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David
31/1/2014
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Une petite histoire assez cruelle, ça semble être la guerre qui aurait conduit le héros à cet humble destin, malgré des capacités scolaires émérites. Un prix de dictée, ce n'est pas rien, il aurait pu être bureaucrate ou enseignant sans doute. C'est évidemment imaginaire, je ne pense pas que les préfets décident du nom des toilettes publiques ni des hommages aux cantonniers. La forme est classique et équilibrée, pour un ton assez chantant. |
Robot
17/2/2014
a aimé ce texte
Bien ↓
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Le texte est amusant.
Cependant, le poème pêche comme beaucoup de texte dit libre sur un point à mes yeux primordial: il ne s'impose pas à lui même ses propres règles et sa construction désordonnée dirais-je n'est pas agréable, ni aux vers, ni aux rimes, et demeure sans lyrisme. J'imagine le discours et les envolées qu'auraient pu tenir en vers le maire de Champignac sur ce thème. Peut-être eut il mieux valu rédiger une prose poétique. Pas emballé vraiment. Peut=être ai je été un peu sévère en pré lecture sur une première impression pour l'appréciation. Je relève donc ce "Moyen" excessivement bas en "Bien-" tout en conservant les réserves émises en commentaire. |
fugace
9/2/2014
a aimé ce texte
Passionnément
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C'est simplement succulent! Un vrai bonbon de localité rurale comme on peut encore en déguster...
Et il est moderne ce cantonnier: il a un camion! Je m'attendais à la brouette! Quant à la chute, heureusement que le maire finissait son discours. Dans un éclat de rire général? J'ai adoré! Bravo. |
Pimpette
18/2/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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C'est extra!
Ce texte purement anecdotique, ce qui n'est pas souvent une qualité, est tellement bien réussi, drôle, écrit au rasoir....qu'il me met dans sa poche sans aucun mal! La poésie se niche dans n'importe quoi quand l'auteur a sa muse à portée de coeur!!! Merci pour celui là! "Madame Lespinasse, maîtresse regrettée, Ne tarissait d'éloges sur l'écolier savant, Qui obtint brillamment à tout juste huit ans Le prix Jules Ferry du concours de dictée." |
senglar
17/2/2014
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Dyonisos,
Les cantonniers sont savants, mais cela nous le savions déjà. Il n'est pas besoin d'être savant pour être maire, nous le savions aussi et cela se vérifie ici. J'espère qu'Eugène Traponard arrosera l'honneur que ce dernier lui a fait de baptiser les nouvelles vespasiennes municipales de son nom tout en songeant à se présenter contre lui lorsqu'il se soulagera au sortir du cimetière à défaut d'arroser les fleurs alors qu'il ne sera plus tenu de le faire. Et un pipi pour le maire ! Un ! Aux burnes Citoyens ! Il y a une veine de Sous-préfet aux champs dans ce poème campagnard qui demande une suite :) brabant |
Miguel
6/3/2014
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Commentaire supprimé par son auteur
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Arielle
18/2/2014
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Je dois manquer singulièrement d'humour mais je ne parviens pas à glisser un sourire entre les deux premiers et les deux derniers vers de cette pochade "humoristique" que je trouve particulièrement lourde. Je me demande si le cantonnier de votre village s'est senti flatté par ce beau discours
"Eugène Traponard parfait dans son costume Attendait fièrement d'être mis à l'honneur... Nous donnerons le nom de notre cantonnier Au nouveau bâtiment des toilettes publiques." |
Anonyme
18/2/2014
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Est-ce méchant, est-ce plutôt du second degré, là en trois ou 4 lectures, je me tâte encore un p’tit peu.
Mais tout au fond, je me dis aussi qu’il n’y a pas photo : « Purée, mais quelle bande de sacrés cons que ces élites de Sainte-Barbouilles- de mes deux c… (Clochers). Petit, minable, mesquin et cela du curé au maire en passant par l’épicier, le pharmacien et la buraliste. Quoiqu’on en pense çà laisse quand même des traces d’avoir été mené à la baguette par les Pétain, De Gaulle et consort… Toutefois c’est quand même ces chiottes publiques et villageoises qui quoique mal torchées, ont permis à un gars comme Genet, de recevoir l’illumination au travers de charmants bergers du sexe des anges… déchus… Et puis c’est un rien « normal sup » si en plus « Traponard » rime avec « Dard »… Frédéric of course… Vous pensiez à quoi, dégouttants… Bon comme la frontière entre le premier et second degré est un rien trop mince, l’appréciation sera plus mitigée aussi. |
LeopoldPartisan
20/2/2014
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Voilà un texte "humoristique" que je trouve finalement bien déprimant.
Ceci nous replonge dans un monde clos qui semble n'avoir plus changé depuis la dernière guerre au siècle passé. Cet humour qui se voudrait bon enfant est finalement d'une cruauté sans nom et d'une mesquinerie insondable. Qui en effet voudrait dans ce village du trou du cul du monde, encore s'appeler "Traponard" !! En Afrique par exemple, le nom du père et par extension les racines, sont encore quelque chose de sacré. L’Ethno psychiatre et romancier Tobie Nathan, qui s’est à juste titre spécialisé dans le traitement des troubles de comportements de jeunes gens allochtones des 2ème, 3ème voire 4ème générations et qui aussi hélas souvent végètent dans les banlieues difficiles, ne débute jamais une séance d’ethno-psychothérapie sans demander à son patient de lui dire ou de lui rappeler le nom de son père. Dès lors s'en moquer nommément aussi ouvertement est nettement plus dommageable que tout changement qui pourrait (devrait) intervenir dans ces sacro-saint petits villages qui avec pareille mentalité ne sont certes pas de petits paradis perdus, mais plutôt des purgatoires que l'on devrait s'empresser d'oublier. Poème image ou caricature de l’âme, ici j’ai un peu de mal à en saisir le degré. Quant à l’humour, l’on peut (doit) bien sûr pouvoir rire de tout, mais alors à la manière d’un Pierre Desproges, d’un Guy ou d’un Nicolas Bedos, plutôt que d’un Dieudonné, qui pour ce qui le concerne doit avoir bien oublié le nom de son père pour s’accoquiner ainsi. Je préfère dès lors m’abstenir de donner une appréciation. |
jackplacid
3/3/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Moi j aime beaucoup, cette satyre a la Pagnol,a la Giono un peu,ca pourrait etre le discours que preparait dans l herbe "le sous prefet aux champs"de Daudet dans les lettres de mon moulin,on peut se l imaginer dit dans la bouche d'un Fernandel d'un Raimu ca passerait bien,bravo
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jaimme
3/3/2014
a aimé ce texte
Bien
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La forme classique convient au propos (de toutes les façons je n'y connais rien en métrique), c'est mon ressenti. Le solennel ridicule y gagne une forme adéquate. J'aurais quand même préféré quelques tournures plus poétiques. Là on est plus dans la prose au niveau de la musicalité.
Le fond est grinçant et dans un vieux film j'aurais bien vu Fernandel dans le rôle de ce pauvre cantonnier que l'on a si bien remercié de ses gloires passées par un poste communal. Bon, jusque là pourquoi pas: ce poste a pu être la sinécure de bien des népotismes. Mais le remercier en gravant son nom sur des vespasiennes... Oui, un humour qui m'a fait penser à du Pagnol, du Zola. J'ai bien aimé cette dénonciation de ceux qui veulent au village comme à la ville que "chacun reste à sa place". Une société du mérite, mais en castes. Merci pour cette lecture. |
Anonyme
3/3/2014
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Salut Dyonisos
Ton village ressemble à s'y méprendre à Clochemerle-en-Beaujolais L'action du roman de Gabriel Chevalier se passait dans les années 30 Comme sans doute le départ en retraite d'Eugène Traponard, rescapé de la guerre 14-18. Le concours de dictée situe aussi l'action à l'époque des hussards noirs de la République Le dernier vers est un clin d’œil à ce grand classique de l'esprit gaulois dont l'intrigue tournait autour de la construction controversée d'un urinoir municipal. Merci Dionysos, tu m'as fait passer un bon moment. |