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Lebarde
5/7/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime beaucoup
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La poésie classique impose des règles de prosodie strictes que certains se permettent parfois de remettre en cause.
Il convient pourtant de les respecter…sinon c’est du néo-classique ou du contemporain. Le challenge du classique est d’autant difficile et contraignant voire frustrant que le respect des règles ne garantit pas nécessairement la reconnaissance du poème qui peut même parfois tomber aux oubliettes pour des raisons bien plus obscures et subtiles. Mais tout cela vous le savez et je le déplore. Alors dans le sonnet présenté attention: - aux rimes (nuit/fui, matin/pins) - aux e non élidés (vie/hasard ?, nue/blanc, bleue/sur) qu’il est dommage d’avoir laissé passer. Sur le fond vous avez écrit un bien bel hommage posthume à votre sœur disparue , très touchant mais non sans un reproche, à peine voilé, subtilement formulé dans le premier quatrain, comme l’exergue l’avait annoncé. J’imagine une disparition tragique pour cette sœur instable, que la dispersion des cendres en mer permettra peut-être d’adoucir. « J’ai laissé ta poussière au silence marin » ( belle image!) L’écriture est délicate, apaisante, avec cette touche d’affection et de compréhension qui tempère la tristesse de l’évocation. Bravo, une jolie poésie que j’apprécie. En EL Lebarde |
Cristale
10/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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"J’ai laissé ta poussière au silence marin"
Un très joli vers qui ne laisse aucun doute quant au titre "Cendres". L'écriture est mélodieuse ainsi que les sonorités des finales. Tristement expressif ce poème est un bel hommage à cette soeur ainée et aimée. Edit : revenue pour une correction |
Quidonc
9/7/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Le poème que vous partagez est empreint d'une certaine mélancolie et d'une belle musicalité
Les images utiliées, telles que "du noir des ecchymoses" et "l'organza des rêves", créent une atmosphère sombre et poétique. Elles évoquent une certaine tristesse et une fragilité dans la quête de sens de la vie. La transition entre la première et la deuxième strophe est bien exécutée, passant de l'observation du papillon à une réflexion plus introspective sur le temps qui passe et les limites de l'existence. Cela renforce le sentiment de vulnérabilité et d'éphémère qui se dégage du poème. Les vers "Doucement lentement comme on glisse en la nuit" et "Tu n'as plus à choisir... ou l'on souffre ou l'on ose..." expriment une résignation et une acceptation face aux circonstances de la vie. Ils soulignent également la dichotomie entre la souffrance et le courage. La dernière strophe apporte une note d'espoir, avec l'image de l'aube bleue sur les pins. Cela laisse entendre qu'il y a encore de la beauté et de la possibilité de renouveau malgré les épreuves. Dans l'ensemble, votre poème explore habilement les thèmes de la fugacité de la vie, de la douleur et de l'espoir. La musicalité et les images poétiques captivent le lecteur, créant une atmosphère émotionnelle. Bravo pour votre travail ! |
Mokhtar
10/7/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
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Présenté en classique, ce texte sera reclassé autrement. Métrique du vers 7, les mots « vie, nue,bleue » suivis de consonnes, beaucoup de rimes non valides etc…
Le « où tu te poses » du premier quatrain conclut une phrase d’une construction un peu ambiguë. J’ai par ailleurs quelques problèmes, dans le second quatrain, avec l’or de mai et le sommeil des sèves dont j’ai du mal à sentir le sens Le premier tercet, par contre, me semble tout à fait réussi, exprimant bien une fin de lutte, le retour au calme définitif, apaisant. Quant au dernier tercet, je le trouve superbe. Très émouvant. « laissé ta poussière au silence marin », c’est très beau. Prenant et poétique à souhait. La peine du frère est exprimée de façon sensible et pudique. Ce qui fait que ce poème, au début un peu problématique, laissera une bonne impression par le brio de sa conclusion. Mokhtar en EL |
Donaldo75
15/7/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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J’ai bien aimé ce poème ; je trouve la composition réussie, encore plus dans le cadre de ce sonnet néo-classique dont la progression des quatrains puis des tercets remplit l’atmosphère d’une tonalité bien servie par des images appropriées. L’adresse du « je » vers le « tu » passe très bien à l’oral et j’entends la petite musique de la poésie égrener ces vers comme dans une chanson. L'émotion est très bien communiquée au lecteur, tout en pudeur et par petites touches. Et ça, c'est également le signe d'un poème réussi, d'une maitrise de la poésie.
Merci pour le partage ; ce fut un moment de lecture agréable. |
Eki
21/7/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Joli et touchant poème sur la douleur de vivre, sur le glissement inéluctable d'une soeur en mal de vivre, en mal d'être...
Sur la fragilité aussi. J'ai succombé à votre écriture avec ces vers étincelants : Sous ces lourdes nuées, du noir des ecchymoses, Ignorant l’espérance et du temps le sillon, Il n’éveillera plus le sourd sommeil des sèves… Doucement lentement comme on glisse en la nuit Le feu dur des émois dans l’immobile a fui, La dernière strophe est une tendre émotion "Je chérirai pour nous l'aube bleue sur les pins". Une image forte pour un souvenir pérenne. |
fanny
21/7/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Qui mieux que notre musard sait traiter de la mort avec grâce et légèreté, tout en gardant intactes l'émotion et l'intensité dramatique.
Avec la délicatesse habituelle, un dernier tercet magnifique vient clore ce joli poème sur le mal être et ce dialogue supplémentaire avec la grande faucheuse. |
Corto
21/7/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Très beau poème chargé de sentiment et surtout d'émotion.
Les mots choisis font résonner la douleur de la vie de la grande sœur. La douleur de celui qui reste "explose" naturellement dans le dernier tercet. En lisant le dernier vers on a l'impression que le petit frère va se réfugier derrière la dune, dans la forêt de pins, pour se laisser aller à son chagrin. Fort et beau. Bravo. |
papipoete
21/7/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Edgard
Il est des textes où, dès la première ligne l'on sent l'émotion nous oppresser et lire l'histoire, en devinant chaque vers prochain. Sous ces lourdes nuées, tu partais... jusqu'à ce jour où ce fut un aller simple. Je te regarde à présent que tu n'es plus, et nul ne sait à quel point mon coeur explose en silence. NB comme c'est beau ! ce frère qui voyait tout ; voyait ce papillon se brûler les ailes ; et porte au gré des flots cette poussière chérie, qui luira dès l'aube sur les pins, à tout jamais... Comment " faire du joli " avec du chagrin, de la peine contenue comme retenue pour ne pas la montrer ! Ardu d'en préférer un passage, tant l'ensemble de sublime, se pare ! " ce soir de porcelaine, il te ressemble enfin " je suis subjugué ! le 7e vers me semble mesurer 11 pieds... et pour chipoter : au 8e vers, le son " sourd/sommeil " ... mais je chipote ! |
Provencao
21/7/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Edgard,
Belle poésie laissant ouverte la question de l'émotion, de l'hommage, de son émergence. "Cendres" arrime avec simplicité l’émotion, en l’envisageant comme la face changeante d’une dynamique plus profonde d’affects, et vous lui restituez toute sa complexité. Belle révérence naissant avec le mouvement, dans la rencontre avec votre soeur. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Miguel
14/8/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Beau poème plein d'un lyrisme sans pathos, expression digne d'une douleur vraie. De beaux vers, comme le 12, sublime.
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