplorant que la musique de nos jours, vraiment, impossible de danser dessus !

   Robot   
26/6/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Comme aprés un pique nique ou une aprés midi dansante dans un parc. On a fait connaissance et les sentiments se sont libérés.
Des adolescents ont découvert l'amour.
L'ambiance est bien restituée. Du pur romantisme.

"Les jeunes fous dansaient sur la piste envoutée" J'aime bien ce premier vers. Ce ne sont pas les jeunes, mais la piste entière qui est envoutée. Ce premier vers introduit parfaitement l'atmosphère du récit. Les tercets donnent cette impression de langueur estivale toute en suggestion.

   Anonyme   
1/7/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Don,

Peut être que j'interprète trop vite, mais ces magnifiques vers me semblent évoquer une parade des fiertés. Je crois que ça s'appelle comme cela maintenant...

Une poésie drapée de couleurs arc-en-ciel !

   papipoete   
1/7/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Donaldo
Enfin, la vie reprenait comme avant, quand on dansait dans sa chambre, faisait la fête avec... personne !
Enfin, le ciel avait rangé ses gros nuages pangolinés, et la musique twistait, et sur un slow on se bécotait !
NB une romance à nouveau germait au dehors, dans les squares ou autour d'une table de bistro, et le rimmel faisait rire des yeux, et le rouge montrait des lèvres assoiffées d'envie... de liberté.
( ceci est mon interprétation )
parfois l'on sourit ( dans les bustes bronzés au goût de traversins///...coiffés en oursins ) et s'attendrit comme dans le premier tercet.
infime bémol dans ce classique sans faute pour " envoûtée et envoûtante "

   Lebarde   
1/7/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
« L’été «, l’époque propice aux rencontres ou retrouvailles entre sœurs, cousins, frères et amis où, à l’occasion de danses dans la moiteur des soirées, l’adolescence découvre le glamour pour passer ldans l’insouciance à l’âge adulte.
« Pas vraiment des enfants, pas encore des sages ».

L’idée est bien rendue dans un style fluide même si la ponctuation du deuxième quatrain mériterait d’être revue pour une meilleure compréhension.
Ce sonnet charmant a la saveur et la rigueur du classique et peut séduire par son propos.

Merci
Lebarde

   Eskisse   
1/7/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Donaldo,

J'aime beaucoup le premier vers pour l'effet de surprise crée par l'hypallage " sur la piste envoûtée". Le deuxième quatrain est aussi très surprenant avec ce " au goût de traversins" qui m'interroge. La faune présentée ici semble avoir un côté psychédélique amusant.
J'adore le dernier vers qui personnifie le ciel.
Une romance très moderne évoquée dans un lexique attrayant pour moi par sa sobriété. .

   Queribus   
2/7/2021
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Un texte simple qu'on comprend à la première lecture qui traite d'un "problème" d'actualité sans grands mots superflus: voilà la grande force du sonnet qui peut parler de tout et dont ne se lasse jamais.

En ce qui concerne la forme, je note la rigueur de la prosodie classique sans fautes. je me permets quand même les (toutes) petites remarques suivantes:
- quatre participes passés avec la rime en -tée, peut-être aurait-il fallu varier un peu,
-une rime intérieure:
La musique coulait
Dans les bustes bronzés.

En résumé, un poème habilement et intelligemment traité. Un moment agréable à vous lire.

Bien à vous.

   Ligs   
3/7/2021
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Donaldo,

J'aime beaucoup le sujet, cette fête de la jeunesse, qui est ma foi bien rendue, avec quelques pointes très originales (j'adore les vers 6 et 7 !).

Une chose m'a toutefois beaucoup gêné à la lecture : c'est l'abondance des sons [é] et [è], qui sont très proches... j'ai compté 7 participes passés en [é] employés comme adjectifs dans les 2 quatrains, auquels s'ajoute "L'été". C'est beaucoup trop à mon sens.
Et du coup l'emploi de l'imparfait vient alourdir encore avec ses terminaisons en [è]. Peut-être que le présent aurait été préférable, d'autant que du point de vue du sens, cela aurait rendu la scène plus vivante - ce qui était, je pense, le but du poème.

Merci pour ce partage, au plaisir de vous relire.

   Yannblev   
4/7/2021
Bonjour Donaldo75,

On ne peut s’empêcher de penser à cette respiration que pourra retrouver, peut-être, une jeunesse tellement malmenée par une crise sanitaire impitoyable.
On a beau avoir, hélas, un âge assez certain pour ne plus être soi-même vraiment concerné par la « teuf », on prend ici un réel plaisir à voir, derrière vos mots rythmés sans faille, cette jeunesse reprendre le souffle qui la caractérise… « peuple romantique » dites vous, toutes licences admises c’est bien de ça dont il s’agit.

Vos précisions évocatrices ne tombent pas à côté et à mon sens, loin d’être paradoxale, la forme très classique de ce sonnet leur va comme un gant.

Que l’été brille enfin, que la musique coule drue, rien en effet ne devrait plus les détourner du chemin heureux et qu’on les laisse un peu trop danser avant qu’ils ne deviennent « sages » et peut-être eux-mêmes d’improbables voisins. Bref : au diable les nuages, vive l’été et … « chantez, les oiseaux ! »

Merci pour l’invitation au bal… (non masqué de préférence)

   Anonyme   
4/7/2021
Un petit tableau fort gai d'une scène me rappelant aux tristes joies de Nerval. La langue y est personnelle et douce, quelque peu négligée et facile parfois, comme dans ces étés vaporeux que des soleils fatiguent — c'est ainsi que ces vers font la conquête d'un sourire ; qu'ils passent vite et brûlent peu, comme dirait l'autre.


Oniris Copyright © 2007-2023