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Anonyme
7/9/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir. Voilà une poésie libre qui me parle et me touche.
Il fallait beaucoup d'imagination pour mettre en scène une petite mouche sans importance sur un petit cadavre qui n'en a guère plus aux yeux du monde... Toute la misère des enfants d'Afrique et plus largement du monde est concentrée dans ce très beau poème et pourtant... Tant de choses étaient à voir Tant de bonheurs à danser Tant de fleurs pour les bouquets Tant d’amour et tant d’espoir ! Merci d'avoir traîté cette abomination avec tant de tact et d'humanité |
macaron
22/9/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Beaucoup de pudeur, et une simplicité qui nous touche au coeur dans ce joli poème. Les questions posées, en léger décalage, nous révèlent toute l'absurdité de ces morts qu'on pourrait éviter.
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Anonyme
22/9/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un poème touchant et pudique et qui dit beaucoup...Comme quoi la prétérition quand elle est bien filé est une figure remarquablement efficace. Et qui a-t-il de plus, parfois, que ce qui n'est pas dit ?
Un bel emploi de l'alternance octo/hepta qui donne ce qu'il faut de décalage dans le rythme pour générer l’imperceptible inconfort nécessaire à la lecture d'un tel récit. Et puis cette superbe métaphore implicite de la si frêle petite mouche... J'ai beaucoup aimé, vraiment. |
troupi
22/9/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Que de délicatesse pour parvenir à décrire une telle horreur, et utiliser l'insignifiance d'une mouche par rapport à la scène est une trouvaille en soi.
"Tant de choses étaient à voir Tant de bonheurs à danser Tant de fleurs pour les bouquets Tant d’amour et tant d’espoir !" Tant d'existences qui n'en sont pas dans ce continent oublié - sauf par les multinationales - où la vie compte pour si peu. J'ai été très ému par votre poème, sûrement à cause de quelques pérégrinations dans ces pays où j'ai vu ce que vous décrivez. |
pieralun
22/9/2013
a aimé ce texte
Passionnément
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Coup d'essai, coup de maitre.
J'ai beaucoup aimé ce texte Edgard! Je l'ai aimé parce que la souffrance, la plus grande laideur de l'humanité, y est abordée de front, violemment, et pourtant en restant effleurée par les mots, portée par la douce musique que constituent ces vers: la mouche est frêle, apeurée, et reste pourtant l'insecte charognard qui attend que le pire des dénuements entraine la mort. Je l'ai aimé parce qu'il m'a plongé dans la culpabilité et l'impuissance à regarder cette petite fille et tous les stigmates de la souffrance qu'elle porte sur l'ensemble de son être. Je l'ai aimé parce que, malgré tout, il me ré imprègne de cette Afrique que j'adore au travers de ses soirs, de ses odeurs au soleil brûlant. Je l'ai adoré car malgré la montée en puissance de l'horreur, la mouche au vol de satin est toujours là, désolée, et qu'il n'y a rien de plus fort que de dénoncer l'horreur au travers du filtre de la beauté. La vraie poésie qui s'engage, c'est cela! parce que c'est celle qui touche. |
Anonyme
22/9/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Il n'y a pas de morale enfonçant les portes ouvertes là-dedans, mais un regret terrible et dérangeant, exprimé sous la forme d'une ritournelle.
J'apprécie. C'est un sujet qui donne prise au pathos, au cortège des bons sentiments, à l'excès d'émotion etc. L'auteur, avec cette petite (et affreuse) complainte au lexique très sobre, et à la grande décence, a évité cette facilité, qui lui aurait assuré un succès certain et convenu auprès de tous les cœurs mièvres de ses lecteurs : saluons-le pour son habileté. |
Arielle
22/9/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Cette frêle mouche noire, la mort qu'elle symbolise deviendraient presque aimables comme le soulagement, la délivrance offertes à cette petite fille dont on devine les souffrances endurées durant sa courte vie.
C'est le miracle de la poésie qui transfigure ce qu'elle touche quand elle le fait avec pudeur et simplicité et donne, sans effets de manches, l'impression d' une émotion sincère. Un sujet extrêmement difficile à traiter sans sombrer dans le plus lourd, le plus répugnant des mélos. Bravo pour cette petite chanson triste et terriblement émouvante. |
Mona79
27/9/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Elle est terriblement efficace, voire dérangeante, cette mouche : elle tourbillonne sur le poème, insistante, tenace, elle s'abreuve du sang innocent et donne prise à la mauvaise conscience. C'était le but ? Il fallait le comprendre, c'est tellement banal une mouche, tellement agaçant aussi... C'est fait, je n'en verrai plus une seule sans penser à ce poème et aux conséquences qu'il implique.
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