|
|
Anonyme
30/3/2014
|
Bonjour Dyonisos
Tes souvenirs d'automne sont tenaces. En effet, sauf erreur, nous sommes au printemps. (Tiens ? un dodécasyllabe) Les tiens coulent tout seul dans uns sorte de ronron poétique tout à fait de circonstance. Les images sont aussi de circonstance. Difficile d'innover sur un tel marronnier. A mon goûr le meilleur vers est le septième "Je respirais l'odeur de la terre mouillée " Il ne brille pas par son originalité mais il est agréable à l'oreille (et à la narine) Merci Dyonisos. |
Robot
30/3/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Un honnête travail comme on le dit de celui d'un artisan appliqué. Je trouve dans ce poème plus qu'une description. Il me semble y découvrir une tristesse induite par la période, comme une bouffée de réminiscences non dite mais induite par les vers du dernier quatrain.
|
Anonyme
30/3/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Les langueurs de l'automne inspirent la nostalgie
et les regrets, c'est ainsi, on ne sait trop pourquoi, peut-être est-ce dans notre univers collectif ? J'aime bien : Les dernières lueurs d'un été vagabond. On venait d'enterrer les rires des enfants, Se frayait un chemin pour tomber à mes pieds. J'aime moins : Les deux vers ultimes assez énigmatiques. Et le manque de recherche d'écriture poétique pour réaliser du néoclassique. Hananké |
Arielle
30/3/2014
a aimé ce texte
Passionnément
|
Madame Lespinasse doit être fière de son élève ! Voilà un tableau charmant ou rien ne manque : Du coton des nuages à l'odeur de terre mouillée en passant par les feuilles jaunies et l'air piquant, l'automne est bien là, même sans le titre, on ne pourrait s'y tromper !
J'ai craint un instant qu'on ne sorte des sentiers battus de ce "moment comme on n'en connaît plus" quand j'ai lu qu'on venait d'enterrer les rires des enfants mais j'ai vite été rassurée : pas de sinistre drame ce n'est que le soleil timide qui venait de tomber à mes pieds ... Merci pour la promenade, Dyonisos, grâce à vous me voici " l'esprit à jamais peuplé de souvenirs" |
Rowley
31/3/2014
a aimé ce texte
Bien
|
C'est vrai que le thème est classique, mais quand même le coulé des phrases vite réveille des souvenirs auxquels la nostalgie s'abreuve. Aussi par la description, les états d'âme naissent et je me laisse porter par la douceur toute sentimentale de la saison.
J'ai beaucoup aimé ces vers : "Quelques oiseaux lointains tiraient dans leur sillage Les dernières lueurs d'un été vagabond." : presque on le verrait cet attelage onirique et cela doit être fort car l'image suscitée devient un réel possible. |
Anonyme
31/3/2014
a aimé ce texte
Bien
|
J'aurais -sans tenir compte de la métrique...- mieux entendu ce poème au présent. La nostalgie en aurait été renforcée.
"Le ciel s'assombrit jusqu'à l'horizon On voit s'estomper le coton des nuages, Quelques oiseaus lointains tirent dans leur sillage..." Un mot : "enterrer", pourquoi ne pas utiliser plus simplement "enfermer" ? C'est le soir et l'heure de rentrer pour les enfants... |
Ioledane
1/4/2014
a aimé ce texte
Bien
|
Partage d’un bel instant de vie … J’aime beaucoup le premier quatrain, en particulier « Quelques oiseaux lointains tiraient dans leur sillage / Les dernières lueurs d'un été vagabond », belle image.
La suite est pour moi un peu moins réussie, plus prosaïque, ou avec des images moins heureuses : par exemple « On venait d’enterrer les rires des enfants » me semble excessif au vu du contexte. La formulation du soleil « toutefois résistant » est un peu maladroite, malgré l’élégant vers qui suit : « Se frayait un chemin pour tomber à mes pieds ». Petite remarque, je suggérerais « Pour emboîter » plutôt que « Et emboîtais », cela me semblerait plus fluide et plus mélodieux. |
Miguel
3/4/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Cette tonalité en sol mineur, comme l'atmosphère des romans de Modiano, me touche et me plaît. Les sonorités elles-mêmes ont quelque chose d'automnal, au même titre que les personnages, comme, malgré le baiser d'amoureux porteur de promesses printanières, ce vieillard traînant sa canne.
Le vers 14, saisissant de beauté et de tragique, me rappelle l'époque où la rentrée des classes était en automne, et me remet à l'esprit une belle page mélancolique d'Anatole France sur l'enfant qu'il était, traversant un parc tout semblable à celui-là. De belles évocations réalistes aussi, comme le col remonté dans l'air piquant. Un beau travail de vrai poète. Il y a quelques imparfaits où j'aurais plutôt mis le passé simple ; mais l'imparfait, temps de la durée, a sa langueur, peut-être bienvenue ici. |